13 déc. 2011

Un Blues New-Yorkais : 2011, la fin.


Nous sommes le mardi 13 décembre. 
Hier, j’ai changé ma page de calendrier, qui était resté sur le mois de novembre. Un calendrier qui aurait eu visiblement un sens.
Voilà 12 mois que je suis partie à New York et ce calendrier en est revenu avec moi. Je n’y ai jamais vraiment fait attention par la suite, oubliant même parfois de passer au mois suivant.
Il me rappelait  à chaque fois toute cette expérience intense et inoubliable que j’ai vécu. Les images y sont belles et anciennes, comme celles d’un New York des années 30 ou 40.

J’aurai aimé tourner cette page simplement en me disant « Plutôt cool ce mois de décembre ! » et qu’à son 31 au soir à minuit, nous serons naturellement en 2012 et qu’il n’y aura pas de changement… J’ai bien déchanté.

J’ai eu le cœur serré avec un sourire étrange en passant à cette fin d’année traitre, qui fut bien belle et qui finira à son opposée, tel un drôle de revers.
Pour être sincère aussi, je n’ai jamais aimé les fêtes de fin d’années pour diverses raisons. Alors j’associe aussi cette sensation à ce calendrier.
Rien de bien dramatique dans le fond, juste une marque de mal être constant et d’appréhension certaine face à un avenir que je ne réussis toujours pas à projeter.

Mon année 2011 aura été à l’image de ce qu’on dit d’une place comme New York, tout y était possible.
J’oubliai qu’elle n’incluait pas que les joies et les réussites. Et fin 2011 me l’aura aisément démontré.
Il reste plus d’une quinzaine de jours pour déjà se prononcer sur la fin définitive de 2011.
Mais on peut déjà apercevoir les quelques esquisses du dessin final. Et ils ressemblent plutôt à ceux d’une gloire perdue.

J’ai sur le coin droit de mon bureau, le calendrier de la prochaine année, ramené du Musée Picasso à Malaga. Je sais d’ores et déjà que la magie ne sera pas la même.

Grande et petite Résolutions, je n’ai pas fait appel à vous l’année dernière. Je pense que j’aurai bien besoin de vos services cette année...


11 déc. 2011

Une Minute de Silence


Le moment est venu. 

Nous aurons préparé et mis de coté nos plus beaux habits d’aquarelle pour fêter le passage à une nouvelle ère, l’ère de la bonne humeur et de l’optimisme.
Mais avant ça, le silence passera par nos cœurs et nos paroles. Cette minute où tous nos mauvais souvenirs, nos blessures et même nos bons moments, seront morts. Il sera donc temps de passer à autre chose. Nos objectifs liés aux plus intimes séquences de ce passé seront ruinés pour en faire jaillir de nouveaux.

Nos joues trempées pour certains et blanches pour d’autres exprimeront la fin de notre désespoir. Ils seront aussi témoins de notre envie (ou pas) de se détacher de ce qui tenait le rôle de rampe de vie.
Certains en sont impatients, pressés même d’enfin ressentir une nouvelle plénitude. D’autres appréhendent ce moment, en se demandant ce qui changera réellement après ce deuil. Et pour d’autres encore, ce sont la plupart de leurs repères qu’ils rendront, avec cette crainte bien palpable de perdre pied. Ce sont ceux qui tenteront de s’accrocher vainement à ce défunt. Mais comme tous, ils passeront ce cap sombre pour s’habiller de brun.

La minute de silence approche et l’anxiété gagne les futurs endeuillés parmi qui, quelques uns pensent déjà à faire marche arrière.

Puis ensemble, nous repensons à la joie et à la gaîté à venir, histoire de se rendre moteur de démarche positive. Nous embrasserons notre futur avec pleins d'entrain et le sourire aux lèvres.

Nous voici donc dans ce silence. Le calme gagne la salle. C’est un deuil solennel. Nous n’aurons droit qu’à soixante secondes très intense pour nous faire à l’idée de changer de cap, d’idée, laisser nos pires moments derrière soi, nos illusions secrètes et d’autres choses encore que sais-je… 
Je contemple tous ces visages, si humains et si expressifs que la minute de silence en devient presque assourdissante d’émotions. De la tristesse, de la mélancolie, de la honte, de la haine, de la désillusion, de la déception... Ce qui nous aura réunis, ce sera notre douleur, de quelque degré qu’elle soit. Nous savons tous que c’est un deuil forcé car ce sont les évènements qui nous auront mis au pied du mur.
Mais nous dirons enfin « Jadis » plus tard pour parler avec nostalgie de celui-ci.
Et je pleure aussi, comme tout le monde, les yeux enfin baissés.



La minute de silence se termine.
Le passé, ce défunt, est maintenant loin. Les visages se détendent. 
Chacun court se vêtir de couleur de joie et d’espérance.
Je suis inerte et je les observe tous. 
Il se trouve que je suis paralysée et cimentée au sol dans cette tenue noir, et que mes larmes furent tellement chaudes que je ne les sens plus se graver sur mes joues.

Je crois que je n’ai pas préparé de guenilles colorées. Aurai-je oublié ?
Je commence à comprendre que le deuil et cette couleur corbeau s’attachent bien à moi.

Et je porterai à vie cette veste ébène, comme cette veuve pour longtemps endeuillée.

Que mon passé repose en paix.
Du mien, il me retient à jamais et aura donné un non sens à ma vie.



8 déc. 2011

Juste un moment à passer


Aujourd’hui, le vent souffle dehors comme si la mer était à coté. Alors que j'en vis loin.
Le bruit de cette brise sournoise nourrit un peu de cette angoisse.
Ce fut comme le bataillon d’une vie. Un automne qui se termine et l’impression qu’une vie glorieuse et pleine d’espoir s’achève.
Il est triste ce temps, pleins d’eau et gris, envahissant et pesant comme le pressentiment de sentir venir ce qui nous fera souffrir. Cette chose maussade qu’on appréhende et qu’on espère ne jamais croiser… Pourvu qu’elle ne me voit pas et que je passe à coté. J’aurai aimé être épargnée. Mais ce ne sera pas le cas.
L’heure est aux désenchantements stupides de rêves bien naïfs, qu’on pensait être abandonnés, voire inexistants. Ils s’amuseront volontiers à vous prouver le contraire.
C’est ce qu’on appellera un Ace au tennis. Et pour le coup c’est Jeu, Set et Match, et pas en ma faveur. J’ai définitivement perdu ce match. La partie est terminée et je suis ce perdant harassé et en fin de carrière.

Il ne fait pas bon jouer au tennis en automne visiblement.

