31 déc. 2012

Sacrifice du mouton dans la baignoire


J'aime sous-entendre que je suis le mouton noir dont personne ne voudra, et qui finalement aura sa gloire lorsqu'il verra le troupeau blanc moutons s'amasser à la pointe d'un rocher sans l'avoir anticipé pendant qu'il se diront "il avait raison" (Laissez moi rêver). Le mouton le plus rapide n'est pas noir, il est blanc. Et ce sera le premier à se jeter dans le vent. Et pourtant il aura tout planifié auparavant sauf la chute, évidemment, trop loin de se douter que tout cela pourrait lui arriver.
"Si tous les moutons blanc suivent la même direction, se dit-il, c'est que ce doit être la bonne direction. Et si je suis le 1er, je sors gagnant
Ouai... Et bien je pense qu'on ira très loin avec ce genre de leitmotiv primaire. 
Pardon, mais je trouve ça tellement basique, presque esprit simple. 
Bordel ce que ma vie serait chiante si ça s'arrêtait à là... 
Je tords le cou aux idées reçues mais aussi aux bergers et à leurs cerbères, qui guident leur troupeau d'une manière loin d'être prophétique, au contraire. 
Maître de tout et maître de rien à la fois, je souris souvent les gens voir un rien matériel les combler. 
Vous me trouvez hautaine ? 
Alors pensez à vos réactions quand vous pensez avoir mieux réussi votre vie que les autres. 
C'est lamentable de croiser ces gens coincés dans leurs références, assez vides et superficiels finalement, un genre " Grande gueule, Je détiens la vérité. Toi tu ne sais rien." Ces gens qui se lèchent l'oreille et qui s'auto-déclarent Dieu parce qu'ils ont trouvé comment bien sucer le boss ou les pigeons. 
C'est marrant, on entend plus "brebis égarée" mais pas "moutons égarés". 
Mais pour le coup, les deux le sont. 
Je leur souhaiterai bien que Dieu leur viennent en aide, mais ils se prennent déjà pour Dieu...

30 déc. 2012

Entropie de vie

Je reste persuadée que le désordre est le sens originel des choses,
c'est l'état naturel par défaut. 
L'ordre n'est pas ce qui nous arrange mais plutôt ce qu'il devrait être. 
C'est une conviction que j'ai. Tout comme je pense que les personnes qui ne supportent pas "l'ordre naturel" ont été déformés par l'éducation à "ourlets", comprenez rigoriste et prudent. 
Il n'en est pas moins que ce désordre insouciant reste dérangeant et par la même occasion, perturbateur de bonne conscience. Merci alors la bienséance de nous donner autant de fil à retordre pour respecter ces lois de merde sur l'organisation méthodique d'un ensemble d'idées qui finalement appartient à ancrage sociétal, comprenez lavage de cerveau. 

Pour en revenir à notre...fond de discussion, l'arme principale reste le temps. Et c'est seul lui, qui donnera l'ordre des choses dans votre vie. Il faut laisser les choses s'installer dans l'ordre qui vous est destiné, le prendre tel qu'il est. Vous ne contrôlez pas cette entropie. Et c'est un ordre qui conviendra à ce que vous êtes, aux décisions prises pas à ce que la société impose. Ce sera un désordre aux yeux des autres mais ce sera votre ordre à vous. Autrement, je pense que c'est aller à l'inverse de sa nature. Et une entropie forcée revient toujours à son état initial, le désordre, jusqu'à ce que vous l'assumiez.


28 déc. 2012

Sans aucune relation

Je repensai à mon oncle puis à mon grand-père qui nous ont quitté il y a quelques années (paix à leurs âme). C'étaient des hommes bons, pieux, toujours assis auprès des pauvres et toujours à dispos de leur proches. Si je garde bien une chose c'est leur insolence auprès de leur femme lorsqu'ils ne respectaient plus leur position de "notables". 
Mais j'ai l'impression que le temps passé auprès d'eux n'était pas assez long.
Finalement les souvenirs s'effacent peu à peu. Ils sont partis tranquille, une vie longue tout de même derrière eux. 
Je me rendis compte qu'ils n'avaient rien laissé de mauvais, ou tout du moins, je ne retenais d'eux que du bien qui au fur et à mesure du temps s'estompait.
Je me dis alors que ce serait si simple si les blessures pouvaient s'effacer aussi de cette façon, les gens qui vous ont fait du mal... NE serait-ce pas plus simple si ils disparaissaient de la même manière? 
Je me posai aussi la raison de cette question, et pourquoi en arriver à ce que celle-ci me traverse l'esprit.
La vérité c'est que je pense que la plupart des personnes sont comme moi, et se demandent ce qu'ils ne feraient pas pour larguer les boulets trop lourds et douloureux qui encensent leurs larmes et leurs peines. 
Sauf que les êtres qui vous sont chers, qui vous aiment et qui vous quittent le font dans le bonne conscience en quelque sorte, ils vous laissent avec les bons moments. Alors que les bourreaux morts laissent un sensation de malaise, sans bonne conscience, avec toujours des comptes à vous rendre. Ils partiraient sans délier le lien de mal qui vous unis à eux et qui serait alors indéfectible à jamais. Alors être lié à l'éternité à un défunt par le mal n'est-il pas pire fardeau que celui que vous vivez ? 
C'est ainsi que je compris pourquoi le temps m'a été offert de patienter et pourquoi la patience m'a été offerte pour aimer et pourquoi l'amour m'a été offert pour oublier. 

