Hier, j’ai changé ma page de calendrier, qui était resté sur le mois de novembre. Un calendrier qui aurait eu visiblement un sens.
Voilà 12 mois que je suis partie à New York et ce calendrier en est revenu avec moi. Je n’y ai jamais vraiment fait attention par la suite, oubliant même parfois de passer au mois suivant.
Il me rappelait à chaque fois toute cette expérience intense et inoubliable que j’ai vécu. Les images y sont belles et anciennes, comme celles d’un New York des années 30 ou 40.
J’aurai aimé tourner cette page simplement en me disant « Plutôt cool ce mois de décembre ! » et qu’à son 31 au soir à minuit, nous serons naturellement en 2012 et qu’il n’y aura pas de changement… J’ai bien déchanté.
J’ai eu le cœur serré avec un sourire étrange en passant à cette fin d’année traitre, qui fut bien belle et qui finira à son opposée, tel un drôle de revers.
Pour être sincère aussi, je n’ai jamais aimé les fêtes de fin d’années pour diverses raisons. Alors j’associe aussi cette sensation à ce calendrier.
Rien de bien dramatique dans le fond, juste une marque de mal être constant et d’appréhension certaine face à un avenir que je ne réussis toujours pas à projeter.
Mon année 2011 aura été à l’image de ce qu’on dit d’une place comme New York, tout y était possible.
J’oubliai qu’elle n’incluait pas que les joies et les réussites. Et fin 2011 me l’aura aisément démontré.
Il reste plus d’une quinzaine de jours pour déjà se prononcer sur la fin définitive de 2011.
Mais on peut déjà apercevoir les quelques esquisses du dessin final. Et ils ressemblent plutôt à ceux d’une gloire perdue.
J’ai sur le coin droit de mon bureau, le calendrier de la prochaine année, ramené du Musée Picasso à Malaga. Je sais d’ores et déjà que la magie ne sera pas la même.
Grande et petite Résolutions, je n’ai pas fait appel à vous l’année dernière. Je pense que j’aurai bien besoin de vos services cette année...