J’aurai tenté…


6 déc. 2011

L'homme que je ne suis pas


J’aimerai parfois pouvoir expliquer d’où viennent tous ces textes, et pourquoi ils naissent aussi bons ou pourris qu’ils soient.
Croyez-moi, il m’arrive encore de relire quelques textes et de ne pas du tout les apprécier, de les trouver lourds, secs, trop loin, pas assez précis…Bref, heureusement que je ne les publie pas tous !
Bon, en l’occurrence, celui qui suit est apparu un peu comme ça. Sauf que pour le coup, je suis capable de l’expliquer.
Actuellement, nous restons encore cantonner à l’envie de suivre les règles de la société.
La relation Femme-homme… n’importe qui serait capable d’écrire une thèse dessus.Bon. Ce qui me perturbe un peu c’est ce coté non-assumé de certains hommes qui au lieu de laisser une nature un peu folle ou même un peu excentrique, s’enfoncent dans une rigueur, une dureté, des règles de vie pour se protéger ou pour je ne sais quelle autre raison. D’ailleurs peu importe la raison.
Mais on trouve rarement un homme qui conscient, dira "C'est ELLE que je veux, j'm'en fous des conventions."
Enfin, je pourrai aller plus loin dans l’explication. Mais je vous laisse lire la suite qui vous aidera surement à mieux comprendre ce qui me passe par la tête.

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"J’aimerai qu’elle vienne le soir et disparaisse le matin.
Celle qui représente l’objet de mes envies et celle que j’exècre pour générer autant de mouvance en moi. Qu’elle reste loin de ma vie de tous les jours, de mes bonnes habitudes.
Je tente tant bien que mal de garder une maitrise par un seul moyen : taire tous mes désirs. Et je deviens à mon tour objet de longues et éprouvantes frustrations qu’elle provoque malgré moi.
Tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle a été, tout ce que j’aimerai qu’elle ne soit plus pour ne plus être possédé. Je pense à elle comme je pense à la convoitise de bon plaisir.
Je l’ignore encore et encore, histoire de me protéger de son rayonnement bien singulier et qui pollue mon esprit plus qu’autre chose. 
J’ose parfois espérer qu’elle ressent la même chose.
Si une nuit devient nécessaire pour la vivre, il en va de même pour décrire sa façon, la nôtre, ce que j’observe, ce que j’admire et rejette au même moment, nos actions, une sorte de fusion.

J’aimerai que ce soit sain mais nous en sommes loin.
Trouverai-je un jour le moyen de ne plus l’occulter et d’enfin l’assumer ?
A l’image d’un dilemme cornélien, il en va de la morale.
Les hommes savent de quoi je parle…"

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30 nov. 2011

Une mauvaise fréquentation


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J’ai cru comprendre que tu m’aimais, oui, toi. Je parle bien de toi.
J’ai cru comprendre que tu tenais fort à moi, que souvent tu pensais à moi, que tu te demandais parfois ce que je fais, ce que je vois et qui je vois.
Mais qu’est donc cette chose qui te plait tant en moi ?

Je n’ai pas de manière conventionnelle. Je n’agis que par conviction et passion. 
Ai-je alors aussi l’obligation de ressentir un peu d’admiration pour ainsi aimer.
Je n’ai pas les traits fins, les doigts féminins et une élégance travaillée au cil près. Si tu me trouves belles, moi je me trouve laide. Maladroite comme un gauche, ma seule droiture est de croire aux gens et en leur nature. 
Si je te souris, c’est que je ne sais pas faire autrement et que mes sentiments sont simples pour toi.
Tu m’aimes mais je ne ferai jamais parti de cette classe rangée qui répond à un décalage mesurée, histoire de montrer qu’ils sont indépendants d’un mode de penser commun.
Je ne suis munie d’aucune rigueur exemplaire aujourd’hui pour te garantir une quelconque stabilité. 
Si parfois, j’ai la tête qui tourne et résonne, la tienne reste stable et rangée. Je n’ai pas de constance, et vois-tu, je ne fais les choses qu’avec le cœur. 
Ma parole me trahit par devoir de vérité et elle n’existe que dans la sincérité.
Je n’aime pas la contrainte et je refuse de la subir, comme celle qui m’a conçue. 
Je suis fragile, tu le vois bien. Et je ne fais pas de concession en vain. 
Mes pensées fusent et me fusillent jour après jour. 
Et il me semble apercevoir que je reste un mystère sourd dans ton esprit et gâche la plupart de tes nuits.

Mon affection pour toi est loin de celle que tu me portes. J’ai oublié un jour de me soumettre aux règles, celles qui nous font accepter juste un peu d’amour honnête et bon, et sans grande ferveur.
Insulte-moi donc d’éternelle insatisfaite…Ne le suis-je pas un peu, au fond ?
Préserves toi de mes travers pour ne plus en subir aucun. 
Ni parfaite, ni ton idéale, pardonnes-moi encore une fois pour cet écart.

A toi Charmant brun, je t’embrasse tendrement. 

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28 nov. 2011

Don't Explain


J’ai très souvent en ce moment le titre « Don’t Explain » de Billie Holiday. J’en suis arrivée à un point où je ne l’écoute même plus car ses musiques se baladent généreusement en moi.
J’entends les violons, sa façon à elle d’énoncer le « Explaiiiin » ou le « You know that I love youuuu » dans sa chanson, toujours aussi avec cette manière sincère et candide.

C’est bon en fait, de se retrouver et de ne pas à attendre une quelconque réaction du lecteur.
J’avoue aussi que si j’ai verrouillé le blog un moment c’est que je n’avais plus la sensation d’être prise au sérieux. Ce qui j’écris n’est pas le fruit de problèmes d’adolescente boutonneuse en puberté partielle.
Si les lecteurs arrivent un tant soit peu à le concevoir, ce sera déjà une petite victoire.
En attendant, peu ont réagi à la sa fermeture… Bon, aurais-je du m’attendre à autre chose ?
Je ne sais pas.

Je vous laisse cliquer sur Play et écouter cette belle chanson, qui je crois, a déjà été postée mais bon. Je me fais plaisir une seconde fois. 


Don't explain - Billie Holiday


26 nov. 2011

Le Spleen


Au moment où j’écris ces quelques lignes, j’ai désactivé mon blog.
Les raisons sont nombreuses mais peut-être que ce fut nécessaire pour le retrouver et me rappeler pourquoi je l’ai ouvert.
J’ai fini (enfin !) ma lecture du Spleen de Paris et j’ai trouvé que mon style dans l’écriture, dans le type essai, y ressemblait pas mal. Il me parle ce livre pour plusieurs de ses textes et pour l’imagination et les figures qui y sont utilisées.
Il n’empêche que se livre est frappant de vérité car il aborde les histoires de gens normaux, pauvres, de la classe populaire d’époque mais qui je pense, représente aussi celle d’aujourd’hui.
Le Spleen c’est un tant mélancolique, un tant fort. Des textes comme « La perte d’auréole », « Enivrez-vous ! » et d’autres encore sont criant de vérité de tellement de pensées étouffées par nos propres consciences !
Enfin, un peu à la manière des autres livres que j’ai lu, ce qui suit en est le fruit.