Libre à chacun de savoir ce qu'il advient du reste, de la suite, ou de ce que vous voulez.



18 oct. 2012

Une date passée



The last time - Gnarls Barkley

Je reprends oui et non du service.

Il se trouve qu’en août dernier, le blog passait ses deux ans le 7 ou 8 août (enfin une date dans ses eaux là). Et oui, un blog peu actif et hop ! on rate la date…
Un blog qui aura finit par  exclusivement afficher des textes, alors qu’il avait commencé avec des vidéos… Heureusement que je m’étais donnée une trame large. Mais me connaissant, je m’en doutais un peu.
Je suis un peu de ceux qui passent l’expérience pour laisser se dessiner le chemin.
Finalement, je suis bien contente de l’avoir créé ce blog. L’écriture ou l’expression écrite a cette chose qui vous aide à mieux savoir ce que vous voulez. Posez vos mots sur un papier et vous verrez que même dans le désordre, ce sera toujours plus clair que dans votre grenier cellulaire.
Mais je ne l’ai pas seulement fait pour cela. J’ai des amis très proches qui m’avaient suggéré de le faire. Et je suis aujourd’hui très contente aussi d’avoir eu leur conseil et surtout leur soutien parce que finalement si ce ne sont pas vos amis qui vous soutiennent, qui donc le ferait dans cette démarche ? La question reste ouverte…  
Enfin, mes amis et mes proches je leur en suis plus que reconnaissantes (mais ça, ils le savent déjà ;) ).

A l'opposé, je sais que tout ce que j’écris n’est pas du goût de tout le monde, que tout le monde est loin de partager à chaque fois mon avis ou ma façon d’écrire et que ce dernier reste particulier. C’est surement ce qui donne un côté singulier à ma personne.

En ce qui concerne ma vie, je tiendrai un discours tout aussi particulier.
Je dirai que ma réflexion sur l’actualité est placée dans un autre paradigme, que des sujets tels que la laïcité, les fondements économiques du monde font partis des sujets qui me mettent hors de moi. En revanche, je souris des gens qui s’insurgent des médias et du format de leurs actus sur les étrangers/immigrés/basanés/colorés (etc..) particulièrement. Je m’arrête un peu dessus. Ce discours m'a beaucoup trop gonflé. Je m’enfous du blabla tenus par les médias à ce sujet, mais vraiment je m’enfous parce que ce message brouille le message principal de la précarité (qui soit dit en passant, reste encore à prouver) et d'autres aussi . Ça fait parti des lois de la communication, les signaux subliminaux. 

Puis de l’autre côté, vous avez des personnes qui, contre la capitalisation, vont s’endetter ! Et oui ! Et ça l’état le sait et elle sait aussi que les salariés se tairont parce qu’ils n’ont pas le choix! Alors comment être crédible sur les convictions syndicales quand ces mêmes personnes vivent dans le paradoxe capitaliste. Lutter contre un dogme dans lequel on vit, c’est limite…Et vous avez de tout dedans, des cadres, des ouvriers etc… toutes les classes socioprofessionnelles y passent (C'est là qu'on parle de "système qui se retourne contre toi, blablabla..."). 
C’est dire, l’efficacité du discours économique… En même temps, en sachant cela, est-ce qu'on peut les blâmer... Et puis bon, on est tous un peu trempé dans ce capitalisme, qu’on le veuille ou non. Mais on remarque bien que les notions de possession, de bien matériel et de confort sont devenues essentiels au profit des fondements d’humanité et de valeurs bien plus solides….

Je m’emballe un peu, c'est vrai. Mais je n'affirme pas que le monde entier est ainsi  qu’on s’entende bien. Ce que je regrette juste c’est que ça devient banal.

Alors voilà, vous avez des gens qui se pensent au-dessus de la moyenne parce qu’ils pensent que l’uniformisation intellectuelle et culturelle (en d’autre terme, la laïcité : on « supprime les différences et tout va bien ! ») c’est la clé de tout, ceux qui s’enfoncent dans l’anarchie économique et qui partent du principe que la capitalisation "c'est comme ça tu peux pas faire autrement". Il faut juste comprendre que l’objectif est de mettre toute une société dans un même sens. Si tout le monde possède la même configuration alors la capitalisation aura tout gagné. En attendant, réjouissez-vous ce n’est pas tout-à-fait le cas (quoique…), des moutons noirs subsistent et je suis bien contente qu’ils soient là.

