1 sept. 2010

Une dernière fois...

« Si seulement, tu avais pris ce temps et cette joie de me connaître, tu verrais combien nous aurions pu être heureux.
Je ne vivrai pas sur les regrets et tu ne vivrais pas avec cette fausse idée de moi.
Au plus naturel nous aurions été, sans rien se cacher. Tu aurais su à quel point il est dur pour moi d’aimer. Et j’aurai vu quelle dimension réelle tu m’aurais donné.
Il ne faut pas vivre sur les regrets ?
Et si pour une fois, j’ai envie d’en avoir. Si pour une fois, je refaisais mon monde avec des « si », juste pour voir. Et croire l’espace d’un moment qu’on aurait surement pu le connaître ce bonheur.
Oui, j’ai envie de le dire, si tu avais cru en moi comme moi en toi, pourquoi ne serions-nous pas ensemble aujourd’hui ?
Les tengantes de l’amour frisent les paraboles de la folie. Et c’est ce qui rend ce sentiment fort, exaltant et si désiré.
Laisse-moi encore dire, que toi et moi sommes passés près d’une belle histoire, peut-être même d’une longue et magnifique histoire pleine de rebonds et d’espoir, de heurts, de jalousie, d’amour, de compassion, de tendresse.

 
Otis Redding- I've got dreams to remember

Et si on ne s’était pas connu au bon moment ? Peut-être était-ce trop tôt ? Peut-être trop tard ?
Peut-être sommes-nous maudit de ne pouvoir un jour nous unir dans la sérénité…
Mais avant de penser à cette stupide fatalité, laisse-moi encore rêver d’amour avec toi, de rire, de tes bras, de ton parfum, de ta mauvaise humeur, de tes chagrins… Laisse moi juste croire le temps de quelques secondes, que j’aurai été là pour te consoler, te comprendre, te soutenir, te séduire encore, t’intriguer, inonder ton sang et tes pensées des plus fortes émotions que tu m’aurais laissé te léguer.
Je suis mélancolique de t’aimer encore.
Deux droites parallèles sont deux droites qui par définition ne se croiseront jamais.
C’est ce que nous représentons chacun et jamais notre union alors ne sera béni.
Je sais que tu m’aimes encore et que le destin ne dessert plus notre cause et que tu as abandonné l’effort de croire en moi, et même en nous.
Aujourd’hui, je ne te demanderai pas de me laisser croire en quelqu’un d’autre car je braverai ton désaccord pour connaître meilleur amour. En laissant avec toi tous les regrets et remords qui restent si fidèles à nous.
Notre « Nous » sera dissout et j’en extrairai un nouveau de plus différent.
Pardonnes moi de ne pas penser au tien. Il ne m’importe plus de te savoir heureux.
A présent je vois de Nous, ce cœur déchiré aux trois artères les plus importantes. Et le flux du sang ne cesse d’augmenter et mon âme me suppliant ainsi d’arrêter cette boule hémorragique.
Ma vie ne s’arrête pas à toi alors je te laisse ce cœur en sang pour en chercher un autre comme un autre recherche le mien.
Tu ne m’as offert que ce peu de temps pour rêver de toi et je m’en suis contentée.
Alors que sans rien demandé, je vis un rêve avec un autre aujourd’hui.
Pardonnes moi de ne pas te souhaiter la même chose.
Au fond, si tu ne m’as jamais vraiment connu, m’es-tu vraiment une perte ou un regret ? »

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