17 juil. 2011

L’émotion du genre masculin


« Je suis ému…
Emu de la revoir car je repense à moi, à elle, à nos moment brefs mais intenses.
L’arbre du temps bourgeonnait à l’occasion et pour notre seule cause des instants courts mais définis exclusivement « nôtre ». C’était une offrande de la saison qui passe et en même temps un fruit amer que je sentais filer entre mes mains comme son corps.
Si Dieu me permettait d’aimer son physique sans limite, alors j’en serai tombé follement et même passionnément amoureux, sans même penser au bien fonder de notre relation !
Peut-être ce fut le cas.
L’amour avec un grand A décrit dans les livres ? Je ne sais pas et d’ailleurs j’en doute.
Mais ses formes, son visage, ses lèvres, son toucher me hantaient et me hantent encore, des nuits durant comme des fantasmes brumeux mais insolents.
Ses hallucinations dont je ne me lasse toujours pas, font souvent mon bien-être l’espace de quelques minutes.
Imagination, Désir, Pulsion,… tout est mélangé et tout est prêt à être consommé !
J’ai rêvé d’elle à sueur et je réagis encore, comme si ma conscience avait été brûlée au fer forgé par l’empreinte de son « génie » au creux de mes mains et de tout ce qui m’appartient.
Ses mouvements, sa gestuelle et même sa voix sont inscrits dans mes souvenirs les plus ardents. Un regard et elle prend soudain rendez-vous avec ma raison pour me faire perdre tout entendement.
Sans honte mais avec toute ma réserve auprès d’elle, ma tête se baisse pour préserver le mystère de ma faiblesse.
Faible comme tous ces hommes pris par leurs pires envies.
Faible car ma résistance est friable et absurde.

Ni non, ni hésitation,
Ni coup dur, ni mauvaise émotion
Elle est à moi
Quand nous sommes en émoi

Irréelle et cruelle
Mais pleine de beauté et sensuelle
Elle est pour moi
Le LSD qui tua
Ces artistes d’époque
Et qui vendaient leur âme
Jusqu’au troc

Dites lui aussi
Que je l’aime
Pas de l’amour de bohème
Mais de l’amour au lit

Laissez-moi-vous confesser
Mes fictions les plus improbables
Et son pouvoir de générer
Les réactions les plus dommageables

A mon esprit, A mon humeur
De la Jalousie A la bonne humeur
En passant par la folie et la douceur

Mon combat est pour l’exploitation illimitée
De toute sa propriété anatomique.
Qu’elle continue à éveiller en moi ce qu’il y a de plus orgasmique
Je resterai comme un enfant qui s’émerveille devant une seconde divinité.

Je n’ose plus parler de sens. Et encore moins de bon sens.
Toute notion rationnelle ou liée à la raison se retrouve dépassée et obsolète
Quand en faite elle se trouve là
Où je ne l’avais jamais imaginé sur moi.

La frustration se fait plus grande et insupportable.
Et pourtant je me retrouve incapable
De m’abandonner,
De me rendre
Ni même de me laisser guider.

Elle me sait humain
Et Elle sait surtout de quel genre je tiens.

[…]

Bref, j’ai envie de me la faire quoi ! »

16 juil. 2011

Petite chose amère…

Ton nom sonne rauque et peu de personne te vivent sans douleur car tu ne t’accompagnes jamais de bonne situation.
Tu n’évoques jamais rien de bon, si ce n’est alors la délivrance parfois du fort sentimentale.
A l’amiable ou pour un autre amant, ton visage triste apparaît doucement comme pour dire qu’il est bientôt l’heure de la fin.
Tu es cette violence qu’appréhendent tous ces couples, ces duos mis au pied du mur d’un renouveau.
Je t’ai connu durement, je t’ai connu librement et j’ai même été à ta rencontre délibérément car j’ai appris que ton existence était aussi signe de soulagement.
Je t’ai choisi plus d’une fois, comme d’autres l’ont fait. D’autres fois, je t’ai subi contre mon gré. Je te choisirai encore s’il le fallait et tu risques encore de m’embrasser bientôt.

