J'aime sous-entendre que je suis le mouton noir dont personne ne voudra, et qui finalement aura sa gloire lorsqu'il verra le troupeau blanc moutons s'amasser à la pointe d'un rocher sans l'avoir anticipé pendant qu'il se diront "il avait raison" (Laissez moi rêver). Le mouton le plus rapide n'est pas noir, il est blanc. Et ce sera le premier à se jeter dans le vent. Et pourtant il aura tout planifié auparavant sauf la chute, évidemment, trop loin de se douter que tout cela pourrait lui arriver.
"Si tous les moutons blanc suivent la même direction, se dit-il, c'est que ce doit être la bonne direction. Et si je suis le 1er, je sors gagnant"
Ouai... Et bien je pense qu'on ira très loin avec ce genre de leitmotiv primaire.
Pardon, mais je trouve ça tellement basique, presque esprit simple.
Bordel ce que ma vie serait chiante si ça s'arrêtait à là...
Je tords le cou aux idées reçues mais aussi aux bergers et à leurs cerbères, qui guident leur troupeau d'une manière loin d'être prophétique, au contraire.
Maître de tout et maître de rien à la fois, je souris souvent les gens voir un rien matériel les combler.
Vous me trouvez hautaine ?
Alors pensez à vos réactions quand vous pensez avoir mieux réussi votre vie que les autres.
C'est lamentable de croiser ces gens coincés dans leurs références, assez vides et superficiels finalement, un genre " Grande gueule, Je détiens la vérité. Toi tu ne sais rien." Ces gens qui se lèchent l'oreille et qui s'auto-déclarent Dieu parce qu'ils ont trouvé comment bien sucer le boss ou les pigeons.
C'est marrant, on entend plus "brebis égarée" mais pas "moutons égarés".
Mais pour le coup, les deux le sont.
Je leur souhaiterai bien que Dieu leur viennent en aide, mais ils se prennent déjà pour Dieu...
Je reste persuadée que le désordre est le sens originel des choses,
c'est l'état naturel par défaut.
L'ordre n'est pas ce qui nous arrange mais plutôt ce qu'il devrait être.
C'est une conviction que j'ai. Tout comme je pense que les personnes qui ne supportent pas "l'ordre naturel" ont été déformés par l'éducation à "ourlets", comprenez rigoriste et prudent.
Il n'en est pas moins que ce désordre insouciant reste dérangeant et par la même occasion, perturbateur de bonne conscience. Merci alors la bienséance de nous donner autant de fil à retordre pour respecter ces lois de merde sur l'organisation méthodique d'un ensemble d'idées qui finalement appartient à ancrage sociétal, comprenez lavage de cerveau.
Pour en revenir à notre...fond de discussion, l'arme principale reste le temps. Et c'est seul lui, qui donnera l'ordre des choses dans votre vie. Il faut laisser les choses s'installer dans l'ordre qui vous est destiné, le prendre tel qu'il est. Vous ne contrôlez pas cette entropie. Et c'est un ordre qui conviendra à ce que vous êtes, aux décisions prises pas à ce que la société impose. Ce sera un désordre aux yeux des autres mais ce sera votre ordre à vous. Autrement, je pense que c'est aller à l'inverse de sa nature. Et une entropie forcée revient toujours à son état initial, le désordre, jusqu'à ce que vous l'assumiez.
Je repensai à mon oncle puis à mon grand-père qui nous ont quitté il y a quelques années (paix à leurs âme). C'étaient des hommes bons, pieux, toujours assis auprès des pauvres et toujours à dispos de leur proches. Si je garde bien une chose c'est leur insolence auprès de leur femme lorsqu'ils ne respectaient plus leur position de "notables".
Mais j'ai l'impression que le temps passé auprès d'eux n'était pas assez long.
Finalement les souvenirs s'effacent peu à peu. Ils sont partis tranquille, une vie longue tout de même derrière eux.
Je me rendis compte qu'ils n'avaient rien laissé de mauvais, ou tout du moins, je ne retenais d'eux que du bien qui au fur et à mesure du temps s'estompait.
Je me dis alors que ce serait si simple si les blessures pouvaient s'effacer aussi de cette façon, les gens qui vous ont fait du mal... NE serait-ce pas plus simple si ils disparaissaient de la même manière?