Tout ça pour dire que si on se donne une chance de penser autrement, sortir de ce dogme, sans avoir peur de décrocher de l’autre côté, les solutions alternatives viendront à nous. Juste PENSER DIFFÉREMMENT.
La main « invisible » d’Adam Smith existe toujours, sauf qu’aujourd’hui elle n’est plus régentée par l’ »invisible » d’antan.

Il y a long à dire sur ces sujets et même de quoi alimenter longuement le blog. Et évidemment, c'est bien plus complexe (et pas compliqué) que ça.
Mais ça ne me parle pas de donner une direction politique telle qu’elle soit. Je n’ai pas envie de recevoir des anticapitaliste ou des capitalistes en visite ici, ça ne m’intéresse pas si c’est dans le mot clé. Et puis je ne suis ni dans l’un ni dans l’autre, soyons clair. Ni même, des syndicalistes, ou de quelques partis politique que ce soient.

Voilà, tout cela est le fruit de réflexion. J’ai beau être bohème, je reste rationnelle sur pas mal de choses, peut-être même plus que certains, pour ceux qui me sentent hors du système blablabla…

Je reste persuadée qu’il faut éduquer le monde (les jeunes surtout) en montrant un maximum de différences, pour les comprendre et les connaître, tout simplement. L'unité, c'est l'être humaine, certes mais selon notre environnement de vie, nos convictions, etc. nous sommes différents. Alors pourquoi continuer à laisser à la porte ce qui nous a construit alors que cela pourrait être un appui pour la civilisation. Et puis ça fait parti de sa propre personne. Et là, peut-être que dans un premier temps, l’appréhension de certains à l’étrangeté sera moindre.   

Le monde, la Terre, l’Humanité, les Hommes me passionnent. Je continue de croire en la nature humaine.
Je pense à l’avenir, à mon mode de vie, à ce que je voudrais et ne voudrais pas. Une grande part de spiritualité traverse toute cette réflexion, et tout cela loin d’une vie malsaine. 

Au fond, je vous en souhaite tout autant, vivre selon vos convictions avec vos proches.

Sur ce, bon anniversaire au blog avec 2 mois de retard…
Ce n’est pas encore le réveillon du jour de l’an, mais je vous souhaite beaucoup d’amour, de lumière, de réflexions utiles, de passions, de vie, d’expériences, de cœur, de famille, d’enfants (lol). Bref, beaucoup de belles choses diverses et variées qui ne sauront qu’enrichir vos "moi" et votre entourage.


Ten.


20 sept. 2012

« Chérie… Je voudrais te dire quelque chose… »



------------

Noir humain, sentiment large et étreint par l’immensité de sa rareté.
Sa superberie s’oppose au panaché de fausses idées et de clichés. 
Enclin à lire le message du sublime, 
ce sera nous dans la plus grande ivresse et la plus belle et douce étroitesse.
Choisissons donc la minute, juste une seule, pour vivre avec les éplorés, 
peut-être même pour leur montrer que chose exceptionnelle est arrivée. 
Sûrement larmes aussi couleront sur nos joues, mais à la manière d’un jubilé.

C’est la foi en l’Immortel qui nous consacre.
Alors nous sacrerons la minute qui suivra à notre façon.


Eléments indissociables comme l’eau adore la terre. 
Et pleins d'autres choses aussi, comme nous, laissés volontiers sans définition.

D'une justesse extraordinaire,
Un mot pour tout dire...
Alors...

Enfin, nous avons conçu l'Amour.

------------

Imaginez alors ...


---------------

N’oubliez pas, j’ai donné envie de moi et j'ai envie de vous.
Moi et vous dans les bras de nous, attachés aux circonstances du lieu et du moment.
Pas un jour sans doute, sans émotion, sans voute de votre protection.
Petit son de bonheur, 
surement la note la plus délicate à jouer et jouer si justement par vous donnant du nous 
dans l’éclat sur la ligne divine du destin.
Moi et vous, un tout, un tour, juste totalement pour.

Test de l’être, juste un univers, un seul : 

Nous. 

Jorge Ben - Taj Mahal (1972)

PS : ce son me rend dingue ! je partage !
---------------

20 août 2012

Avant J’étais belle. Mais ça, c’était avant…


Je viens de changer ma photo facebook. Mais ce que vous ne savez pas, c’est que j’ai du prendre près d’un mois et demi avant de trouver une photo qui me plaise.
Oui bon je suis indécise mais c’est tout de même quelque chose qui m’a interpellé. Surement cette dernière année avant le passage à la trentaine…. Je ne sais pas, j’en sais rien.

