18 oct. 2011

A voté !


Juste de passage mais de passage important, primordial, essentiel, nécessaire…Bref, utile.
J’aurai beaucoup de mal à voter un parti qui existait déjà et était reconnu surtout avant le 14 janvier. Je ne voterai pas non plus pour un parti qui fera faire un bond de la Tunisie de 70 ans en arrière dans le temps.
J’ai aussi beaucoup de mal à percevoir un parti pertinent qui a su mêler une révolution dite « jeune » et une sagesse post-Ben Ali. Je ne voterai pas non plus un parti qui sous prétexte de relever l’économie, étouffera sa patrie de pseudo modernité jusqu’à éteindre sa propre culture.
Je veux bien entendre que la Tunisie soit un mélange de civilisation et que la culture y est totalement diverse (enfin pour moi c’est surtout une richesse mais bon), mais faut pas pousser.
Je vois encore des partis nés de la scission du parti de Zaba, type Néo Destour, type même Néo-bourguibienne aussi, auquel je n’accorde vraiment aucun crédit au vu de leur action durant tout ce temps. Oui, je pense que la plupart de ces partisans sont des anciens et s’ils n’ont pas eu la force d’agir avant, ils n’agiront surement pas maintenant.

Alors voilà : 113 partis politiques. 

Et oui, les Tunisiens ont l’embarras du choix avec tous ces partis qui se battront (enfin qui se battent déjà) pour être en proportion représentés dans l’Assemblée constituante.
C’est pire qu’une « atomisation » des partis quand on sait qu’il y a encore 9 mois, la Tunisie n’avait qu’un parti majoritaire dans son gouvernement. Et ça signifie surement une certaine liberté d’expression.
Je dis « certaine », parce que lorsque je lis la polémique sur Persepolis, je pense qu’il y a encore BEAUCOUP de progrès à faire, si vous voyez ce que je veux dire…
Voilà. Les tunisiens australiens voteront à partir de demain soir.
Et les tunisiens français voteront à partir du jeudi 20 au samedi 22.
Même si je pense que le sort de la Tunisie n’est pas entre les mains des immigrés, j’espère que mon vote apportera ne ce serait-ce qu’un petit point positif pour faire évoluer le pays et aider les Tunisiens. A discuter avec la population d’ailleurs, c’est triste, mais beaucoup ne comprennent pas grand-chose à ce qui se passe.
Alors même si ces élections sont particulières, j’espère, et vraiment de tout cœur, qu’elles sauront éclaircir la situation sur place.

Il faut croire en une Tunisie nouvelle.






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