Je me posai aussi la raison de cette question, et pourquoi en arriver à ce que celle-ci me traverse l'esprit.
La vérité c'est que je pense que la plupart des personnes sont comme moi, et se demandent ce qu'ils ne feraient pas pour larguer les boulets trop lourds et douloureux qui encensent leurs larmes et leurs peines.
Sauf que les êtres qui vous sont chers, qui vous aiment et qui vous quittent le font dans le bonne conscience en quelque sorte, ils vous laissent avec les bons moments. Alors que les bourreaux morts laissent un sensation de malaise, sans bonne conscience, avec toujours des comptes à vous rendre. Ils partiraient sans délier le lien de mal qui vous unis à eux et qui serait alors indéfectible à jamais. Alors être lié à l'éternité à un défunt par le mal n'est-il pas pire fardeau que celui que vous vivez ?
C'est ainsi que je compris pourquoi le temps m'a été offert de patienter et pourquoi la patience m'a été offerte pour aimer et pourquoi l'amour m'a été offert pour oublier.
Libre à chacun de savoir ce qu'il advient du reste, de la suite, ou de ce que vous voulez.
Il se trouve qu’en août dernier, le blog passait ses deux
ans le 7 ou 8 août (enfin une date dans ses eaux là). Et oui, un blog peu actif
et hop ! on rate la date…
Un blog qui aura finit par
exclusivement afficher des textes, alors qu’il avait commencé avec des vidéos… Heureusement que je m’étais donnée une trame large. Mais me
connaissant, je m’en doutais un peu.
Je suis un peu de ceux qui passent l’expérience pour laisser
se dessiner le chemin.
Finalement, je suis bien contente de l’avoir créé ce blog. L’écriture
ou l’expression écrite a cette chose qui vous aide à mieux savoir ce que vous
voulez. Posez vos mots sur un papier et vous verrez que même dans le désordre,
ce sera toujours plus clair que dans votre grenier cellulaire.
Mais je ne l’ai pas seulement fait pour cela. J’ai des amis
très proches qui m’avaient suggéré de le faire. Et je suis aujourd’hui très
contente aussi d’avoir eu leur conseil et surtout leur soutien parce que
finalement si ce ne sont pas vos amis qui vous soutiennent, qui donc le ferait
dans cette démarche ? La question reste ouverte…
Enfin, mes amis et mes proches je leur en suis plus que
reconnaissantes (mais ça, ils le savent déjà ;) ).
A l'opposé, je sais que tout ce que j’écris n’est pas du goût de
tout le monde, que tout le monde est loin de partager à chaque fois mon avis ou
ma façon d’écrire et que ce dernier reste particulier. C’est surement ce qui
donne un côté singulier à ma personne.
En ce qui concerne ma vie, je tiendrai un
discours tout aussi particulier.
Je dirai que ma réflexion sur l’actualité est placée dans un
autre paradigme, que des sujets tels que la laïcité, les fondements économiques
du monde font partis des sujets qui me mettent hors de moi. En revanche,
je souris des gens qui s’insurgent des médias et du format de leurs actus sur
les étrangers/immigrés/basanés/colorés (etc..) particulièrement. Je m’arrête un
peu dessus. Ce discours m'a beaucoup trop gonflé. Je m’enfous du blabla tenus par les médias à ce
sujet, mais vraiment je m’enfous parce que ce message brouille le message
principal de la précarité (qui soit dit en passant, reste encore à prouver) et d'autres aussi . Ça fait parti des lois de la communication, les signaux subliminaux.
Puis de l’autre
côté, vous avez des personnes qui, contre la capitalisation, vont s’endetter !
Et oui ! Et ça l’état le sait et elle sait aussi que les salariés se
tairont parce qu’ils n’ont pas le choix! Alors comment être crédible sur les
convictions syndicales quand ces mêmes personnes vivent dans le paradoxe
capitaliste. Lutter contre un dogme dans lequel on vit, c’est limite…Et vous
avez de tout dedans, des cadres, des ouvriers etc… toutes les classes socioprofessionnelles
y passent (C'est là qu'on parle de "système qui se retourne contre toi, blablabla...").
C’est dire, l’efficacité du discours économique… En même temps, en sachant cela, est-ce qu'on peut les blâmer... Et puis bon, on est tous un peu trempé dans ce capitalisme, qu’on
le veuille ou non. Mais on remarque bien que les notions de possession, de bien
matériel et de confort sont devenues essentiels au profit des fondements d’humanité
et de valeurs bien plus solides….