Et puis j’ai repensé à pas mal de choses et d’autres et j’en suis venue à penser comment à, à peine 30 ans, on trouve le temps de faire autant de bilan de sa propre vie ?! 
On devrait être occupée à pleins de choses, foyer, boulot, vacances, factures… 
Comment en fin de compte en près d’un siècle, on s’est retrouvé avec du temps libre, du temps à penser, à faire bilan ? 
Comment ce décalage s’est formé ? 
Comment ce laps de temps s’est retrouvé là, trop tôt et au mauvais endroit, ce temps qui nous donne matière à nous divertir dans un peu tout et n’importe quoi la plupart du temps, sauf dans quelque chose d’utile ?

Je reste évidemment convaincue que la réponse se trouve dans la vitesse à laquelle on vit, trop rapide, une vitesse qui anticipe la vie, les évènements aussi avant même qu’ils ne se fassent désirer..Et parfois même que l'on serait susceptible de rater ou pire, que l’on occulterait complètement et volontairement parce que l’on pense maîtriser les éléments, avec ce trop de confiance en soi qui amène les regrets… Bref.

A écouter le discours de certains, ta vie c’est un programme et c’est géré via ton serveur cérébral blablabla… Je tire un peu le délire par les cheveux mais c’est surtout pour souligner qu’on perd de vue l’humanité et qu’on a beaucoup tendance à penser qu’en maîtrisant sa machine on peut maîtriser sa vie privée. Ce genre de report inconscient dont beaucoup sont totalement.... inconscient.
Bon, je ne suis pas là pour donner moral et je ne vais pas non plus anticiper la réflexion générale parce que j'aurai long à dire... 

Mais pour finir, je dirai que ma pensée du soir serait de ne pas vivre trop vite. Ca permettrait déjà dans un premier temps d’arrêter de penser à un peu tout et n’importe quoi, sauf à quelque chose d’utile… 
Et le reste, on verra plutard, bien évidemment !



25 juil. 2012

L’idole du Diable



L’être rosé au galbe de nouveau né, brille dans l’œil du Névrosé.

Lui, le Rouge-gorge maudit, l’oiseau malade de tous les ennuis,
S’est décidé à placer pierres et clous pour piéger l’innocence
D’un être dénué de mauvais sentiment.
Porter alors une conception aussi belle et raffinée, parfaite même de douceur dirait-on, 
pour enfin la mener à sa perte, reste sa principale occupation.
L’enfant saint sourit et rit à ce mécréant, bon serviteur défunt sous l’arrogance.

Son vent brûlant a chassé le ciel de bonnes étoiles pour habiller celui d’un futur être parfait.
C’est de loin que le Diable regarde, de loin qu’il admire les membres et la proie Candide mouvoir, de loin qu’il se régale déjà d’avoir bientôt pour acquis un nouvel esclave, un jeune damné.

Le spectacle fascine les yeux du Pourpre à la fourche et la tragédie semble être entrain de se tracer…  

Il ne s’agirait que d’un échange de mauvais procédé.
Ce que les anges prennent, le diable les jalouse. Alors il traine sa poudre pour arroser 
et récolter de nouveau sa destruction… 
Les hommes parleraient d’une malédiction.

Ô Candeur, 
Et quel meilleur sujet qu’un enfant pour que le Diable mène à bien sa mission…

24 juil. 2012

L'âme d'une saison


----------------

Les chardons de mon cœur volent sur les fougères d’accident
Les pruniers dissidents enchantent les lueurs des amants
Et la nature d’unir le tout dans un bain d’encens

Si douce herbe du futur, gazon de sang
L’hiver ne sert qu’à vous éteindre
Et notre été de vous étreindre

Système divers, couleur étoile
Cela n’existe plus.

l'âme d'une saison

Le temps change comme ces temps changent
Le climat danse dans l’anse de notre air pollué.

Variation d’un printemps vagabond,
Abonné à la tristesse de sa météo

Ce que l’air amène, nous le digérons.
Et peu importe que cela amène confusion.

Mon automne de nostalgie
Berce l’après-belle illusion.

Verbe d’un temps, verbe de tout temps
L’action est médisante car cela reste notre temps.

----------------


2 juil. 2012

Une beauté


Le coton blanc s’ennuie. Il est de sa couleur généreux mais son lin est terni.
C’était une mousse autrefois, 
saine et délicate sur laquelle maux et poèmes s’asseyaient en son creux.
C’était une baignoire de plaisirs comme une gourmandise que l’on partageait à deux.

Son teint et sa matière ne sont pas communs telle sa position, entre Terre et Divin.
Lui, c’était aussi sa lumière en nuance couvrante la nuit et nouvelle au petit matin.

Il était établi qu’il serait sur l’immensité du monde adossé à la vague bleue, tranquille, 
perché sur des scintilles et image changeante à l’infini.