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Je serai ton unique et seule fleur fraîche et plantureuse, celle dont les tiges t’enrouleront amoureusement de tes pieds à tes jambes, pour déclarer nos attachements. 
Je serai cette rose rouge passion, belle et d’un éclat sensuel, celle dont tu auras envie de te parer. Laisse ces branches venir te couvrir le cœur d’émotions, des émotions de celles qui donneront parfois la douleur de mes épines et qui te blesseront à d'autres moments dans nos ardeurs.
Quelque rouge sang sur ta peau, et mon écarlate subtile en écho, dénonceraient volontiers nos sentiments. 
A mes pétales de caresser tendrement tes blessures.
Adieu alors mes épines et tes égratignures, 
nous aurons inscris cet instant à jamais pour qu'il dure, 

Car Il est de ceux que la nature préserve encore…

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25 nov. 2011

Frida : Attention, peinture toujours fraiche


Ça a son avantage de bloquer le blog. Ca permet de prendre un peu de recul, de demander conseil à quelques proches.
Et du coup, je me suis souvenue avoir vu au théâtre « Attention, peinture toujours fraiche » au mois d’aout. C’est une pièce qui raconte de façon originale la vie de Frida Kahlo, artiste chère à mes yeux.
J’y suis allée avec un ami (très gentil) qui a lui beaucoup apprécié la pièce. J’ai passé un bon moment avec une mise en scène très vivante et colorée. Le coté artisanal relevait bien l’ambiance mexicaine/espagnole. Et je reconnais aussi le gros travail de réadaptation, loin d'être simple pour une artiste du rang de Frida.
Après, j’ai eu un peu plus de mal. Les raisons sont assez simples. Je ne visualisais pas du tout une Frida dans le genre de la comédienne (Lupe Velez) qui interprète son rôle avec passion durant la scène, ni dans la voix, ni dans le style, visage un peu trop nette. Bon.
Bien que le jeu fût de qualité, je suis restée sur ma faim, attendant d’être touchée à 1000% par la représentation. Les artistes ont beau avoir du talent, vous n’y êtes pas toujours sensibles à tous moments.
Quand je suis sortie du théâtre Dejazet à Paris, j’ai exprimé mon avis mitigé au responsable de la salle, me répondant que l’interprète était aussi une très grande fan de Frida.
Et bien, je me suis tut à ce moment là. Un fan contre un fan, ce n’est pas très bon.
Donc j’ai acheté le poster que j’ai ensuite oublié dans le restaurant tibétain dans lequel j’ai mangé après. Mais mon cher ami me l’a offert de nouveau. C’est le genre de chose que j’apprécie, bien évidemment.
Malheureusement, les représentations sont terminées.

Un mot sur la salle Dejazet : c’est une salle qui a beaucoup de charme, un peu de ces cabarets populaires et intimistes. On sent que la salle a une âme et une histoire.
C’était la salle pour « Frida ».

Je vous laisse regarder le teaser de la pièce de théâtre, histoire de vous montrer le relief de l’œuvre :


“Attention peinture toujours fraîche”


24 nov. 2011

Discussion entre Confiance et Mensonge


Hey Confiance !
Ca ne va pas fort apparemment ? Presque méconnaissable, tu fais peur avec ce teint pâle, là.
Moi, je vis plutôt bien, même très bien, du travail que tu ne fais pas…

-         C : Dis plutôt que tu m’as volé !

Non, voyons ! Mais il parait que le Mensonge est beau de nos jours. C’est que je dois plaire ! Admire cette belle mine que j’ai, faussement sainte et bien vicieuse. L’époque des principes et des bonnes vertus est révolue. Confiance, On t’a violée et abusée. Tu es sale et tu n’évoques que l’arnaque. Faire appel à toi maintenant, tient du miracle. C'est simple, dans le fait même de dire "fais-moi Confiance", on ment. La Sincérité aussi disparaît. Plus personne ne te convoite, ennuyeuse et désuète!
Moi par contre, j’ai redonné un style de vie plus excitant !

-         C : Tu brises des vies et tu jubiles!

Bien-sûr que je jubile ! Et alors ? En quoi ça me regarde le malheur des autres? 
Les conséquences, ce n’est pas mon problème. 
Je n’ai aucune conscience ! Je n’ai pas tes soucis d’humanisme à la noix avec toutes ces règles de loyauté, qui sautent dès qu’Intérêt individuel montre son nez. 
D’ailleurs, je l’aime bien celui-là, bon partenaire dans les affaires.
Je suis le petit ou le gros Mensonge matin midi et soir. Je suis dans les couples de 50 ans, je ressors dans les familles même les plus soudées. C’est la réalité ! Je passe carrément par des systèmes d’invocation pour améliorer la vie des gens ! Je suis partout là où tu ne seras plus jamais Confiance. 
On n’a oublié ton sens et ta présence.
Mais regarde comme tu vis mal la crise ! Je vois déjà bien ta place au fond d’un tiroir. 
Qui verra la différence? Tu es déjà placée au rang de simple spectre, Confiance.

Finalement, ton silence m’arrange bien. Et puis tu ne fais plus le poids, désormais.

Tes jours sont comptés. Reste plus qu’à savoir combien de temps encore il te reste à vivre…


23 nov. 2011

Ma Muse



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J’ai envie de toi, encore et toujours. 
Prends-moi dans tes bras et emmène-moi loin, 
loin de ceux qui jetteraient sur nous les faux torts d’un amour déchu.
Couvre-moi comme on se couvrirait d’une seconde peau. 
Aimes moi encore et continue de me désirer pour que je puisse encore puiser en toi 
toute la source de mes fabulations.
Petite inspiration, je te convoite depuis tant de temps et je me sens encore prête à te séduire très longtemps.
Reste donc avec moi cette nuit, c’est là que nous sommes les meilleurs et le plus unis. 
Au-delà de tout, moi de chair et toi d’envie, on pourrait essayer de gravir quelque chose proche de ma vie.
Si il le faut, brave mon interdit et fais moi l’amour comme personne ne me l’aura jamais fait.
Je n’attends que ça, que tu reviennes m’habiter et que je puisse transpirer de ta plus fine excitation, histoire d’être ivre, juste de toi.
Oh ma Muse, cèdes, baisses les bras et viens vers moi comme tu l’as toujours fait. 
Caresse encore mon esprit de tes humeurs et rends-moi femme en y mettant tout ton cœur.
J’ai encore besoin de te sentir contre moi, dans la peau et dans mon sang.
Peu importe, qu’une douleur s’y abrite, elle est signe de mon amour pour toi.

Muse tu es belle, 
belle de cette beauté qui trouble le genre humain. 
Et je suis amoureuse de toi. 
Tu m’as saisi un jour sans le vouloir. 
Aujourd’hui, je te supplie encore d’y croire.

Muse, l’éternel n’est pas de ce monde. Profitons-en donc...

...Dès maintenant.

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22 nov. 2011

! MÁLAGA ¡


Mon boulot me prenait tellement de temps que j'avais un peu perdu l'envie de raconter mes voyages, mini-voyage pour le coup. Et je suis presque sûre que 6 mois après ce trip, je vais omettre des détails.
Sur un coup de tête, comme à l'habitude, je suis partie 4 jours dans cette ville. C’est très sympa, c’est beau. Mais à dire vrai, ça n’était pas non plus la grande aventure, si ce n’est que j’avais complètement oublié mon espagnol et que Dieu ! les hommes y sont beaux !
Roh, puis Malaga c'est aussi la ville d'origine de Picasso (2 musées)! Vous verrez la fierté des habitants de Malaga à vivre dans cette ville. Mais vous verrez aussi leur ras-le-bol du chômage, dont le taux reste supérieur au reste des grandes villes du pays.