Tu deviens une élue de plus en plus partagée.
Et certains te glorifient, peine d’un passée.
Peut-être est-ce notre temps qui t’as embellie
Ton visage familier, comme celui de la nostalgie,
A fait immerger la tolérance,
En plus de notre solitude, d’une souffrance
Supplémentaire dont bien des personnes se seraient passées.
Ils ont bu ta fatalité.

Peu importe, que tu me délivres, ta musique ne sera jamais gloire.
Ton rythme a pris plus d’une fois à revers mes sens.
Et j’aimerai tant qu’à chaque apparition ton visage sonne faux.

Mais non. 
La raison n’aime pas assez cette petite boulette rose et ronde qui bat en moi et t’aime beaucoup trop pour te cacher. Elle assume cet amour pleinement, moi qui ne t’ai jamais aimé.Votre amour aura toujours raison du mien.

Sache que ton intervention je ne l’accepterai jamais en souriant et si je dois à chaque fois te faire des yeux doux pour t’éloigner, je le ferai.

Rupture, tu n’es qu’une roue de secours, rien d’autre.


L’expo Stanley Kubrick

J’ai été voir hier, cette fameuse expo, en gardant surtout à l’esprit cette association automatique entre Kubrick et A Clockwork Orange et Eyes Wide shot.
Et j’ai pas été déçue…

Je ne suis pas facile en film/série parce que soit la sensibilité me gène soit je vois le jeu venir…Bref, un ciné pour moi ce n’est pas toujours une partie de plaisir et ça m’éprouve.
Pourtant il y a des génies comme ça, du type, Lui, Stanley Kubrick, qui m’émeuvent et même si ça me renverse, j’ai pour lui une pure admiration.

He did it !

L’expo commence par le dernier documentaire qu’il tournera pour the Look, au début des 50’s.
Et on passe assez vite aux choses sérieuses.
Pas 10 ans avant la fin de la 2nde Guerre Mondiale, il met en œuvre « The Path of The glory ».
Et là on comprend très vite l’avant-gardiste qu’il était. En faite, très vite absorbée par l’expo, mon ami m’a fait un peu peur en me parlant, c’est pour dire…
Je ne vais pas parler de toute l’expo, mais elle est exceptionnelle et si vous êtes cinéphile, elle est obligatoire, indispensable même ! On vous explique tout le processus de réflexion, ce qui l’a affecté, ses inspirations, ses engagements, ses points de vue sur la guerre, le sexe, la violence, l’amour, les interdits aussi. Il a su aborder des sujets tabous avec beaucoup de réalisme et d’émotion. Il va très loin, je dirai même qu’il fait peur de réalisme.
Vous finirez par sa recherche sur Napoléon et vous comprendrez je pense toute sa méthode et son perfectionnisme dans ses réalisations. Enfin, vous  vous en rendrez compte bien avant durant votre visite.
Un visage plus ou moins neutre, mais qui n’empêchait pas cet homme d’être très fin dans ses choix. 
De toute façon, tout est expliqué dans cette expo.
Mais même après avoir tout vu, Kubrick reste un mystère.

Voilà, allez à la Cinémathèque de Bercy, étages 5 et 7 !

Clockwork Orange - Intro

PS : pas de photo ! et oui, en France c’est interdit ! bouuuuuh !