Il voile son ami le plus chaleureux, et on ne parle plus de lui.


Il était beau, Nuage, porté par ses vents orgueilleux et pressés.

Aujourd’hui, il est gris. 
Il n’amuse plus sa galerie, son triste berce nos insomnies 
et nos larmes ne s’en portent pas plus mal.

C’est son sort, c’est un fait et il n’y a aucune morale.



28 juin 2012

L’idole des anges


Martyr d’une vie, il est la chair et le sang d’un arrangé.
Il ne fut pas désiré comme il ne désirera jamais la paix.
Il reste sous cette guigne, persuadé d'être persécuté par le monde entier.
L’amour lui semble inexistant, lui, plus capable de tâter un seul bon sentiment.
Neuf bon mois porté, aujourd’hui il maudit ses aînés. L’amour d’une mère ne fait plus effet.
Les tourments de la vie l’ont embarqué sur un fort loin, très loin.
Le sens du mérite s’en est estompé, emporté par son jeune âge et sa liberté.
Et la folie le saisit et l’embrase violemment quand partent ses acquis.

Il est dans l’arène agressive de la vie, perdu, désœuvré…

Alors, ces oiseaux blancs pleurent et ils aiment pleurer de voir le fardeau d’un passé porté avec douleur. Ces anges savent, ce dont il ne pourrait jamais se douter. L’artifice du nuage blanc cache sournoisement cette masse sur ses épaules.
L’agneau d’un jour a donc bien changé. 
Ce cœur tendre et amusé récupère surement toutes ses mauvaises actions pour enfin les achever.

Regards désolés, l’âme douce à jamais masquée, un être désarmé, un sentiment d’impuissance…

« Reviens.»

Mais les anges s’acharnent et l’attendent dans l’impatience.
L’idole doit-elle prendre sa place, comme toutes les autres idoles….


Une chose est sûre : nous savons tous que les anges repartent toujours les bras lourds... 



31 mai 2012

Pas Celle-là...


« L’horizon est loin, comme toi et moi. Il ne se dessine plus. 
Les traits devenaient irréguliers et corrompus. Il fallait donc y mettre fin.

Soupir de déception, languir d’attente pour atterrir sur l’absurdité du destin, 
c’est donc cela qu’a toujours été notre dessein commun.

Une chemise en auxiliaire, la nécessité de te dire ces quelques mots ne s’est jamais fait prier.
Une sorte d’allergie surement m’a fait fuir et cela pour de bon. 
Assez des yeux collés, des larmes anesthésiques, de gorge irritée.

L’aura d’un meilleur futur s’est laissé entrevoir…. Et je l’ai vu.
Je l’ai saisi fort, aussi fort que j’ai pu.
Certains étaient rompus à l’exercice. Moi je ne l’étais pas.  
La nouveauté du genre m’a prise dans ses bras. Et j’ai dit « Oui » de suite.

Bon sang ! Que c’est bon de vivre !

Mon évidence n’est pas la tienne mais celle d’un autre. Et son univers ne se simule pas, il se vit, comme toi et moi nous aurions pu vivre.

Tout ce qui semblait inconcevable, aujourd’hui se conçoit parfaitement.

La douleur est un concept moral comme la joie et l’espoir peuvent le devenir.

Ça ira, ne t'inquiète pas, tout se passera bien. Tu verras, je ne suis pas celle-là... »


Devil's halo - Me'shell Ndegeocello


22 mai 2012

Elle non plus


Elle embaumait mon esprit comme on embaume un mort, pour maintenir le corps 
du souvenir et laisser agir le défunt plaisir.
J’approchais près d’elle en trajectoire d’orbite, un peu comme ce satellite 
proche de l’équateur ou des tropiques 
et éloigné par le froid des deux arctiques.

J’aimais, elle peut-être, le mystère surement. 

Elle me voyait à travers le brouillard. 
Elle était comme ce phare, 
brillant, attirant, captivant. 
Elle créait alors cette substance qui alimentait mes veines et irriguait mon imaginaire, 
cette part que je travaillais à taire. 

Il y a cette chose poétique, 
peut-être trop romantique, 
qui me poussait à croire que ce n’était que symptomatique 
et que rien d’aussi pathétique 
ne pouvait arriver.
Alors, j’ai laissé tomber, 
rêves, cauchemars, 
chimères, prédispositions illusoires 
dans des limbes de cotons 
placées dans des terres ivoire, 
pour les confondre, les perdre de vues et ne plus jamais les revoir. 

Son nom reste pourtant dans ma mémoire. 
Une sorte de respect surement ressort de mon agonie. 
Inutile donc d’adosser mes sentiments aux siens, s'en est fini.
Même si tout cela est vrai, la chandelle a consumé tout le chanvre, la fumée s’est dissipée 
et tout est redevenu brut de réalité.
La figure est aujourd’hui statut et la stature de cette façade est violente.

