26 avr. 2011

Un agréable parfum d’envie et de désir...


Ils sont là, présents, ces gens que tu ne vois pas en hiver et qui apparaissent soudainement au printemps. 
Ces petits couples qui s’épanouissent et ces filles fraiches au teint fleuri 
qui te font enfin comprendre que c’est maintenant.
La saison est belle, verte et fertile tel un champ de jasmins ou de jonquilles ou de fraises somptueusement rouges qui illuminent tous ces amoureux à la découverte du charme de la première rencontre saisonnière.
Elle est belle cette première fois dans leur geste, leur yeux, leur rire, leur sourire neuf, précieux et honnête sur le moment. 
Ils se laissent surprendre par ces envieux, ces admirateurs de l’amour conjugué au temps nouveau, entrain de crier si pieusement leur émotion et leur sentiment. 
Ils nous font partager une part de leur folle intimité, malgré nous.
Ces bourgeons enneigés se sont joliment éclos faisant place à la beauté de l’attraction sociale.

Ils s’attirent et c’est suffisant. 

 
Quel bel et innocent sentiment ces gens ressentent ! 
Ne trouves-tu pas ?
Ce sont ces célèbres binômes qui te feront soit sourire de tendresse 
soit inonder d’aigreur parce que toi aussi, tu n’attends que ça, un peu d’amour, de baisers innocents, de jeu du charme, de gestes doux et chaleureux. 
Et au fond, tu as raison, pourquoi pas toi ?
Pour certains et peut-être pour toi, ils sont ces coupables qui n’omettent pas de te rappeler que tu chéris  toujours autant ce désir, cohérent avec ce soleil d'été anticipé.
Ces êtres particuliers aux couleurs nacrés ne pensent pas aux fleurs 
dont la beauté est éphémère et qui restent célèbre pour l’intensité de leur couleur. 
Et ils oublient tout autant la couleur d’une fleur fanée….

Mais peu importe que demain soit condamné, ils ont le bien-être du moment.
Et au vent les projets d’avenir !
Place à la profusion d’amour, car c’est maintenant ! 

Ça te dit ? 




8 avr. 2011

A la recherche de l'imperfection


Ni dans ma liste de prétendants ni dans ma recherche au physique il n’avait sa place.
Et pourtant, il était beau à mes yeux.
Il avait ce côté rassurant que ces autres hommes ont peu.
Il fait parti de ces hommes dont les femmes peuvent tomber aisément amoureuses.
Il dégageait ce côté humain. 
Son sourire sincère était signe de bonne vie mais aussi d’épreuves traversées dans sa vie. 
Il s’est laissé aller librement à ses sentiments et à l’aveu émouvant de quelques secrets que j’ai su bien précieux pour lui.
Ses mains m’appelaient étrangement et moi luttant contre cette espèce d’attirance que je n’aurai jamais osé imaginer.
Dans ses yeux et son regard tendre, je devinai ce changement d’émotion et sa douceur à mon égard.
Il a cette chose que les femmes désirent tant, ce charme adolescent mais calme et cachant une brûlante envie de vous entourer de ses bras.
Et puis l’envie de prendre son visage entre mes mains, de l’embrasser même sur la joue, de le serrer contre moi, profiter de son attention juste pour répondre un peu mieux au paradoxe de la nature qui nous séparait.
J’enviai un peu ces dames qui l’avaient pour elles, ce contact dont elles étaient privilégiées et auquel je n’avais pas le droit.
Ni pour toute la vie ni pour un avenir sûr je n’aurai pensé avec lui. 
Mais ma chimie réagissait par enchantement à sa présence.
Voilà ce qu’il m’a procuré : du bien-être.
On s’est regardé, apprécié, fait sourire et rire, attiré, séduit.
Et puis l’heure des aurevoirs est arrivée. 
Sa main tendre et ferme sur ma taille a trahi son affection.
Et ma gêne de confirmer que tout ce sentiment était bien réciproque.
J’ai lutté et je n’ai gagné que de la frustration à l’avoir laissé partir sans un baiser.
Peut-être ne devait-ce être qu’un doux moment, bref, entier, pur.
Le destin s’était joué joliment de nous.
Mais n’était-ce pas mieux au fond…