Je m’emballe un peu, c'est vrai. Mais je n'affirme pas que le monde entier est ainsi qu’on
s’entende bien. Ce que je regrette juste c’est que ça devient banal.
Alors voilà, vous avez des gens qui se pensent au-dessus
de la moyenne parce qu’ils pensent que l’uniformisation intellectuelle et
culturelle (en d’autre terme, la laïcité : on « supprime les
différences et tout va bien ! ») c’est la clé de tout, ceux qui s’enfoncent
dans l’anarchie économique et qui partent du principe que la capitalisation "c'est comme ça tu peux pas faire autrement". Il faut juste comprendre que l’objectif est de mettre toute une
société dans un même sens. Si tout le monde possède la même configuration alors
la capitalisation aura tout gagné. En attendant, réjouissez-vous ce n’est pas
tout-à-fait le cas (quoique…), des moutons noirs subsistent et je suis bien
contente qu’ils soient là.
Tout ça pour dire que si on se donne une chance de penser
autrement, sortir de ce dogme, sans avoir peur de décrocher de l’autre côté, les solutions
alternatives viendront à nous. Juste PENSER DIFFÉREMMENT.
La main « invisible » d’Adam Smith existe
toujours, sauf qu’aujourd’hui elle n’est plus régentée par l’ »invisible »
d’antan.
Il y a long à dire sur ces sujets et même de quoi alimenter
longuement le blog. Et évidemment, c'est bien plus complexe (et pas compliqué) que ça.
Mais ça ne me parle pas de donner une direction politique telle
qu’elle soit. Je n’ai pas envie de recevoir des anticapitaliste ou des
capitalistes en visite ici, ça ne m’intéresse pas si c’est dans le mot clé. Et
puis je ne suis ni dans l’un ni dans l’autre, soyons clair. Ni même, des syndicalistes, ou de quelques partis politique
que ce soient.
Voilà, tout cela est le fruit de réflexion. J’ai beau être
bohème, je reste rationnelle sur pas mal de choses, peut-être même plus que
certains, pour ceux qui me sentent hors du système blablabla…
Je reste persuadée qu’il faut éduquer le monde (les jeunes surtout) en montrant
un maximum de différences, pour les comprendre et les connaître, tout
simplement. L'unité, c'est l'être humaine, certes mais selon notre environnement de vie, nos convictions, etc. nous sommes différents. Alors pourquoi continuer à laisser à la porte ce qui nous a construit alors que cela pourrait être un appui pour la civilisation. Et puis ça fait parti de sa propre personne. Et là, peut-être que dans un premier temps, l’appréhension de certains
à l’étrangeté sera moindre.
Le monde, la Terre, l’Humanité, les Hommes me passionnent. Je
continue de croire en la nature humaine.
Je pense à l’avenir, à mon mode de vie, à ce que je voudrais
et ne voudrais pas. Une grande part de spiritualité traverse toute cette
réflexion, et tout cela loin d’une vie malsaine.
Au fond, je vous en souhaite tout autant, vivre selon vos
convictions avec vos proches.
Sur ce, bon anniversaire au blog avec 2 mois de retard…
Ce n’est pas encore le réveillon du jour de l’an, mais je
vous souhaite beaucoup d’amour, de lumière, de réflexions utiles, de passions,
de vie, d’expériences, de cœur, de famille, d’enfants (lol). Bref, beaucoup de
belles choses diverses et variées qui ne sauront qu’enrichir vos "moi" et votre
entourage.
Je viens de changer ma photo facebook. Mais ce que vous ne
savez pas, c’est que j’ai du prendre près d’un mois et demi avant de trouver
une photo qui me plaise.
Oui bon je suis indécise mais c’est tout de même quelque
chose qui m’a interpellé. Surement cette dernière année avant le passage à la
trentaine…. Je ne sais pas, j’en sais rien.
Et puis j’ai repensé à pas mal de choses et d’autres et j’en
suis venue à penser comment à, à peine 30 ans, on trouve le temps de faire autant de bilan de sa propre vie ?!
On devrait être occupée à pleins de choses, foyer,
boulot, vacances, factures…
Comment en fin de compte en près d’un siècle, on s’est
retrouvé avec du temps libre, du temps à penser, à faire bilan ?