Désormais, nous ne serons plus. 


17 mai 2012

Velours



--------------------

Petite grâce d’amour, petit être d’humour,
Tu as trompé tous mes mauvais jours.
Anonyme amant, petit être vivant,
A mes côtés pour plus d’un instant.
Petit fruit mûr, petit jus pur,
Mon goût pour toi s’est sucré sous le ciel azur.
Grande passion, sans fausse façon,
Tu as allié ma folie à ta raison.
Grande histoire, inattendu espoir,
Ma grande fierté c’est de t’avoir.
Grande pudeur, inconditionnelle douceur,
Je titre ma nouvelle ombre à ta lueur

Ce que les autres ne peuvent vivre,
Nous le vivrons pour eux.
Ce que les autres ne peuvent ressentir,
Nous le ressentirons pour eux.
Ce que les autres ne peuvent s’aimer,
Nous nous aimerons pour eux.

Ce qu’on appelle un monde à deux,
Et ce que prétendent tous, un monde dangereux,
Nous y vivrons bien amoureux.

Homme de satin, bel écrin,
Je pourrai encore t’écrire un dessin.
Petit maladroit, mais sain et droit,
Il n’y a que la vérité à laquelle tu crois.

Et cette vérité, toi et moi nous la connaissons déjà…

--------------------  


2 mai 2012

Bonsoir ou Bonjour

De retour ou pas de retour.. Je l'ai tellement noté que ça ne fait même plus d'effet.
Bon. Arrêtons donc un peu le ton de l'ironie. Enfin...
Je souhaitais simplement expliquer à vous, Chères Lectrices et chers Lecteurs, pourquoi très souvent du sarcasmes pouvaient éventuellement se glisser par accident bien-sûr, dans mes textes.
Il faut savoir une chose : je suis quelqu'un d'extra-sensible, parfois même un peu trop. Et il m'a fallu apprendre à gérer ça parce que plus le temps avançait plus l'empathie que j'éprouvais auprès de mes proches s'exacerbait. C'est devenu insupportable et pour moi et pour les autres.
J'ai donc appris à...en rire, tout simplement. Et c'est très efficace ! C'est l'évacuation la plus agréable jamais testé : pas de coup, pas de larme (sauf de rire), pas de méchanceté (enfin ça dépend de la susceptibilité de votre entourage)... Bref, c'est un truc magique pour moi et que donc j'utilise pas mal sur le blog, dans la vie de tous les jours et même au taf (ce qui passe plutôt bien, croyez moi).
Bon. Dans les derniers billets, il y a bien entendu une part de ce que je pense et qui est partagé par beaucoup. Mais il y a aussi et heureusement, pas mal de fiction et d’exagération. Mes excuses alors si j'ai pu heurter la sensibilité d'autres. Mais comme je disais, ça vient tout seul. Et si cela restait du récit, j'aurai appelé ce blog "Mon journal plus qu'intime". Et, ce n'est pas le cas.
Ah si, tiens, ce soir, j'ai envie de parler un peu de ma vie, de La Tunisie, du délit de faciès ou de plaque d’immatriculation que j'ai du subir là-haut pendant 10 jours. Je vous parlerai bien aussi de ma pote qui m'a accompagné et qui s'est pris encore plus de passion pour les palmiers (D'ailleurs, on attend TOUS son article sur le sujet :D ). Ah puis, je suis animatrice sur une radio locale aussi. Ah j'ai d'autres éléments forts qui sont entrés dans ma vie, des personnes qui croient en moi (très important) et qui partagent aussi mes valeurs. Mon cercle de gens bien s'agrandit. Et ça ne peut me faire que du bien !

Mais bon, ça se sera sur le prochain billet ! 

A suivre !

Le trouillard aux abois


Trouillard, trouillard… que dirais-tu de prendre un peu pour tous les autres ?
Ce soir encore, je m’ennuie et j’ai trouvé dans cette méthode un peu de plaisir à te décrire.
Aussi, me demanderais-tu d’arrêter de te blâmer. Je te répondrai « autant arrêter de respirer ! ».
Il semblerait que tu corresponds à un profil qui reviendrait assez, voire trop souvent. Les mains moites et la perte de langage, il suffit donc de peu de choses pour te repérer.
Trouverais-tu mon ton irritant… Je te dirai « tant mieux ! C’est un peu le but ». J’ai envie de te dire « ce sera au moins déjà ça de compris ».  
Je ne pense pas perdre autant mon temps. Bien au contraire, à cette heure-ci je n’ai rien d’autres à faire et je crois que ça ne pourra que te rendre service. Tu vois, je ne suis vraiment pas de mauvaise volonté. Prends au moins le temps de te l’avouer, ça ne te brûlera pas deux neurones (enfin je crois). Bon.
Je t’ai appelé trouillard aux abois, mais soyons franc, j’aurai pu t’appeler le « lâche », le « menteur », le « vicieux », le « haineux », le « rageux ». Et dans le contexte décrit, il n’y aurait pas eu de différence. Ah puis, évite de me qualifier de « parano » parce qu’entre nous, n’est parano que celui qui agit à ta façon ou celui qui crie sans raison.
Alors par contre, je te jure que je ne fais parti et n’adhère à aucune association à connotation féministe. 
Si si ! 
C’est dire à quel point toutes les femmes seraient capables de se rejoindre sur cette question.
Ok ok, j’arrête, c’est du lynchage un peu gratu… non en fait, c’est du lynchage légitime. Il faut juste le reconnaître.
C’est du tapotage pas méchant, hein ?