Sinon, je suis tombée dans une grande auberge de jeunesse gérée à échelle 4 étages mais très clean, blanche et récente. Enfin le côté cosy et intimiste m'a quand même bien manqué (Cf. Les calanques de Marseille et New York). 

Même si j'ai fait pas mal de rencontres, je n'ai pas trouvé très chaleureux les espagnols de cette région. En fait, j'ai fait 2 régions en Espagne dont celle-ci, et c'est clairement pas la population la plus attrayante. Je pense aussi que le tourisme doit les miner un peu. Ceci-dit, mon séjour à Malaga n'était que mi-juin.
D'ailleurs en y repensant, j'ai loué un véhicule sur place que j'ai réservé sur internet en pensant faire une bonne affaire. Sauf qu'en arrivant sur place, c'était une toute autre histoire. Déjà ne louez pas chez Goldstar (ou quelque chose du genre ou qui y ressemble). C'est un fou à l'accueil !
Marbella
J'étais arrivée assez tard donc je commençais à bien fatiguer et à perdre vraiment patience. Je lui demande le véhicule et dans un anglais foireux, il me dit qu'il faut que j'ajoute 120 € à la note pour le carburant, l'assurance (oui parce ce n'était pas compris) et je ne sais plus quoi d'autre. Moi debout, à peine les bras sur le comptoir (oui je ne suis pas très grande), lui assis de l'autre coté, je lui demande de m'expliquer plusieurs fois. Mais il me sort à chaque fois la même cassette que je ne comprends pas et se met à faire un truc bizarre. Il appuie sa narine gauche avec son doigt, respire fort et me dit avec un accent espagnol (vous voyez, celui qui roule les "r") et d'un ton monotone : "Sorry it's too much for me, too much"... Là j'me suis dit c'est un psychopathe, sa collègue à coté l'a même pas calculé. Je suis restée choquée en fait. J'avais mis les nerfs du mec à chaud sans aucune action agressive. Je vous avoue que sur le coup, j'ai flippé. J'ai payé deux tiers de la somme et je suis partie.
Pour finir, ce véhicule est resté quasi tout le temps garé à la même place. Donc j'ai pris une prune, que bien évidemment, je n'ai pas payé. Il fallait bien l'anecdote galère.Sinon, ce n'est pas intéressant...
J'en ai toute même profité pour aller à Marbella, qui est une ville bien plus belle que Malaga, mais bien plus riche aussi. Vous y verrez la jeunesse aisée de l'Andalousie.

Pour ce qui est de la ville de Malaga, de son port et de sa localisation, je  ne suis pas Wikipédia. Donc si vous souhaitez avoir plus d'informations démographiques et économiques et historique (grande plaque tournante du début de l'Islam), googelisez "Malaga" et vous aurez  toutes vos infos.

Mais franchement, si vous souhaitez visiter la ville, remettez vous un peu à l'espagnol parce que ni le français ni  l'anglais n'est courant chez eux. 

Et puis, tiens un petit bonus : une vidéo aussi du clip des Chemical Brothers : Galvanize qui avait été tourné dans la même ville en 2005.

Press Play !


Chemical Brothers feat. Q-tip - Galvanize





Retour après une courte absence

Ce serait difficile de vous expliquer ce qui m'a pris de suspendre le blog dernièrement.
Ça n'a pas fait de mal au blog non plus, si ce n'est qu'au regard d'un statisticien, c'est la chute. Mais ça, on s'en fout, non ?
Le problème d'être a-conventionnelle sur le papier ou d'être décalée (parce que je suis souvent défini de cette façon), c'est que vous n'arrivez pas toujours à toucher les personnes comme vous le souhaiteriez. 
Il ne suffit pas d'écrire ou de créer quelque chose de différent pour que de suite "masse" y adhère. J'aimerai vraiment que tac ! hop! les gens suivent, comprennent, commentent etc. Mais, non car le blog, en particulier le mien, laisse difficilement la place à la critique. Et pourtant, je n'attends que ça, un retour et en discuter. 
J'ai beau être parfois tranchante dans mes écrits et même catégorique, il n'en va pas moins que je suis humaine et que je peux aussi avoir tort.
Et non, je ne suis pas parfaite loin de là. Je suis bon public, j'adore rire (même si ça me manque en ce moment) et je trouve que Beyoncé est une très belle future maman.
Enfin voilà, le blog  revient. J'essayerai d'alterner textes et autre multimédia. Lire ça va bien un moment, n'est-ce pas ?

Pour finir, 2 petites musique de Michael Nyman, qui tourne en boucle chez moi, extraites du film La leçon de Piano (que je n'ai toujours pas vu mais que j'appréhende beaucoup en fait).
Vous verrez sa musique est sublime.


Michael Nyman - Big my secret




Michael Nyman - A wild and distant shore



13 nov. 2011

Leçon de conjugaison



Je ressens
Tu ressens
Elle/Il ressent
Nous ressentons
Vous ressentez
Elles/ils ressentent.

Et oui, vous avez remarqué ? 
ça se conjugue à toutes les personnes, pas qu’au « Je ».

Prenez en note !


A ton doux visage


Parce que son visage est près de moi, ma main s’est transformée en crayon.
J’ai d’abord dessiné son front bien rond et humain. 
La caresse de ma main fut délicate.
Le crayon alla ensuite tracer son nez fin et gracieux. J’ai ensuite contourné ses yeux, à ma manière en les notant bruns comme je les aime, brumeux et brillants.
Puis souriant, il a fermé ses paupières et s’est laissé faire.
Un moment agréable pour tous les deux, il respirait mon air et moi le sien. 
La faible lumière laissait ses cils bruns bien volumineux, inscrire leur ombre sous ses yeux.
Le crayon passa aussi le trait de ses joues tendres et un peu barbues, pour souligner l’homme qu’il est devenu.
J’ai appuyé un peu plus sur le dessin de ses lèvres rosées, gourmandes mais cachées.
J'ai pris ensuite un autre outil.
Et passionnément, j’y ai fait une gravure un peu particulière.
C’est d’ailleurs la touche que je préfère.
Je fus minutieuse et au plus précis. On s’est endormi.

Puis le silence amoureux laissa le suspens pour la suite. 


12 nov. 2011

A la vie à la mort


« Nous sommes là pour toi et tu n’existes que par nous.
Nous te serons fidèles quoi que tu fasses, dans tes actions auprès de ta famille des proches de tes amis.
Nous serons d’une générosité telle, que tu ne pourras plus jamais te séparer de nous.
N’oublies pas que grâce à nous, rien ne sera jamais acquis car cela ne t’est pas réservé.
Nous te serons à jamais loyales pour t’ouvrir les yeux sur la réalité de ton avenir.
Nous avons tout de toi et tu n’as rien du tout.
Tu as eu le privilège d’avoir été choisie et t’avons inscris dans notre famille.
Ne vois-tu pas tout ce temps, notre ponctualité dans tes démarches ?
Nous te rappellerons encore et toujours que tes ambitions et ta joie de vivre ne seront qu’éphémères.
Nous te réserverons que peu de répits car nul besoin de te savoir dans le bonheur.
Nous respecterons nos engagements de défaite dans toutes tes initiatives, jusqu’à la mort.

