Il n’y a rien de plus fort qu’un corps en émoi.
La volupté des formes, le charnel de la gestuelle, l’insistance du regard…
Elle est elle-même mais ne sait pas pourquoi elle provoque autant d’attention et d’agitation du regard des hommes.
Ils la disent érogène, sensuelle. Mais elle se sent mal à l’aise en présence de ceux qui décrivent ce qu’il y a de plus sexuel en elle.
Elle ne tient pas au contact mais elle perçoit autour d’elle tout un tas de parfums d’hormones qu’elle laisse, malgré elle, être respirés par ces hommes, parfois trop sans gène, et à eux d'être torturés inconsciemment par leur cinq sens.
Rien d’animal juste du naturel.
Elle le sait et pourtant elle niera à vie reconnaître comprendre « la demande » sous-entendue de ceux qui la désirent.
Elle préfère baisser le regard plutôt que se laisser piéger à lire ce qu’il y a de plus torride dans leur pensée. Elle ne veut pas savoir et l’ignorance à ce sujet reste de mise.
Elle s’interroge tout de même : ses courbes, son regard, ses gestes, sa démarche, ses lèvres, ses hanches, ses seins, sa peau…
Sur ses gardes, elle est consciente que même un effleurement peut être fatal…pour elle.
C’est intime mais le dégoût est net.
Elle exècre ceux qui lui parlent de désir et d’envie. Elle rejette ceux qui lui injectent dans le cerveau des plaisirs égoïstes.
Elle n’a parfois pas envie d’assumer cette »putain » de femme en elle. Elle préférerait se confondre encore à cette petite douceur, tendre et moelleuse.
Ce charme du petit geste mignon lui manque. Elle aimerait un homme qui n’admire pas ce qu’elle transpire de plus sexuel mais ce qu’elle émet de plus émotionnel.
Pas de charme, pas d’amour. Sans amour, pas d’envie. Pas d’envie…
"Vise mon coeur, et jette le reste à la poubelle"
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