Allez, sans rancune ? 


1 mai 2012

Petit lecteur


Suite à une petite insomnie, j’ai décidé de t’écrire. 
Non pas que tu m’empêches de dormir mais j’ai décidé de me servir de ce temps d’éveil pour ça. 
C'est surement quelque chose qui n’est pas très utile mais qui m’occupe, surement à ta manière quand tu as cliqué sur la case « A chier : je fais mieux » dans le dernier article.
Je ne vais pas faire de long discours, vu la brièveté de ta critique sur celui-ci. Bon.
Tu m’excuseras aussi que ce poste ne soit pas non plus dans la ligne directrice du blog. D’ailleurs as-tu pu un peu saisir cette fameuse ligne directrice… Permets-moi d’en douter.
M’intriguerais-tu ? Vraisemblablement, oui. 
J’espère donc que tu t’en réjouis,  lecteur. Quelle gloire ! Un  poste en ton honneur… que dis-je à ta grandeur d’esprit ! Tellement grand qu’il s’est réduit à ne cocher qu’une case sans laisser d’avis.
J’attends donc avec une très grande impatience, 
ce « je fais mieux » qui me permettrait au moins de savoir si tu as lu mon article comme il aurait fallu.
Enfin, si tu n’envoies rien, ce sera pas très grave non plus, mais ça en dira long.
Allez, disons que ce soir tu m’aurais gaiement servi de défouloir.

A bientôt donc et Bonsoir à toi, petit lecteur ;).

PS : si tu as peur, il y a en bas à droite une adresse e-mail à laquelle tu peux m’envoyer ta petite lettre « d’amour » ;). 
PS 2 : pardon aux autres lecteurs pour ce poste différent.


27 avr. 2012

Douceur


Ce fut délicat, comme cette feuille au vent dans l’arbre.   
Un peu velours, un peu passion, l’arrivée croisa trop hâtivement le départ.
Ce fut bien court aussi. Des larmes de joies se virent bien vite effacées par celles des regrets.

Et si c’était à refaire…
A mon sang : l’eau nous sépare, l’air nous sépare, une heure nous sépare. Mais rien ne change. La couleur des embrassades s’illumine toujours de la même façon, intense, authentique et entière.
Source de valeurs, il n’est que dans les lieux dits trop matériels qu’on ne se respecte pas de cette façon. 
Sans sou, la nature humaine reste pudeur pour devenir l'entité la plus considérée.  L’orange se partage comme on partage un Bonjour. 

L’essentiel se préserve, et c’est suffisant. 

Arrive alors la fin. 
Le coucou nous porte déjà dans les airs, un peu comme pour nous porter dans une autre sphère, bien moins poétique. Un retour un peu amer, peut-être pour mieux garder les pieds sur terre.
On y repensera encore en se disant qu’on y retournera. La lumière de nos souvenirs restera douce et apaisante.


Le soleil de la bonne humeur vous salue lecteur !



4 mars 2012

A nos chuuuuts...



Lumière qui traverse les stores, nuit sèche dehors
Ce sera une nuit d’été comme celles dont on parlait

Hiver encore une saison portée,
Mais que nos deux corps ont rejeté.
Rebelles d’un moment, peu importe la durée.
C’est un divan qui nous aura fait voler
Au-dessus des blancs d’esprits
Piments d’Espelette, jamais rien d’acquis.
Ils n’ont d’or que ce qui n’est à autrui.

Envieux de nous, de nos deux âmes nues
Pas de silence à nos émotions charnues

C’est terrible comme j’ai oublié la couleur du temps.
Elle a disparu dans ton cercle restreint.

De toi à moi, c’est une fierté.
Non engagée, juste un fait.
Peut-être faux, peut-être vrai.