Comment
ce décalage s’est formé ?
Comment ce laps de temps s’est retrouvé là, trop
tôt et au mauvais endroit, ce temps qui nous donne matière à nous divertir dans
un peu tout et n’importe quoi la plupart du temps, sauf dans quelque chose d’utile ?
Je reste évidemment convaincue que la réponse se trouve dans
la vitesse à laquelle on vit, trop rapide, une vitesse qui anticipe la vie, les
évènements aussi avant même qu’ils ne se fassent désirer..Et parfois même que l'on serait
susceptible de rater ou pire, que l’on occulterait complètement et volontairement parce
que l’on pense maîtriser les éléments, avec ce trop de confiance en soi qui amène
les regrets… Bref.
A écouter le discours de certains, ta vie c’est un programme
et c’est géré via ton serveur cérébral blablabla… Je tire un peu le délire par
les cheveux mais c’est surtout pour souligner qu’on perd de vue l’humanité et
qu’on a beaucoup tendance à penser qu’en maîtrisant sa machine on peut maîtriser sa vie privée. Ce genre de report inconscient dont beaucoup sont
totalement.... inconscient.
Bon, je ne suis pas là pour donner moral et je ne vais pas non plus anticiper la réflexion générale parce que j'aurai long à dire...
Mais pour finir, je dirai que ma pensée du soir serait de ne
pas vivre trop vite. Ca permettrait déjà dans un premier temps d’arrêter de
penser à un peu tout et n’importe quoi, sauf à quelque chose d’utile…
L’être rosé au galbe de nouveau né, brille dans l’œil du
Névrosé.
Lui, le Rouge-gorge maudit, l’oiseau malade de tous les
ennuis,
S’est décidé à placer pierres et clous pour piéger l’innocence
D’un être dénué de mauvais sentiment.
Porter alors une conception aussi belle et raffinée,
parfaite même de douceur dirait-on,
pour enfin la mener à sa perte, reste sa
principale occupation.
L’enfant saint sourit et rit à ce mécréant, bon serviteur
défunt sous l’arrogance.
Son vent brûlant a chassé le ciel de bonnes étoiles pour
habiller celui d’un futur être parfait.
C’est de loin que le Diable regarde, de loin qu’il admire les
membres et la proie Candide mouvoir, de loin qu’il se régale déjà d’avoir bientôt
pour acquis un nouvel esclave, un jeune damné.
Le spectacle fascine les yeux du Pourpre à la fourche et la
tragédie semble être entrain de se tracer…
Il ne s’agirait que d’un échange de mauvais procédé.
Ce que les anges prennent, le diable les jalouse. Alors il
traine sa poudre pour arroser
et récolter de nouveau sa destruction…
Les hommes
parleraient d’une malédiction.
Ô Candeur,
Et quel meilleur sujet qu’un enfant pour que le
Diable mène à bien sa mission…
Martyr d’une vie, il est la chair et le sang d’un arrangé.
Il ne fut pas désiré comme il ne désirera jamais la paix.
Il reste sous cette guigne, persuadé d'être persécuté par le
monde entier.
L’amour lui semble inexistant, lui, plus capable de tâter un
seul bon sentiment.
Neuf bon mois porté, aujourd’hui il maudit ses aînés.
L’amour d’une mère ne fait plus effet.
Les tourments de la vie l’ont embarqué sur un fort loin,
très loin.
Le sens du mérite s’en est estompé, emporté par son jeune âge
et sa liberté.
Et la folie le saisit et l’embrase violemment quand partent
ses acquis.
Il est dans l’arène agressive de la vie, perdu, désœuvré…
Alors, ces oiseaux blancs pleurent et ils aiment pleurer de voir
le fardeau d’un passé porté avec douleur. Ces anges savent, ce dont il ne
pourrait jamais se douter. L’artifice du nuage blanc cache sournoisement cette
masse sur ses épaules.
L’agneau d’un jour a donc bien changé.
Ce cœur tendre et
amusé récupère surement toutes ses mauvaises actions pour enfin les achever.
Regards désolés, l’âme douce à jamais masquée, un être
désarmé, un sentiment d’impuissance…
« Reviens.»
Mais les anges s’acharnent et l’attendent dans l’impatience.
