Affichage des articles dont le libellé est Voyage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Voyage. Afficher tous les articles

27 avr. 2012

Douceur


Ce fut délicat, comme cette feuille au vent dans l’arbre.   
Un peu velours, un peu passion, l’arrivée croisa trop hâtivement le départ.
Ce fut bien court aussi. Des larmes de joies se virent bien vite effacées par celles des regrets.

Et si c’était à refaire…
A mon sang : l’eau nous sépare, l’air nous sépare, une heure nous sépare. Mais rien ne change. La couleur des embrassades s’illumine toujours de la même façon, intense, authentique et entière.
Source de valeurs, il n’est que dans les lieux dits trop matériels qu’on ne se respecte pas de cette façon. 
Sans sou, la nature humaine reste pudeur pour devenir l'entité la plus considérée.  L’orange se partage comme on partage un Bonjour. 

L’essentiel se préserve, et c’est suffisant. 

Arrive alors la fin. 
Le coucou nous porte déjà dans les airs, un peu comme pour nous porter dans une autre sphère, bien moins poétique. Un retour un peu amer, peut-être pour mieux garder les pieds sur terre.
On y repensera encore en se disant qu’on y retournera. La lumière de nos souvenirs restera douce et apaisante.


Le soleil de la bonne humeur vous salue lecteur !



22 nov. 2011

! MÁLAGA ¡


Mon boulot me prenait tellement de temps que j'avais un peu perdu l'envie de raconter mes voyages, mini-voyage pour le coup. Et je suis presque sûre que 6 mois après ce trip, je vais omettre des détails.
Sur un coup de tête, comme à l'habitude, je suis partie 4 jours dans cette ville. C’est très sympa, c’est beau. Mais à dire vrai, ça n’était pas non plus la grande aventure, si ce n’est que j’avais complètement oublié mon espagnol et que Dieu ! les hommes y sont beaux !
Roh, puis Malaga c'est aussi la ville d'origine de Picasso (2 musées)! Vous verrez la fierté des habitants de Malaga à vivre dans cette ville. Mais vous verrez aussi leur ras-le-bol du chômage, dont le taux reste supérieur au reste des grandes villes du pays.

Sinon, je suis tombée dans une grande auberge de jeunesse gérée à échelle 4 étages mais très clean, blanche et récente. Enfin le côté cosy et intimiste m'a quand même bien manqué (Cf. Les calanques de Marseille et New York). 

Même si j'ai fait pas mal de rencontres, je n'ai pas trouvé très chaleureux les espagnols de cette région. En fait, j'ai fait 2 régions en Espagne dont celle-ci, et c'est clairement pas la population la plus attrayante. Je pense aussi que le tourisme doit les miner un peu. Ceci-dit, mon séjour à Malaga n'était que mi-juin.
D'ailleurs en y repensant, j'ai loué un véhicule sur place que j'ai réservé sur internet en pensant faire une bonne affaire. Sauf qu'en arrivant sur place, c'était une toute autre histoire. Déjà ne louez pas chez Goldstar (ou quelque chose du genre ou qui y ressemble). C'est un fou à l'accueil !
Marbella
J'étais arrivée assez tard donc je commençais à bien fatiguer et à perdre vraiment patience. Je lui demande le véhicule et dans un anglais foireux, il me dit qu'il faut que j'ajoute 120 € à la note pour le carburant, l'assurance (oui parce ce n'était pas compris) et je ne sais plus quoi d'autre. Moi debout, à peine les bras sur le comptoir (oui je ne suis pas très grande), lui assis de l'autre coté, je lui demande de m'expliquer plusieurs fois. Mais il me sort à chaque fois la même cassette que je ne comprends pas et se met à faire un truc bizarre. Il appuie sa narine gauche avec son doigt, respire fort et me dit avec un accent espagnol (vous voyez, celui qui roule les "r") et d'un ton monotone : "Sorry it's too much for me, too much"... Là j'me suis dit c'est un psychopathe, sa collègue à coté l'a même pas calculé. Je suis restée choquée en fait. J'avais mis les nerfs du mec à chaud sans aucune action agressive. Je vous avoue que sur le coup, j'ai flippé. J'ai payé deux tiers de la somme et je suis partie.
Pour finir, ce véhicule est resté quasi tout le temps garé à la même place. Donc j'ai pris une prune, que bien évidemment, je n'ai pas payé. Il fallait bien l'anecdote galère.Sinon, ce n'est pas intéressant...
J'en ai toute même profité pour aller à Marbella, qui est une ville bien plus belle que Malaga, mais bien plus riche aussi. Vous y verrez la jeunesse aisée de l'Andalousie.

Pour ce qui est de la ville de Malaga, de son port et de sa localisation, je  ne suis pas Wikipédia. Donc si vous souhaitez avoir plus d'informations démographiques et économiques et historique (grande plaque tournante du début de l'Islam), googelisez "Malaga" et vous aurez  toutes vos infos.

