26 nov. 2011

Le Spleen


Au moment où j’écris ces quelques lignes, j’ai désactivé mon blog.
Les raisons sont nombreuses mais peut-être que ce fut nécessaire pour le retrouver et me rappeler pourquoi je l’ai ouvert.
J’ai fini (enfin !) ma lecture du Spleen de Paris et j’ai trouvé que mon style dans l’écriture, dans le type essai, y ressemblait pas mal. Il me parle ce livre pour plusieurs de ses textes et pour l’imagination et les figures qui y sont utilisées.
Il n’empêche que se livre est frappant de vérité car il aborde les histoires de gens normaux, pauvres, de la classe populaire d’époque mais qui je pense, représente aussi celle d’aujourd’hui.
Le Spleen c’est un tant mélancolique, un tant fort. Des textes comme « La perte d’auréole », « Enivrez-vous ! » et d’autres encore sont criant de vérité de tellement de pensées étouffées par nos propres consciences !
Enfin, un peu à la manière des autres livres que j’ai lu, ce qui suit en est le fruit.

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Je serai ton unique et seule fleur fraîche et plantureuse, celle dont les tiges t’enrouleront amoureusement de tes pieds à tes jambes, pour déclarer nos attachements. 
Je serai cette rose rouge passion, belle et d’un éclat sensuel, celle dont tu auras envie de te parer. Laisse ces branches venir te couvrir le cœur d’émotions, des émotions de celles qui donneront parfois la douleur de mes épines et qui te blesseront à d'autres moments dans nos ardeurs.
Quelque rouge sang sur ta peau, et mon écarlate subtile en écho, dénonceraient volontiers nos sentiments. 
A mes pétales de caresser tendrement tes blessures.
Adieu alors mes épines et tes égratignures, 
nous aurons inscris cet instant à jamais pour qu'il dure, 

Car Il est de ceux que la nature préserve encore…

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