« Oh oui, j’aime les hommes !
J’aime leur contact, leur toucher sur tout mon corps, cette part de mâle qui me fait sentir désirable.
Etre entourée de leur bras rassurant et si masculin me procure un si grand bien que je le prolonge dans mes draps en leur compagnie.
Je ne m’en cache pas et tous les hommes qui m’entourent le savent : mon lieu est une maison tendre d’accueil où il y fait bon le plaisir charnel et la chaleur corporelle.
Un jour, un brun. Un autre jour, un blond, ils deviennent des loisirs alternés, et consentants à toute attitude folle et décalée.
Peu importe l’homme auprès de qui je me lève le matin, son souffle chaud sur ma peau m’explique à chaque fois pourquoi je cherche cette attention.
Quand l’étreinte devient de plus en plus intense et que change la cadence je me dis que la seule chose qui m’accroche encore au sol est mon instinct.
Et je l’entretiens par le désir, la séduction, le sourire et autres atouts de charme qui sonnent en mon nom.
Je n’envie pas ces gens frustrés et encore moins ceux bordés de principes tout aussi crispants les uns que les autres.
Oh, des lèvres, un cou, un torse, et d’autres parties encore me viennent comme ça, doucement à l’esprit.
Oui, j’ose le dire et j’assume : je suis épanouie et ravie d’être le genre d’un soir mais aussi d’y prendre fiévreusement goût.
Quel menteur ou menteuse est la personne qui clame que seuls les hommes ont des besoins de ce type !
Croyez-moi, je suis une femme accomplie et je vous le dis : je suis quasiment toujours en manque !
Ah, j’ai en vue un prochain coup, qui sait, peut-être mieux que les autres… »
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