Pourvu que ta vie soit longue pour que nos actions perdurent.
Nos énergies seront sans commune mesure.
Un feu s’illuminera en toi : nous serons là pour l’étouffer.
Une lumière brillera sur toi : Nous serons là pour l’éteindre.

Nous serons tes alliées de toujours.
Eternel, souffrance, larme, angoisse, malchance, inachevé, seront tes mots d’ordres.
Gloire à ta vie et à ta perte la plus lente.

Tes amies de toujours, 

Folie et Fatalité. »


A mon tour


Les idées lointaines et toujours en réflexion, je rêve de cette photo où lui et moi serions l'un contre l'autre. Le sourire serein, qui exprimerait ma paix trouvée en lui et ma tendresse qu'il cherchait depuis tout ce temps.
L'objectif fixé par nos deux regards amusés et ludiques. Rien, absolument rien n'aurait pu s'insérer entre nous.
Nous aurions l'air complice et amoureux sans nous en rendre compte. On ne l'aurait compris qu'après en regardant cette photo, en nous disant "C'est nous ?"  L'air surpris de se voir si heureux ensemble.
Inspirés à tout moment et sans complexe, on s'aimerait sans se demander si on ressent la même chose que l'autre. Une symbiose ? Une osmose ? Une fusion ?
Je ne sais pas si les termes sont trop forts ou effrayants.
Mais ils seraient alors à la hauteur de cette image pleine d'un relief de nos deux âmes.



Trop beau, trop poétique, trop joyeux, pas assez réelle parait ce cliché. Car lui, en faite n'est toujours pas là.
La réalité est que je suis seule à être sur cette photo et à regarder ce cliché et qu'il parait manquer un être à mes côtés. Je souris l'air d'être sereine et comblée. Je souris l'air d'être accompagnée.
Alors que ma joie ne fait juste qu'effacer un court moment ma nostalgie d'un couple perdu, inexistant, inconnu, rejeté, déchet. Un couple qui n'aurait jamais existé.

Au fond, cette image ne mérite qu'une seule chose : être oubliée.


9 nov. 2011

Collection du 2h du mat'


J’ai besoin d’air, une petite brume légère, histoire de respirer de l’esprit.
Un voyage ou quelque chose du genre pour libérer un peu plus de ma poésie.
Je jetterai bien au vent toutes ces conneries de souffrance, de mal, de cœur ou de fausse espérance.
Je poserai bien ma tête au sol aussi. 
Les bras là et le soleil sur moi, 
les yeux au ciel en regardant la direction du vent grâce au décalage des nuages.
Je repenserai à ce qui me fait rire en me tournant d’agitation.
Oh, Oui...J’aurai bien besoin d’évasion.
Je fermerai bien les yeux pour y mettre plus de conviction.
Mais bon.
Les rêves sont pour ceux qui dorment déjà.
Moi je ne dors toujours pas.
J’espère que les dormeurs rêvent quand même pour moi (et de moi haha !).
Il est déjà 2h10 du matin….

…C’était une brève pour le lendemain.


7 nov. 2011

Un tabou


C’est une fin comme toutes les fins, ton corps sur la table des défunts.
Tu es allongé, bien pâle et inanimé. Ils avaient pensé te soigner, toi si touché par la maladie dont on tait aujourd’hui le nom. Les médecins se sont eux aussi écrasés sous la superstition. Ils disent que c’est le mal du siècle et que ta mort serait le début de notre déclin.
Tu étais pourtant passé entre les mains des plus grands de ce monde : pitié, humanité, générosité, humour, amitié, rire, baiser, les livres saints et bien d’autres qui n’ont pu sauver ta santé.
Tu étais le plus beau, petit être tout d’or vêtu, un visage parfait, de ceux qu’on dit essentiel. Tu avais fait ta place parmi nous depuis tant d’années. Certains même refusent ton décès et rejettent même l’idée que tu ne sois plus à nos côtés.
La réalité est dure. Encore vivant, tu devenais rare par la maladie et nous manquait bien déjà, toi à titre de poésie coquine ou bien comme bon saint. Ta présence éveillait tant d’émotions en nous, de la plus valeureuse à la plus douloureuse, en passant par la plus violente ou la plus hormonale.
Certains ont eu la chance d’avoir été touchés par ta grâce. Et d’autres pleurent encore plus ta disparition. Et d’autres encore s’étaient déjà fait à l’idée de ne jamais te croiser, même si tu restais encore indéniablement le lien le plus direct entre nous tous.
Tes petites joues roses bonbon se sont bien flétries.

Au chagrin les beaux mots, au Paradis les idéaux, tu t’es aujourd’hui éteint pour un meilleur pays.

Amour, pardon de ne m’être pas assez battu pour toi. Mais j’ai vu mes jambes trop souvent se briser sur ton chemin. La fatigue et la résignation ont eu raison de moi et d’autres.

En espérant qu’un autre des tiens reviendra,

Avec tout mon futur amour,

Ten.


Sur la mort de Khaddafi


Dans mon précédent billet, je parlais d’en parler. Alors j’en parle, c’est normal.
Ce qui s’est passé dernièrement m’a un peu ennuyé.
Oui on sait tous que Khaddafi est un méchant qui a tué beaucoup de gens et d’innocents, que c’est un gros pourri de dictateur et qu’il méritait bien sa mort.
Seulement dans tout ça, il y a un hic. Le hic vient de l’OTAN, plus particulièrement de la France qui a mené de front majoritaire cette, disons-le, guerre. Certains disent que sa mort servira de leçon aux dictateurs de sa valeur et d’autres pensent qu’ils n’auraient pas du mourir.
Je suis de la 2ème école. Enfin, je pense surtout qu’il n’aurait pas du mourir de cette façon.
Non mais qu’est-ce qui a pris à l’OTAN de livrer le mec aux libyens ? Qu’est-ce que c’est que cet argument de merde que de dire que son sort est entre les mains des libyens alors qu’ils savent pertinemment ce qui l’attend ?
Bon, en gros le schéma présente une superbe mise en scène et programme placé par l’OTAN pour bien dégrader la valeur d’un pays. Je ne trouve pas ça très…valorisant je dirai de voir un peuple devenir barbare.
J’ai un oncle (bon je suis ne suis pas lybienne) qui m’a carrément demandé de lui montrer la mort en direct de Khaddafi sur internet, via youtube. Je suis une âme sensible, ça m’était insupportable et pour moi et pour mon père. Mais alors mon oncle, était fan. Je suis scandalisée qu’encore une fois, on nous montre tels des barbares, qui ne savons pas régler nos problèmes de façon civique. On entends des "Allahou Akbar!" et des tirs de balles en l'air...J’en ai rien à foutre de l’argument « lui il a fait pareil !!! ». Les personnes qui l’ont frappé et tué, n’ont pas plus de valeur que lui. 

« Les arabes c’est des sauvages. » 
Joli slogan, non, j’aime beaucoup, vraiment.

