Je viens de changer ma photo facebook. Mais ce que vous ne
savez pas, c’est que j’ai du prendre près d’un mois et demi avant de trouver
une photo qui me plaise.
Oui bon je suis indécise mais c’est tout de même quelque
chose qui m’a interpellé. Surement cette dernière année avant le passage à la
trentaine…. Je ne sais pas, j’en sais rien.
Et puis j’ai repensé à pas mal de choses et d’autres et j’en
suis venue à penser comment à, à peine 30 ans, on trouve le temps de faire autant de bilan de sa propre vie ?!
On devrait être occupée à pleins de choses, foyer,
boulot, vacances, factures…
Comment en fin de compte en près d’un siècle, on s’est
retrouvé avec du temps libre, du temps à penser, à faire bilan ?
Comment
ce décalage s’est formé ?
Comment ce laps de temps s’est retrouvé là, trop
tôt et au mauvais endroit, ce temps qui nous donne matière à nous divertir dans
un peu tout et n’importe quoi la plupart du temps, sauf dans quelque chose d’utile ?
Je reste évidemment convaincue que la réponse se trouve dans
la vitesse à laquelle on vit, trop rapide, une vitesse qui anticipe la vie, les
évènements aussi avant même qu’ils ne se fassent désirer..Et parfois même que l'on serait
susceptible de rater ou pire, que l’on occulterait complètement et volontairement parce
que l’on pense maîtriser les éléments, avec ce trop de confiance en soi qui amène
les regrets… Bref.
A écouter le discours de certains, ta vie c’est un programme
et c’est géré via ton serveur cérébral blablabla… Je tire un peu le délire par
les cheveux mais c’est surtout pour souligner qu’on perd de vue l’humanité et
qu’on a beaucoup tendance à penser qu’en maîtrisant sa machine on peut maîtriser sa vie privée. Ce genre de report inconscient dont beaucoup sont
totalement.... inconscient.
Bon, je ne suis pas là pour donner moral et je ne vais pas non plus anticiper la réflexion générale parce que j'aurai long à dire...
Mais pour finir, je dirai que ma pensée du soir serait de ne
pas vivre trop vite. Ca permettrait déjà dans un premier temps d’arrêter de
penser à un peu tout et n’importe quoi, sauf à quelque chose d’utile…
Et le reste, on verra plutard, bien évidemment !