14 avr. 2017

Allez, je me lance

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 Je ne voulais pas spécialement rendre ce blog « maternelle », dans le sens où avant d’être une mère, je suis une personne à part entière. Et ce n’est pas ma fille qui me fait exister mais bien ma conscience d’être et de penser qui le fait.

Si ensuite on devait me définir, c’est vrai que « maman » est un attribut qui me qualifie aujourd’hui depuis un peu plus de 2 ans. Comme je suis la compagne et l’amie d’un homme depuis à peu près 5 ans. Comme je suis la fille de parents. Comme je suis la sœur de mes frères. Etc etc etc…

Je pense que je pourrais aller loin comme ça. Mais tout ça pour dire que c’était plus ou moins le raisonnement que je tenais jusqu’à maintenant.

Et puis je me suis dit, que la vie et les évènements font évoluer les gens, qu’on ne doit pas s’arrêter à un attribut pour faire justement faire évoluer un projet, une famille, un blog par exemple.

Alors voilà, je me lance. Je parle enfin de la maternité sur le blog. J’ai envie d’en parler beaucoup aujourd’hui pour le partager. Parce j’ai cru être « seule » à penser et ressentir pas mal de choses. Et au fil de discussion autour de moi, je me suis rendue compte que malgré la liberté d’expression, bordel, tellement de choses étaient tabous.

On peut imaginer la parentalité mais ce ne sera pas totalement la réalité. Et ce, dans absolument tout, dans les moments forts comme dans les moments (très) délicats.
Quand on devient parent, on est submergé. Submergé par tout, vraiment ! Les émotions (AaaaaaaaaaAAAh !), le corps (demain je fais du sport), soi-même, le couple (et sinon on est où nous ?), la maison (le bordel), le bébé (quelle douceur et quels pleurs…)…Bref, il y a trop choses que je ne vais pas énumérer et là je me dis que « submergé » n’est pas assez fort pour décrire la chose.

En fait, c’est trop le bordel dans la vie, l’anarchie mais dans tout pendant quelques mois.

Du coup j’espère aussi pouvoir aider à comprendre ceux qui ne sont pas (encore) parents et qui se diront en regardant leur proches « Ah mais peut-être que c’est ça… » ou « en effet, ça me parait bien délicat à vivre tout ça » ou « ça a l’air trop énorme comme truc ». Se dire qu’il faut donner le bénéfice du doute à une situation qui parait simple mais qui est complexe à comprendre.

Alors j’espère que je réussirai à être plus ou moins régulière.

Mais j’ai bien envie d’exposer quelques états d’âmes.

Voilà, à très vite !

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