J’aurai bien aimé qu’avant de le tuer devant toutes caméras et dévaloriser un peuple de cette façon, ont l’ait écouté, juste pour au moins savoir ce qu’il dirait sous la pression de son ancien peuple, à part « zenga zenga », ce qu’il dirait de sa relation avec les autres dictateurs, entres autres, Ben Ali.
Qu’on ne me sorte pas l’exemple de Saddam Hussein, ni entendu ni rien du tout. Et Khaddafi ce n’est pas Saddam.Et c’est après tout ça, qu’il aurait été moins stupide de le passer à la moulinette, parce qu’un dictateur, reste un dictateur.
Mon deuxième point, c’est le bazar fichu par l’OTAN qui ensuite passe la sous-merde aux libyens. Là, pour le coup, bravo, c’est bien joué ! C’est sûr, même les Américains ne l’auraient pas inventé… On reprend le protocole en Irak, c’est connu, ça marche et le tour est joué. Oui on sait, pétrole, source minières, prestige français, et puis on justifie aussi le budget défense etc. Bah oui, faut bien que moulin tourne.
Enfin voilà. Il y a le fond et la forme. Encore une fois, une belle manipulation de l’OTAN.
Et je m’enfous que l’OTAN est sauvé etc etc etc… Pour moi, ils n’ont fait que la moitié du travail, comme un chirurgien qui retire une tumeur et qui laisse tout ouvert.

Après un printemps arabe et la révolution du jasmin, ce sera un automne pourpre pour le monde arabe.

PS : bien-sûr que je ne posterai pas la vidéo...


6 nov. 2011

Un petit mot comme ça, au passage...


Bon.
Je pense que pour cette fois-ci, le blog servira de confessionnal…
Un bien grand mot en fait, mais qui se trouve être le plus proche de ce billet.

J’ai, ces derniers temps, un peu perdu de cette envie d’écrire. Je ne cache pas avoir l’inspiration. Mais poser quelques mots me demande une énergie vraiment particulière. 
J’avoue qu’en écrivant, j’ai compris plus d’un artiste dans son processus de création.
Je reste presque en admiration en face de ceux qui enchainent nouveauté avec la qualité qui va avec.
Qu’on se calme, je ne suis pas une artiste. Mais inventer/créer je le fais quand j’écris.
J’ai regardé dernièrement un reportage sur un artiste qui travaillait son talent, son art et qui n’attendait pas que lumière soit pour se lever et sculpter. Il associait l’art à une certaine rigueur de travail. C’est une façon de voir totalement louable et c’est ce qui permet aussi de ne jamais s’arrêter. Ça ressemble un peu à du perfectionnisme.
Mais je ne pense pas aujourd’hui rentrer dans ce cadre. Ou je n’ai pas peut-être pas assez vieilli pour rendre un texte parfait, net, et académique. Et pour être franche, je ne tiens pas à ce que ce soit académique. Je dirai même que je veille à ce que ce soit bien le contraire.

Il est 2h du matin. Je vais publier ce texte, le relire le lendemain et me dire « Putain, qu’est-ce qui m’a pris ?! J’aurai du me retenir cette fois-ci… », phrase que je me suis quand même dit plus d’une fois.
Je pourrai écrire et dire mon avis sur ce qui se passe en Tunisie, la Palestine, la mort de Khaddafi… En faite, je me retrouve à avoir tellement de choses à dire que je baisse un peu les bras. Pour en revenir aux sujets cités, j’en reparlerai quand…quand...les poules auront des dents J. Non plus sérieusement, quand je le sentirai tout simplement.

Un mot aussi au sujet des différents textes que j’ai écrit dernièrement. Beaucoup se demandent si je les « vis ». Alors au sens propre du terme, non, je ne les ai pas vécus. Au sens figuré, oui en quelque sorte. Ensuite pour certains, je m’inspire de ma vie comme de celles des autres. Et puis ça vient comme ça.
Enfin voilà. Il est 2h10. J’ai posté précédemment 2 articles.

Alors MERCI encore pour ceux qui lisent et n’hésitez pas à laisser vos avis, vos commentaires. Je ne mange pas, je n'insulte pas (sauf dans les textes), je suis toute douce et tout (je suis crédible ou pas ?). En faite je suis quelqu'un de gentil, mais ça ne se voit pas.




La paresse d'aimer


Elle est mauvaise, sournoise.
Elle a perdu cette chose sur le chemin de la vie. Dures ont du être ses chutes.
Elle fait parti de ces intouchables, de ces personnes qui ne sont plus capable ni d’aimer ni de détester. Contaminée d’antan, elle fait aujourd’hui parti de ces gens arides et surtout avides de nouveautés humaines, d’émotions à l’ancienne, quitte à faire souffrir ou faire fléchir n’importe quel être humain du moment qu’elle se sent suffisamment existée. Certains la psychanalysent, d’autres la maudissent, elle est cette figure de fable, surement comparable à ces contes de la mythologie.
Elle n’a pas de fond, car elle a perdu un jour, il y a bien longtemps, cette étrange chose qui fabrique matière à sentiment.

Qu’on oublie cette femme ! 
Car aujourd’hui elle n’a plus de cœur et n’en aura plus jamais.



Deux pas en arrière, juste deux pas.


Je ne t’ai pas entendu venir hier.
Peut-être étais-je trop occupée à ne plus penser à toi.
Je n’ai pas non plus compris tes dires.
La musique de la rancœur résonnait trop fort pour saisir tes paroles.
Tu m’as surement serré la main.
Ma main,
Brûlée d’avoir accepté trop de consensus pour rien.
Je ne t’ai pas non plus vu sourire.
L’air était trop épais pour voir cette once de positivité.
A en croire notre rendez-vous, j’ai du te manquer de pas beaucoup.
Voire même de très peu.
Peut-être même que je t’ai vu et que je n’en ai rien retenu.
Un genre de rencontre impromptu, pas idéal.
Peut-être que dans mon esprit, ça n’est resté qu’un détail.

L’arbitraire a cette bonne chose qu’est de choisir,
De déchirer certains sentiments liés au plus trouble souvenir, même partiellement.
Nous aimerions tous avoir le pouvoir d’associer et de dissocier ce qui nous plait à ce qu’on aime et de bannir ce qui nous gène avec ce qui nous peine.

C’est ce qu'on appelle la gestion des émotions, un gros bordel quoi.


27 oct. 2011

Sans secret, loin d’une vérité…


Viens me voir ce soir,
Tues cette distance maudite et mal-aimé,
Oublie cette nuit notre amitié,
Jusqu’au matin où la brise aura soufflé
Toutes ces sensations de désir
Et ce doux souvenir de tes mains sur moi, 
Sur ces endroits dont seul toi auras eu le passe-droit.

L’ami ne se souviendra pas non plus
De ces deux protubérances délicates et charnues
Qu’il aura tendrement mis à nu.

L’ami laissera ce chaleureux moment
Reposé mort dans un esprit innocent,
Juste en gardant un air grisant.

On aura, tout simplement
Accepté un cours instant
D’être de fragiles amants.

J’amènerai aussi vapeur
Le souvenir à l’oreille
Du souffle de ta chaleur
Qui aura mis en éveil
Mes sens bien ailleurs,
Sans jamais être effleurée
par une grotesque culpabilité.