L’idole doit-elle prendre sa place, comme toutes les
autres idoles….
Une chose est sûre : nous savons tous que les anges
repartent toujours les bras lourds...
De retour ou pas de retour.. Je l'ai tellement noté que ça ne fait même plus d'effet.
Bon. Arrêtons donc un peu le ton de l'ironie. Enfin...
Je souhaitais simplement expliquer à vous, Chères Lectrices et chers Lecteurs, pourquoi très souvent du sarcasmes pouvaient éventuellement se glisser par accident bien-sûr, dans mes textes.
Il faut savoir une chose : je suis quelqu'un d'extra-sensible, parfois même un peu trop. Et il m'a fallu apprendre à gérer ça parce que plus le temps avançait plus l'empathie que j'éprouvais auprès de mes proches s'exacerbait. C'est devenu insupportable et pour moi et pour les autres.
J'ai donc appris à...en rire, tout simplement. Et c'est très efficace ! C'est l'évacuation la plus agréable jamais testé : pas de coup, pas de larme (sauf de rire), pas de méchanceté (enfin ça dépend de la susceptibilité de votre entourage)... Bref, c'est un truc magique pour moi et que donc j'utilise pas mal sur le blog, dans la vie de tous les jours et même au taf (ce qui passe plutôt bien, croyez moi).
Bon. Dans les derniers billets, il y a bien entendu une part de ce que je pense et qui est partagé par beaucoup. Mais il y a aussi et heureusement, pas mal de fiction et d’exagération. Mes excuses alors si j'ai pu heurter la sensibilité d'autres. Mais comme je disais, ça vient tout seul. Et si cela restait du récit, j'aurai appelé ce blog "Mon journal plus qu'intime". Et, ce n'est pas le cas.
Ah si, tiens, ce soir, j'ai envie de parler un peu de ma vie, de La Tunisie, du délit de faciès ou de plaque d’immatriculation que j'ai du subir là-haut pendant 10 jours. Je vous parlerai bien aussi de ma pote qui m'a accompagné et qui s'est pris encore plus de passion pour les palmiers (D'ailleurs, on attend TOUS son article sur le sujet :D ). Ah puis, je suis animatrice sur une radio locale aussi. Ah j'ai d'autres éléments forts qui sont entrés dans ma vie, des personnes qui croient en moi (très important) et qui partagent aussi mes valeurs. Mon cercle de gens bien s'agrandit. Et ça ne peut me faire que du bien !
Trouillard, trouillard… que dirais-tu de prendre un peu pour
tous les autres ?
Ce soir encore, je m’ennuie et j’ai trouvé dans cette
méthode un peu de plaisir à te décrire.
Aussi, me demanderais-tu d’arrêter de te blâmer. Je te
répondrai « autant arrêter de respirer ! ».
Il semblerait que tu corresponds à un profil qui reviendrait
assez, voire trop souvent. Les mains moites et la perte de langage, il suffit donc
de peu de choses pour te repérer.
Trouverais-tu mon ton irritant… Je te dirai « tant
mieux ! C’est un peu le but ». J’ai envie de te dire « ce sera
au moins déjà ça de compris ».
Je ne pense pas perdre autant mon temps. Bien au contraire, à
cette heure-ci je n’ai rien d’autres à faire et je crois que ça ne pourra que
te rendre service. Tu vois, je ne suis vraiment pas de mauvaise volonté. Prends
au moins le temps de te l’avouer, ça ne te brûlera pas deux neurones (enfin je crois). Bon.
Je t’ai appelé trouillard aux abois, mais soyons franc, j’aurai
pu t’appeler le « lâche », le « menteur », le « vicieux »,
le « haineux », le « rageux ». Et dans le contexte décrit,
il n’y aurait pas eu de différence. Ah puis, évite de me qualifier de « parano »
parce qu’entre nous, n’est parano que celui qui agit à ta façon ou celui qui
crie sans raison.
Alors par contre, je te jure que je ne fais parti et n’adhère
à aucune association à connotation féministe.
Si si !
C’est dire à quel
point toutes les femmes seraient capables de se rejoindre sur cette question.
Ok ok, j’arrête, c’est du lynchage un peu gratu… non en
fait, c’est du lynchage légitime. Il faut juste le reconnaître.
Suite à une petite insomnie, j’ai décidé de t’écrire.