Mais franchement, si vous souhaitez visiter la ville, remettez vous un peu à l'espagnol parce que ni le français ni  l'anglais n'est courant chez eux. 

Et puis, tiens un petit bonus : une vidéo aussi du clip des Chemical Brothers : Galvanize qui avait été tourné dans la même ville en 2005.

Press Play !


Chemical Brothers feat. Q-tip - Galvanize





14 mai 2011

Une journée particulière... encore


C’est beau eeiinh ?
Et bien j’ai pris 1 heure avant d’accéder à cette vue ! 
Autant vous dire qu’il faut être curieux et motivé pour le vouloir. …

Les calanques de Marseille

Au début en entendant le mot « calanque » j’y trouvais absolument rien d’attirant. Déjà, je ne savais pas ce que c’était et puis on ne m’a jamais parlé de ça. Mais la suggestion est venue du responsable de l’auberge, qui m’a bien prévenu de prendre un sandwich, une bouteille d’eau et de prévoir la journée entière là-bas.
Donc quand je prends mon sac à dos pour m’y rendre, je m’attends à maximum 15 minutes de marche… J’ai vite déchanté, surtout que je ne portais pas du tout la tenue adéquate
(Une petite robe blanche). Il faut compter au moins 45 minutes si vous suivez les chemins balisés. Enfin heureusement que j’avais les chaussures de marche, non parce qu’en tongue c’était infaisable. 

Au moment où j’écris ces mots, j’ai encore les courbatures de cette randonnée « musclée ». Pendant la ballade, j’ai repensé au Mont Pelé et à la presqu’ile de la Caravelle en Martinique.
C’est très beau, mais si vous vous y engagez, travaillez avant votre cardio et vos cuisses-fessiers. Ce sera toujours ça de gagner !
Bon, j’y suis allée seule comme à l’habitude et en arrivant pas loin des plages, je rencontre Romain. 30 ans, un sportif marseillais, aventureux, qui me propose de le suivre, ce que j’accepte parce que je ne connaissais pas du tout l’endroit (oui oui je suis folle blablablabla, mais j’ai fait confiance à mon instinct. Et j’ai eu raison).
Donc on continue à marcher car la première calanque, Sugiton, est blindée de monde et de marcheurs arrivés sur place bien avant nous.
Il prend à gauche, je prends la même. Et puis je vois une pancarte avec marquer à la craie « Naturiste »… 

« - WTF ?!! Euuh Romain, c’est une plage naturiste …
- Oooh mais tu t’enfous !
- Bah parle pour toi !»............
Je ralentis le pas, bien-sûr sous le doute en me disant « Mais non, pas ici, pas toi Ten ! ».
Et je commence à me poser des p**** de questions. Et j’explose de rire évidemment sous la petite inquiétude qui me prenait dans les jambes.
Et bien si, il a suffit de peu roches pour commencer à voir les premiers naturistes.
« Faire qu’un avec la nature, la marque du maillot c’est moche »…Putain mais quel truc de pervers !
Je crois que le plus dur, c’est de ne pas regarder. On en discute avec Romain, en se disant que la marque du maillot ça reste quand même bien mignon. Et puis perso, je trouve ça beau un deux pièces. Les nénés à l’air, c’est pas mon trip…

On est posé sur un rocher, entrain de lézarder et c’est paradisiaque (ou l’inverse selon votre point de vue…)
On parle de musique et il fait parti des rares personnes qui écoutent des sons de « haute » qualité, en gardant la valeur d’un artiste et du travail sur sa musique, le respect de son public etc… Vraiment cool ce Romain, un bon vivant.
Toute l’après-midi, des bateaux venant de Cassis visitaient les calanques autour, en ralentissant bien bêtement devant cette fameuse plage naturiste.
D’ailleurs, j’ai des millions de détails en tête que je vais prendre le soin de vous épargner.
Bon, Romain s’en va…et un naturiste, J-P (j’en dirai pas plus sur son prénom. Autrement ce sera sujet aux blagues salasses…), retraité agent d’escale d’une grande compagnie aérienne française, vient me parler. Oui retraité, donc inutile de vous faire un dessin …
Il me racontait sa vie, ses voyages et il fallait que je reste la plus naturelle possible. Et ça, c’était chaud. 

« Fixes les yeux Ten et ne décroche pas ! » 

J-P me raconte que la 1ère fois qu’il descend dans ces calanques, il n’a qu’une envie, s’y baigner. Pas de maillot sur lui, il voit les nudistes et fait de même. Je pense que ce mouvement dans ce coin en tout cas, est né de cette façon, de l’improvisation. Et puis en plus, vous avez la sensation d’être loin de tout car il n’y a personne autour de vous.
L’heure tourne, je crame. Il est temps de partir et de re-escalader ces roches….

Mais la beauté du lieu est vraiment marquante. Je vous encourage vraiment à y faire une randonnée.
Oui, bien-sûr que j’y retournerai, je m’enfous de plage naturiste ou pas. Les calanques sont plus importantes et sympas à regarder, croyez-moi. 
Vous êtes autre part, c'est l'évasion...