A ta douceur perdue !

De tes yeux dans les miens, 

je vois cette belle braise dont tu es béni et dont désormais j’aspirerai toute ma force jusqu’à t’épuiser.

Et à tes larmes salées de tristesse d’éteindre cette pure flamme.

Donne-moi aussi ton cœur que j’en fasse du papier mâché, que je déchire le tout en petits bouts bien frais et saignants, que je le brûle de mon arrogance car par ton amour, je n’ai qu’un but, te détruire.

Aime-moi le plus fort possible pour que je puisse te pourrir le plus profondément possible.

J’y creuserai le vide dont tu manquais pour combler le mien.

Fais donc sacrifice de m’adorer pour me donner la chance d’écraser bien délicatement sous mes pieds ta passion. Elle ne vaut plus rien.

Je ne suis ni vampire, ni sangsue mais bien l’homme qui vit à tes côtés ou celui que tu aimes inconditionnellement et qui te rit au nez à chaque moment.

Je ne suis que cet être à qui tu as absolument tout donné, celui que tu pensais tendre et incapable d’agir en moindre mal à ton égard.

Et je t’ai eu.

Toi, ton innocence, ta bonté, ta candeur, ta pureté.

Tu existais ainsi. Et aujourd’hui tu n’es plus.

Et c’est en cela enfin, que je vois le titre de ma récompense :

Ta perte.