31 mai 2012

Pas Celle-là...


« L’horizon est loin, comme toi et moi. Il ne se dessine plus. 
Les traits devenaient irréguliers et corrompus. Il fallait donc y mettre fin.

Soupir de déception, languir d’attente pour atterrir sur l’absurdité du destin, 
c’est donc cela qu’a toujours été notre dessein commun.

Une chemise en auxiliaire, la nécessité de te dire ces quelques mots ne s’est jamais fait prier.
Une sorte d’allergie surement m’a fait fuir et cela pour de bon. 
Assez des yeux collés, des larmes anesthésiques, de gorge irritée.

L’aura d’un meilleur futur s’est laissé entrevoir…. Et je l’ai vu.
Je l’ai saisi fort, aussi fort que j’ai pu.
Certains étaient rompus à l’exercice. Moi je ne l’étais pas.  
La nouveauté du genre m’a prise dans ses bras. Et j’ai dit « Oui » de suite.

Bon sang ! Que c’est bon de vivre !

Mon évidence n’est pas la tienne mais celle d’un autre. Et son univers ne se simule pas, il se vit, comme toi et moi nous aurions pu vivre.

Tout ce qui semblait inconcevable, aujourd’hui se conçoit parfaitement.

La douleur est un concept moral comme la joie et l’espoir peuvent le devenir.

Ça ira, ne t'inquiète pas, tout se passera bien. Tu verras, je ne suis pas celle-là... »


Devil's halo - Me'shell Ndegeocello


22 mai 2012

Elle non plus


Elle embaumait mon esprit comme on embaume un mort, pour maintenir le corps 
du souvenir et laisser agir le défunt plaisir.
J’approchais près d’elle en trajectoire d’orbite, un peu comme ce satellite 
proche de l’équateur ou des tropiques 
et éloigné par le froid des deux arctiques.

J’aimais, elle peut-être, le mystère surement. 

Elle me voyait à travers le brouillard. 
Elle était comme ce phare, 
brillant, attirant, captivant. 
Elle créait alors cette substance qui alimentait mes veines et irriguait mon imaginaire, 
cette part que je travaillais à taire. 

Il y a cette chose poétique, 
peut-être trop romantique, 
qui me poussait à croire que ce n’était que symptomatique 
et que rien d’aussi pathétique 
ne pouvait arriver.
Alors, j’ai laissé tomber, 
rêves, cauchemars, 
chimères, prédispositions illusoires 
dans des limbes de cotons 
placées dans des terres ivoire, 
pour les confondre, les perdre de vues et ne plus jamais les revoir. 

Son nom reste pourtant dans ma mémoire. 
Une sorte de respect surement ressort de mon agonie. 
Inutile donc d’adosser mes sentiments aux siens, s'en est fini.
Même si tout cela est vrai, la chandelle a consumé tout le chanvre, la fumée s’est dissipée 
et tout est redevenu brut de réalité.
La figure est aujourd’hui statut et la stature de cette façade est violente.

Désormais, nous ne serons plus. 


17 mai 2012

Velours



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Petite grâce d’amour, petit être d’humour,
Tu as trompé tous mes mauvais jours.
Anonyme amant, petit être vivant,
A mes côtés pour plus d’un instant.
Petit fruit mûr, petit jus pur,
Mon goût pour toi s’est sucré sous le ciel azur.
Grande passion, sans fausse façon,
Tu as allié ma folie à ta raison.
Grande histoire, inattendu espoir,
Ma grande fierté c’est de t’avoir.
Grande pudeur, inconditionnelle douceur,
Je titre ma nouvelle ombre à ta lueur

Ce que les autres ne peuvent vivre,
Nous le vivrons pour eux.
Ce que les autres ne peuvent ressentir,
Nous le ressentirons pour eux.
Ce que les autres ne peuvent s’aimer,
Nous nous aimerons pour eux.

Ce qu’on appelle un monde à deux,
Et ce que prétendent tous, un monde dangereux,
Nous y vivrons bien amoureux.

Homme de satin, bel écrin,
Je pourrai encore t’écrire un dessin.
Petit maladroit, mais sain et droit,
Il n’y a que la vérité à laquelle tu crois.

