4 mars 2012

A nos chuuuuts...



Lumière qui traverse les stores, nuit sèche dehors
Ce sera une nuit d’été comme celles dont on parlait

Hiver encore une saison portée,
Mais que nos deux corps ont rejeté.
Rebelles d’un moment, peu importe la durée.
C’est un divan qui nous aura fait voler
Au-dessus des blancs d’esprits
Piments d’Espelette, jamais rien d’acquis.
Ils n’ont d’or que ce qui n’est à autrui.

Envieux de nous, de nos deux âmes nues
Pas de silence à nos émotions charnues

C’est terrible comme j’ai oublié la couleur du temps.
Elle a disparu dans ton cercle restreint.

De toi à moi, c’est une fierté.
Non engagée, juste un fait.
Peut-être faux, peut-être vrai.

Pronostic avéré, tendresse désirée
J’en appelle à ceux qui fument
Les sentiments les plus acérés
D’arrêter au patch de l’amour
Ou même d’une simple liberté

Divine odeur, nature humaine
Une traine de douceur…

Et toi et moi et nous…

Et Cetera…


Plume blanche

Une fois, deux fois, trois fois...et encore une fois et toujours moins de foi et encore et encore...
Elle reste malgré elle cette proie simple, gaie et faible d'apparence, de tendresse et un peu comme ce chat au ton angora. Elle a aujourd'hui ces marques d'accidents domestiques, ceux d'un four ou d'un fer à repasser tombé sur le pied, d'avoir trop été dévouée. 
Ces stries d'usures augmentent un peu partout et dégradent un peu plus sa peau. 
C'est lourd et dur de solitude dans le temps, celui qu'ils comptent en minute et qui pour elle, se transforment très souvent en heure.
Elle ne partage pas cette douleur car elle reste exclusive. 
C'est que tout simplement elle pensait être utile à eux, à ces hommes, à qui elle a offert trop d'amour sans grand mérite, trop d'indulgence peut-être. Est-ce aussi surement pour cette raison qu'on lui rendra tout cet amour morcelé, toxique, amer et dénaturé.
Elle parait l'air d'un ange à bonheur, à ne penser qu'aux bien-êtres des autres. Au point même alors, d'en oublier le sien. 
Et c'est en cela qu'elle n'est pas un ange : elle a besoin d'amour et souffre de cette imperfection. Elle n'a jamais voulu de quelconques ailes divines qui justifieraient d'accepter tous le mal qu'on lui a fait.
C'est une femme, un être humain. Elle n'a pas cette auréole de sainte qui la rendrait irréprochable. 
Elle a juste le sourire généreux, disponible à tout moment. Mais aujourd'hui elle est fatiguée.

Et à son grand damne, la société dirait d'elle qu'elle est simplement desservie par sa nature...