Non
pas que tu m’empêches de dormir mais j’ai décidé de me servir de ce temps d’éveil
pour ça.
C'est surement quelque chose qui n’est pas très utile mais qui m’occupe, surement
à ta manière quand tu as cliqué sur la case « A chier : je fais mieux » dans
le dernier article.
Je ne vais pas faire de long discours, vu la brièveté de ta
critique sur celui-ci. Bon.
Tu m’excuseras aussi que ce poste ne soit pas non plus dans
la ligne directrice du blog. D’ailleurs as-tu pu un peu saisir cette fameuse
ligne directrice… Permets-moi d’en douter.
M’intriguerais-tu ? Vraisemblablement, oui.
J’espère
donc que tu t’en réjouis,lecteur. Quelle
gloire ! Unposte en ton honneur…
que dis-je à ta grandeur d’esprit ! Tellement grand qu’il s’est réduit à
ne cocher qu’une case sans laisser d’avis.
J’attends donc avec une très grande impatience,
ce « je
fais mieux » qui me permettrait au moins de savoir si tu as lu
mon article comme il aurait fallu.
Enfin, si tu n’envoies rien, ce sera pas très grave non plus, mais ça en dira long.
Allez, disons que ce soir tu m’aurais gaiement servi de
défouloir.
A bientôt donc et Bonsoir à toi, petit lecteur ;).
PS : si tu as peur, il y a en bas à droite une adresse
e-mail à laquelle tu peux m’envoyer ta petite lettre « d’amour » ;).
PS 2 : pardon aux autres lecteurs pour ce poste différent.
Ce fut délicat, comme cette feuille au vent dans l’arbre.
Un peu velours, un peu passion, l’arrivée
croisa trop hâtivement le départ.
Ce fut bien court aussi. Des larmes de joies se virent bien vite
effacées par celles des regrets.
Et si c’était à refaire…
A mon sang : l’eau nous sépare, l’air nous sépare, une
heure nous sépare. Mais rien ne change. La couleur des embrassades s’illumine
toujours de la même façon, intense, authentique et entière.
Source de valeurs, il n’est que dans les lieux dits trop
matériels qu’on ne se respecte pas de cette façon.
Sans sou, la nature humaine
reste pudeur pour devenir l'entité la plus considérée. L’orange
se partage comme on partage un Bonjour.
L’essentiel se préserve, et c’est suffisant.
Arrive alors la fin.
Le coucou nous porte déjà dans les
airs, un peu comme pour nous porter dans une autre sphère, bien moins poétique.
Un retour un peu amer, peut-être pour mieux garder les pieds sur terre.
On y repensera encore en se disant qu’on y retournera. La
lumière de nos souvenirs restera douce et apaisante.
Une fois, deux fois, trois fois...et encore une fois et toujours moins de foi et encore et encore...
Elle reste malgré elle cette proie simple, gaie et faible d'apparence, de tendresse et un peu comme ce chat au ton angora. Elle a aujourd'hui ces marques d'accidents domestiques, ceux d'un four ou d'un fer à repasser tombé sur le pied, d'avoir trop été dévouée.
Ces stries d'usures augmentent un peu partout et dégradent un peu plus sa peau.
C'est lourd et dur de solitude dans le temps, celui qu'ils comptent en minute et qui pour elle, se transforment très souvent en heure.
Elle ne partage pas cette douleur car elle reste exclusive.
C'est que tout simplement elle pensait être utile à eux, à ces hommes, à qui elle a offert trop d'amour sans grand mérite, trop d'indulgence peut-être. Est-ce aussi surement pour cette raison qu'on lui rendra tout cet amour morcelé, toxique, amer et dénaturé.
Elle parait l'air d'un ange à bonheur, à ne penser qu'aux bien-êtres des autres. Au point même alors, d'en oublier le sien.
Et c'est en cela qu'elle n'est pas un ange : elle a besoin d'amour et souffre de cette imperfection. Elle n'a jamais voulu de quelconques ailes divines qui justifieraient d'accepter tous le mal qu'on lui a fait.
C'est une femme, un être humain. Elle n'a pas cette auréole de sainte qui la rendrait irréprochable.
Elle a juste le sourire généreux, disponible à tout moment. Mais aujourd'hui elle est fatiguée.
Et à son grand damne, la société dirait d'elle qu'elle est simplement desservie par sa nature...