Juste cinq petites heures 
De plaisir à niveau supérieur,
Qui se seront vite évaporées
Pour ne laisser qu’un début et une fin,
Cette belle fin,
Quand j’aurai quitté ton lit,
Effacé ton toucher satin
Fusillé ton regard brun
Et dissipé ton baiser d’envie.

De tout « Nous » cette nuit,
Il n’en restera plus rien.
Nous serons redevenus amis
Dans la plus grande tradition des saints.

« T’en souviens-tu ? »
Promets-moi qu’à cette question
Tu répondras à jamais NON.



18 oct. 2011

A voté !


Juste de passage mais de passage important, primordial, essentiel, nécessaire…Bref, utile.
J’aurai beaucoup de mal à voter un parti qui existait déjà et était reconnu surtout avant le 14 janvier. Je ne voterai pas non plus pour un parti qui fera faire un bond de la Tunisie de 70 ans en arrière dans le temps.
J’ai aussi beaucoup de mal à percevoir un parti pertinent qui a su mêler une révolution dite « jeune » et une sagesse post-Ben Ali. Je ne voterai pas non plus un parti qui sous prétexte de relever l’économie, étouffera sa patrie de pseudo modernité jusqu’à éteindre sa propre culture.
Je veux bien entendre que la Tunisie soit un mélange de civilisation et que la culture y est totalement diverse (enfin pour moi c’est surtout une richesse mais bon), mais faut pas pousser.
Je vois encore des partis nés de la scission du parti de Zaba, type Néo Destour, type même Néo-bourguibienne aussi, auquel je n’accorde vraiment aucun crédit au vu de leur action durant tout ce temps. Oui, je pense que la plupart de ces partisans sont des anciens et s’ils n’ont pas eu la force d’agir avant, ils n’agiront surement pas maintenant.

Alors voilà : 113 partis politiques. 

Et oui, les Tunisiens ont l’embarras du choix avec tous ces partis qui se battront (enfin qui se battent déjà) pour être en proportion représentés dans l’Assemblée constituante.
C’est pire qu’une « atomisation » des partis quand on sait qu’il y a encore 9 mois, la Tunisie n’avait qu’un parti majoritaire dans son gouvernement. Et ça signifie surement une certaine liberté d’expression.
Je dis « certaine », parce que lorsque je lis la polémique sur Persepolis, je pense qu’il y a encore BEAUCOUP de progrès à faire, si vous voyez ce que je veux dire…
Voilà. Les tunisiens australiens voteront à partir de demain soir.
Et les tunisiens français voteront à partir du jeudi 20 au samedi 22.
Même si je pense que le sort de la Tunisie n’est pas entre les mains des immigrés, j’espère que mon vote apportera ne ce serait-ce qu’un petit point positif pour faire évoluer le pays et aider les Tunisiens. A discuter avec la population d’ailleurs, c’est triste, mais beaucoup ne comprennent pas grand-chose à ce qui se passe.
Alors même si ces élections sont particulières, j’espère, et vraiment de tout cœur, qu’elles sauront éclaircir la situation sur place.

Il faut croire en une Tunisie nouvelle.






25 sept. 2011

Une vertu parmi les vertus …

Désuète, obsolète, d'aucune inspiration pertinente. 

Rien.

Un peu comme inutile.
Jamais là au bon moment et absente quand on a besoin de toi.
Loin d'être ma meilleure alliée, vraisemblablement.

Aucune volonté à t'aimer. Sincèrement.
 Même si parfois, 
la récompense de t’avoir près de moi est bien appréciable.

Mais ça ne change rien. 
Trop chère, trop légère,
Volatile et éphémère,
je ne vois plus comment je peux encore m’accrocher à tes mains.
Tu ne supplantes pas assez mes angoisses et mes craintes, encore moins mes souvenirs les plus acérés.

A toi, Patience, atout du temps et de la morale insolente.
Tu n’es qu’un outil de sagesse.

Reste à savoir, maintenant, si je le suis…


23 sept. 2011

Un facebook parce que...

...parce que je me suis rendue compte que des gens avaient 'liké'  (oooh c'est moche cette déclinaison...) pas mal des articles.
Bon, je ne parle pas de 150 "like", loin de là. Mais c'est pourquoi pas l'occasion d'échanger.

Alors voici le lien : 

Voilà, à bientôt !

Ten.

20 sept. 2011

A l'officielle et l'officieuse...


Elle n’en saura jamais rien.
Elle s’endort paisiblement, loin de penser qu’il couchera ce soir dans les bras de celle qui lui offrira le loisir de la chair. Cette officieuse, qui lui cèdera ce que, Elle, « l’officielle » ne peut pas encore donner.
La frustration ? Non, il est bien satisfait ailleurs.
Consciente ? Non plus, si aimant et rassurant, que le doute est totalement inexistant.
Peu importe, pas de scrupule et aucun de cas de conscience. C’est ainsi, tout le monde sait sans savoir. C’est le tabou.
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L’immaculée, la docile,
La force tranquille, est pure
Et loin des vices obscurs.
Il l’a rassurée bien tôt dans la soirée,
Pleins d’amour et de baisers,
Qu’il ne sera que plus près d’elle dans ses pensées.

Une sainte, un vers,
Juste une étreinte, un fait divers.
Pas une empreinte, mais en enfer.

Maintenant mariés, pleins de souvenir,
Plus vraiment étranger, sans vierge désir.
A ses côtés, sans pouvoir la saisir.

De l’innocence, elle devient martyre
Toute fierté sacrifiée, pour sentir
Des caresses tuées
Par les mensonges du temps
Qui le ronge à présent.
Elle dépucelée, lui absent
Elle opposée, lui fumant.

Fumiste, anarchiste
Mal éduqué et opportuniste.

Lui vide, elle coupable
Pleine de rides, d’actes irréprochables

Dévouée, tendre
Enjouée, ardente.

Aujourd’hui éteinte, poussière
Dans l’ombre d’un amour de naguère.

Ils n’étaient plus qu’une voile parmi les ombres de leurs proches.

Pour toujours ou pour maintenant,
Ils sont condamnés.
Et cela, peu importe leur volonté
A encore s’aimer…

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19 sept. 2011

"Phéléstine" ou celle que vous appelez Palestine...


[…]« L'Amérique ne tournera pas le dos à l'aspiration légitime du peuple palestinien à la dignité, aux chances de réussir et à un État à lui » et de préciser que « la seule résolution consiste à répondre aux aspirations des uns et des autres en créant deux États, où Israéliens et Palestiniens vivront chacun dans la paix et la sécurité. C'est dans l'intérêt d'Israël, dans l'intérêt de la Palestine, dans l'intérêt de l'Amérique, dans l'intérêt du monde. C'est pourquoi je compte personnellement poursuivre un tel aboutissement avec toute la patience et le dévouement qu'exige cette tâche."[…] Barack Obama, Juin 2009, Le Caire.