Pronostic avéré, tendresse désirée
J’en appelle à ceux qui fument
Les sentiments les plus acérés
D’arrêter au patch de l’amour
Ou même d’une simple liberté

Divine odeur, nature humaine
Une traine de douceur…

Et toi et moi et nous…

Et Cetera…


Plume blanche

Une fois, deux fois, trois fois...et encore une fois et toujours moins de foi et encore et encore...
Elle reste malgré elle cette proie simple, gaie et faible d'apparence, de tendresse et un peu comme ce chat au ton angora. Elle a aujourd'hui ces marques d'accidents domestiques, ceux d'un four ou d'un fer à repasser tombé sur le pied, d'avoir trop été dévouée. 
Ces stries d'usures augmentent un peu partout et dégradent un peu plus sa peau. 
C'est lourd et dur de solitude dans le temps, celui qu'ils comptent en minute et qui pour elle, se transforment très souvent en heure.
Elle ne partage pas cette douleur car elle reste exclusive. 
C'est que tout simplement elle pensait être utile à eux, à ces hommes, à qui elle a offert trop d'amour sans grand mérite, trop d'indulgence peut-être. Est-ce aussi surement pour cette raison qu'on lui rendra tout cet amour morcelé, toxique, amer et dénaturé.
Elle parait l'air d'un ange à bonheur, à ne penser qu'aux bien-êtres des autres. Au point même alors, d'en oublier le sien. 
Et c'est en cela qu'elle n'est pas un ange : elle a besoin d'amour et souffre de cette imperfection. Elle n'a jamais voulu de quelconques ailes divines qui justifieraient d'accepter tous le mal qu'on lui a fait.
C'est une femme, un être humain. Elle n'a pas cette auréole de sainte qui la rendrait irréprochable. 
Elle a juste le sourire généreux, disponible à tout moment. Mais aujourd'hui elle est fatiguée.

Et à son grand damne, la société dirait d'elle qu'elle est simplement desservie par sa nature...


26 janv. 2012

Une note trop haut


Ce sont des ombres, des gens qui dansent autour de nous, de vous. 
Ils sautent, chantent en langue critique, un air aigue, 
un peu désagréable quand le silence laisse passer leur « La ». 
Ce sont des satellites d’ambiance et bien sournois, 
ils captent et retransmettent la parole populaire ou sociale, alors difforme et agaçante en générale.
Et ça chante encore la louange blessante et dissonante.
A chacun de fuir ces petites vibrations de percussions étranges
qui claquent trop régulièrement à l’oreille.

Mais la musique est constante. Jamais elle ne s’arrête.
Et d’ailleurs, on la connaît tous.

Et c’est aussi la nature humaine…



25 janv. 2012

Rien d'étrange


Ce qui n’a pas de sens, ce qui part dans tous les sens,
Ce qui nous échappe et qu’on frappe dans l’indécence
Ce qu’on fuit et qui nous rattrape aussi,
Ce qu’on n’aime et qu’on n’aime pas parfois,
Ce qui nous gêne et qui nous plait à la fois,
Ce qui nous choque et qui nous bloque,
Ce qui est stupide et qu’on n’assume pas,
Ce qui blesse et qu’on ne dit pas,
Ce qui donne envie et qu’on supplie,
Ce qu’on envie et que l’on vit dans la jalousie,
Ce qui meurt pour redonner vie,
Ce qui part pour mieux revenir,
Ce qui manque et nous étouffe,
Ce qui nous manque et nous donne du souffle,
Ce qui semble opposés mais pourtant unis,
Ce grand silence dans un tas de bruit,
Ce qui nous ennuie et qui en fait parti,
Ce qui ne doit pas nous trahir
Ce qui brille et nous attire,
Puis rester et séduire,
Ce qu’on doit taire pour faire naître le désir

Un semblant d’incohérences, ils disent.

Cette histoire sans convention
Cette histoire sans vraie contradiction
Cette histoire pleine d’affection,
Cette histoire dans la bonne direction

Un peu, beaucoup, sensuellement,
Certainement comme tout, humainement,
Derrière les rideaux, secrètement.
Un baiser, des bras dans l’apaisement,
A la conquête de beaux sentiments,
Tout naturellement.

Juste d’apparence incohérente, mon ange.
Car toi et moi, je crois, que c’est un peu plus que ça…


21 janv. 2012

Ne t’inquiète pas, chéri.


Quand j’aurai supprimé tes amis et tes activités divers, ça ira mieux.
Quand nos nouveaux sentiments se transformeront en d’anciennes et usées habitudes, ça ira mieux aussi.
Quand tes coups bas et ta stupidité d’amour ne sentiront plus la rose fraiche, ça passera aussi.
Quand je t’aurai aussi tué pour oublier tes blessures et tes heurts, ça ira aussi.
Mais avant ça, j’aurai calmé ma rage. 

J’aurai repensé à toi et moi, à nous, à tes baisers et à ta douceur.
Ils m’auront aidé à passer au-dessus de nos imperfections et à retrouver l’homme que j’aime sentir près de moi, toi.
Enfin, ne t’inquiète pas mon coeur.
Mais n’oublie pas trésor, 
que nos imperfections sont faites aussi pour que la nature humaine s’améliore...