Brand new shoe

Les regrets ? « On les laisse aux perdants »...
Elle sait de lui aujourd’hui qu’il n’évoquera jamais leur relation avec grande émotion.
Et n’est-ce pas mieux au fond ? …
Il faisait parti de ces personnes dont on se passionne, parfois même qui fascine.
Un temps homme, un temps enfant, elle assistait parfois à ces rares moments où il était émerveillé, les yeux qui brillaient face à ce qu’il adorait le plus, tel un enfant sincère devant son jouet. Une rareté qui rendait précieux ses moments de joie.
Le geste prudent et sans concession, il avait cette façon de lever le doigt solennellement comme pour déclarer son débat. Il était passionné ce jeune homme, lui qui partageait si bien et parfois même trop, sa vision des choses et ses émotions.
Et comme un enfant, il avait un besoin tout particulier d’attention et d’affection.
Exclusif, aux propos concis et net, c’est ce qu’il était.
Idéaliste, pourquoi pas aussi quand ses espoirs le trainaient sur quelques projets de vie.
Mélancolique, quand trop souvent, il faisait accidentellement le tour de sa vie.
Il avait aussi un besoin constant d’être maintenu vif, curieux. Ce besoin d’avoir toujours son esprit attisé par la nouveauté ou par les émotions les plus profondes. Il aimait les couleurs extrêmes des gens et la demi-teinte ne lui convenait jamais, bien trop mixte et dénaturée.
La médiation ? C’était une façon pour ses interlocuteurs d’éviter l'engagement, un manque de personnalité. D’ailleurs, la provocation lui permettait de les pousser dans leur retranchement. Il aimait ce jeu et cultivait un attrait particulier pour les personnes qui s’assumaient pleinement.
Usant, c’était un esprit qui ne s’arrêtait jamais. Et son manque de confiance en lui, ne l’aidait pas à s’apaiser.
Très sensible, peu de gens le savaient ou tout du moins, peu le comprenaient.
Sociable, il avait le fond et trop peu souvent la forme.
Pessimiste, croire aux belles choses lui demandait trop d’effort. La fatalité du destin tournait vite ses pensées en désillusion.
Menteur, il dissimulait ses failles pour ne pas être investi d’une quelconque mission.
C'était un être à part, parfois incompris, qui générait autour de lui cette espèce d'affection mal placée et dangereuse pour les autres. 
Il avait enfin réussi à se faire aimer d'elle.
Était-il alors devenu le plus beau des hommes à ses yeux...

Les faits ne nous disent pas si de la réserve ou de la douceur alimentait cette histoire.

Elle ? On s’enfiche. Tout ce que l’histoire dit c’est qu’elle l’avait dans la peau et il ne se passait pas une journée sans qu’elle se demande ce qu’était son amour.
On ne sait pas trop ce qu’elle est devenue ni comment toute cette étrange histoire s’est arrêtée. Certains disent qu’elle est restée endeuillée par cette relation, d’autres pensent qu’elle s’est perdue dans d’autres passions, d’autres encore dans les bras d’autres hommes et dans la débauche.
Peu importe, il s’en sortit la tête haute et la sienne baissée, honteuse de l’avoir trop aimé pour ce qu’il était et résignée à ne rester qu’une poussière d'ambre dans son esprit. Une poussière, surement bien vite soufflée et balayée.

De toute façon, la majorité trouvait légitime cette fin, une rupture de survie en quelque sorte.
Ils étaient trop jeunes.

Et dans cette histoire, c’est la seule chose qui compte…


13 juil. 2011

Mentir un peu pour être heureux...

Et oui, "la vérité, toute la vérité et rien que la vérité" c'est pas une vie.
La question du "est-ce bien de mentir ou pas?", pour être honnete, je ne me la pose plus vraiment.
De l'égocentrisme ou même de l'égoïsme me pousse aujourd'hui à penser à MOI avant n'importe quoi d'autre. 
Alors si je dois mettre de côté certaines choses que j'estime pas très importantes à signaler pour vivre tranquillement, aujourd'hui je le ferai sans hésiter. Enfin, à condition que ça ne jouera pas sur la suite des évènements.
Est-ce manquer de principe ? je ne sais pas.
Ce qui me rassure au delà de tout, c'est que je ne suis pas seule à faire ça. 
Et j'ai envie de dire...ça dérange personne !

Yo quisiera amarla - Aventura

PS : je suis dingue de ce titre <3, Bachata les enfants, Bachata !!