Aujourd'hui, devrait tomber la décision des membres permanents de l'ONU, particulièrement des USA, de l'accord de..euh non pardon, du droit de Veto plutôt, sur la création d'un état Palestinien, en gros. Parce que oui, un état demandant son adhésion à l'ONU est par la même reconnu en tant qu'état à part entière (pour faire court).
Juste pour rappeler, que la Palestine, était, il y a encore peu, un état, un vrai et pas une périphérie morcelée. Et qu'aujourd'hui, elle n'est même plus en droit de le devenir...
Les Américains ont clairement annoncé qu'ils allaient faire usage de leur droit de veto, c'est-à-dire, disons le franchement, une décision complètement en accord avec le discours d'Obama en 2009 n'est-ce pas...
Et Israël..bah Israël menace de représailles si les accords se concluent.
Et puis la France dans tout ça, ça joue la médiation ... "Oh c'est miiiggnnooonnn ! "

Voilà, juste ça et nous on regarde, tranquillement, pendant que tout ça se passe.
C'est tout-à-fait normal.

Pour finir un article dans AgoraVox:



Bonne journée à tous.

Erratum : date réelle dépôt de dossier : mardi 20 septembre.




15 sept. 2011

En repensant à la musique classique...

DJ Mehdi est décédé il y a deux jours (RIP). Ma collègue écoutait le Boléro de Ravel…

La rigueur et le puritanisme artistiques ne se sont pas construits sur simple besoin de cadre majeur. Ils ont été mis en place pour atteindre les émotions ultimes communiquées par l’art de façon générale plus efficacement. Et puis n’avions-nous pas besoin aussi de base pour que musique ou toute autre forme d'art soit !
Et c’est à la rigueur que la société juge le travail, de tout bord, ce qui a mon sens est une erreur.
La rigueur a ses limites puisque d’un cadre nous définissons les objectifs à atteindre. Une fois atteints, on fait quoi ?...Très bonne question !
Alors que la créativité reste sans limite et laisse toute imagination, innovation et nouveauté dans l’art. C’est infini!
Un travail rigoureux est un travail attendu sans surprise et minimaliste, bien qu’il soit propre et donne une méthode de travail. Il répond aux attentes du public, de la hiérarchie ou de tout autre genre de donneur d’ordre ou de structure élitiste. Il n’inclue pas toujours la notion du sérieux et encore moins celle de création.
Ainsi, devient critiquable ce qui est facilement accessible et qui touchera plus facilement la majorité du public, comme dans une stratégie marketing. On connait les règles et on reprend les quelques bases existantes. Il y a donc moins de travail de fond dans la création, bien qu’il y en ait parfois. L’artiste donne donc l’impression de communiquer à travers l’art, une façon opportuniste de gagner sa vie ou de connaitre la belle vie d’artiste. Ce qui peut être éventuellement gênant pour les puristes.

Est-ce blâmable ? C’est là qu’est toute la question….
Le Bolero de Maurice Ravel

Alors est-ce qu’accepter l’évolution de l’art et sa diversité c’est lui faire perdre de sa valeur ? Sommes-nous suffisamment évoluer pour demander rigueur à un domaine qui n’en a surtout pas besoin pour s’épanouir ?
Ou a-t-on besoin de cadrer l’art et son ensemble dans le processus de création et répondre ainsi aux attentes majoritaires? Après tout, le but n’est-il pas seulement d’apprécier une œuvre sans grande effusion, tout simplement ?
Et quel type de cadre sommes-nous capable d’imposer ?
N’existe-il pas déjà sous diverses formes, des règles à respecter imposées par la société pour diffuser l’art ? Est-ce salutaire à toute forme d’art ?
Enfin de mon côté, à choisir entre un artiste « rigoureux » et un artiste « créatif », mon choix est fait ^^. Le principal risque avec la création est que le boulot peut être totalement foireux ou anarchique. C’est loin d’être négligeable. Mais je suis capable de respecter un artiste juste pour ce défi que d’autres n’ont pas osé relever.
Bref. 
Ça m’amuse un peu de jeter des tomates sur certains artistes. Mais même si c’est le job quotidien d'un artiste de nous faire kiffer, c’est jamais très simple (cf. le black out totale de mon inspiration depuis plus d’un mois…).
Aujourd’hui, chacun y trouve son compte : musique, cinéma, théâtre, peinture, etc. Il suffit juste de chercher.
Je m’en fous un peu en fait, comme beaucoup d’ailleurs, des règles du genre. Et puis d’autres, nous font quand même bien chier, il faut bien le dire…
Au temps de Molière, un acte dans une pièce de théâtre devait se dérouler sur une seule journée pour être valider et être mise en scène. Bon voilà, aujourd’hui c’est obsolète.
Et ce n’est pas plus mal…
Ce sont des règles à la con comme ça, qu’on pose parce que ça fait bon genre de dire ce qu’on aime clairement ou pas, parce que l’élitisme aujourd’hui réunit toujours un peu la majorité des classes sociales françaises, je précise.
Enfin, voilà. C’était ma réflexion du jour.

La question du fond d’un genre musicale ou d’une musique n’a pas été abordée.
Honnêtement, on va venir me parler du fond du rap ou même de la soul, ou même tiens, du Jazz… je répondrai que mon désintérêt en est loin mais que cette thématique est loin du sujet abordée ici. Mais j’associe totalement le sérieux d’un artiste au fond de sa musique et à la cohérence de ses œuvres.
C’est critiquable ? je m’en fous aussi .

 
DJ Mehdi - Tunisia Bambaata

Bonne journée à tous

8 août 2011

Happy birthday - Year One


Et bien hier, le blog faisait ses 1 an en faite. 
En faite, y'a rien d'excitant. La preuve : c'était hier et j'm'en suis souvenue qu'aujourd'hui.
Il a grandi dans le temps au gré de la partie gauche de mon cerveau et de mes émotions.
Jamais constant, un peu comme moi surement, mais ça n'aide pas vraiment le blog à être diffusé.  
En même temps, j'y ai jamais réellement travaillé à cette reconnaissance.
Peut-être aussi que je fuis la constance. 
Ça me demande beaucoup d'effort ce genre de chose et j'en suis incapable. 
Je suis consciente que le blog n'est pas toujours pratique d'accès et pas facile aussi à suivre comme un blog d'actu.
Alors un GRAND MERCI à ceux qui lisent, suivent et apprécient ou dérangent même ;).

Let's the Left Brain play and Le Charme des Femmes du Paradis will be.


Air - Highschool Lover

1 août 2011

Discussion entre l’Espoir et la Fatalité


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" Salut Espoir,
Dis moi, t’as pas l’impression de glander en ce moment ? 
Non parce que t’es pas très présent ces temps-ci. Tu joues à cache-cache ?
Non plus sérieusement, moi je pense que tu perds un peu de ton sens dans le monde actuel. 
T’es rincé quoi.
Tu peux répondre Espoir… enfin si t’as de quoi répondre…
Oh mais je comprends ton sentiment. J’ai été à ta place à une époque. Je ne valais pas grand-chose. 
Les gens me combattaient, étaient plus valeureux.
Aujourd’hui, ils n’attendent plus rien et j’ai enfin trouvé ma place, moi, la Fatalité.
Bon.
Tu n’as toujours rien à dire ? Pas très étonnant, t’es en fin de vie.
Allez, à un de ces quatre dans ta grotte, si t’es toujours vivant…"


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