Et cette vérité, toi et moi nous la connaissons déjà…

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2 mai 2012

Bonsoir ou Bonjour

De retour ou pas de retour.. Je l'ai tellement noté que ça ne fait même plus d'effet.
Bon. Arrêtons donc un peu le ton de l'ironie. Enfin...
Je souhaitais simplement expliquer à vous, Chères Lectrices et chers Lecteurs, pourquoi très souvent du sarcasmes pouvaient éventuellement se glisser par accident bien-sûr, dans mes textes.
Il faut savoir une chose : je suis quelqu'un d'extra-sensible, parfois même un peu trop. Et il m'a fallu apprendre à gérer ça parce que plus le temps avançait plus l'empathie que j'éprouvais auprès de mes proches s'exacerbait. C'est devenu insupportable et pour moi et pour les autres.
J'ai donc appris à...en rire, tout simplement. Et c'est très efficace ! C'est l'évacuation la plus agréable jamais testé : pas de coup, pas de larme (sauf de rire), pas de méchanceté (enfin ça dépend de la susceptibilité de votre entourage)... Bref, c'est un truc magique pour moi et que donc j'utilise pas mal sur le blog, dans la vie de tous les jours et même au taf (ce qui passe plutôt bien, croyez moi).
Bon. Dans les derniers billets, il y a bien entendu une part de ce que je pense et qui est partagé par beaucoup. Mais il y a aussi et heureusement, pas mal de fiction et d’exagération. Mes excuses alors si j'ai pu heurter la sensibilité d'autres. Mais comme je disais, ça vient tout seul. Et si cela restait du récit, j'aurai appelé ce blog "Mon journal plus qu'intime". Et, ce n'est pas le cas.
Ah si, tiens, ce soir, j'ai envie de parler un peu de ma vie, de La Tunisie, du délit de faciès ou de plaque d’immatriculation que j'ai du subir là-haut pendant 10 jours. Je vous parlerai bien aussi de ma pote qui m'a accompagné et qui s'est pris encore plus de passion pour les palmiers (D'ailleurs, on attend TOUS son article sur le sujet :D ). Ah puis, je suis animatrice sur une radio locale aussi. Ah j'ai d'autres éléments forts qui sont entrés dans ma vie, des personnes qui croient en moi (très important) et qui partagent aussi mes valeurs. Mon cercle de gens bien s'agrandit. Et ça ne peut me faire que du bien !

Mais bon, ça se sera sur le prochain billet ! 

A suivre !

Le trouillard aux abois


Trouillard, trouillard… que dirais-tu de prendre un peu pour tous les autres ?
Ce soir encore, je m’ennuie et j’ai trouvé dans cette méthode un peu de plaisir à te décrire.
Aussi, me demanderais-tu d’arrêter de te blâmer. Je te répondrai « autant arrêter de respirer ! ».
Il semblerait que tu corresponds à un profil qui reviendrait assez, voire trop souvent. Les mains moites et la perte de langage, il suffit donc de peu de choses pour te repérer.
Trouverais-tu mon ton irritant… Je te dirai « tant mieux ! C’est un peu le but ». J’ai envie de te dire « ce sera au moins déjà ça de compris ».  
Je ne pense pas perdre autant mon temps. Bien au contraire, à cette heure-ci je n’ai rien d’autres à faire et je crois que ça ne pourra que te rendre service. Tu vois, je ne suis vraiment pas de mauvaise volonté. Prends au moins le temps de te l’avouer, ça ne te brûlera pas deux neurones (enfin je crois). Bon.
Je t’ai appelé trouillard aux abois, mais soyons franc, j’aurai pu t’appeler le « lâche », le « menteur », le « vicieux », le « haineux », le « rageux ». Et dans le contexte décrit, il n’y aurait pas eu de différence. Ah puis, évite de me qualifier de « parano » parce qu’entre nous, n’est parano que celui qui agit à ta façon ou celui qui crie sans raison.
Alors par contre, je te jure que je ne fais parti et n’adhère à aucune association à connotation féministe. 
Si si ! 
C’est dire à quel point toutes les femmes seraient capables de se rejoindre sur cette question.
Ok ok, j’arrête, c’est du lynchage un peu gratu… non en fait, c’est du lynchage légitime. Il faut juste le reconnaître.
C’est du tapotage pas méchant, hein ?

Allez, sans rancune ? 


1 mai 2012

Petit lecteur


Suite à une petite insomnie, j’ai décidé de t’écrire. 
Non pas que tu m’empêches de dormir mais j’ai décidé de me servir de ce temps d’éveil pour ça. 
C'est surement quelque chose qui n’est pas très utile mais qui m’occupe, surement à ta manière quand tu as cliqué sur la case « A chier : je fais mieux » dans le dernier article.
Je ne vais pas faire de long discours, vu la brièveté de ta critique sur celui-ci. Bon.
Tu m’excuseras aussi que ce poste ne soit pas non plus dans la ligne directrice du blog. D’ailleurs as-tu pu un peu saisir cette fameuse ligne directrice… Permets-moi d’en douter.
M’intriguerais-tu ? Vraisemblablement, oui. 
J’espère donc que tu t’en réjouis,  lecteur. Quelle gloire ! Un  poste en ton honneur… que dis-je à ta grandeur d’esprit ! Tellement grand qu’il s’est réduit à ne cocher qu’une case sans laisser d’avis.
J’attends donc avec une très grande impatience, 
ce « je fais mieux » qui me permettrait au moins de savoir si tu as lu mon article comme il aurait fallu.
Enfin, si tu n’envoies rien, ce sera pas très grave non plus, mais ça en dira long.
Allez, disons que ce soir tu m’aurais gaiement servi de défouloir.

A bientôt donc et Bonsoir à toi, petit lecteur ;).

PS : si tu as peur, il y a en bas à droite une adresse e-mail à laquelle tu peux m’envoyer ta petite lettre « d’amour » ;). 
PS 2 : pardon aux autres lecteurs pour ce poste différent.