29 déc. 2010

Voyage à New-York , Diary of Ten : Day Eïte

Woua ! Nous sommes actuellement à Day Taine et Day Eïte me parait déjà loin…
Je me motive le matin pour aller visiter le MET : Metropolitain Museum. C’est, paraît-il l’un des plus grands musées au monde. Sauf que quand j’arrive à l’entrée on m’annonce que les trois quarts du musée est fermé au public.
Je me replie donc sur un autre musée de l’autre coté de Central Park : American Museum of Natural History (dinosaure etc...). Le parc est beau mais très enneigé donc la traversée est loin d’être facilitée.


Mais bon…
J’y entre, j’y fais un tour. Mais il s’avère assez rapide en faite. Je ne suis pas vraiment friande de ce genre de musée. Je pense que j’en ai tellement fait des musées de ce type que ça ne m’a rien fait du tout. Au contraire, je dirai même que je n’ai pas aimé. Du coup, j’ai trouvé du fun en prenant des photos…euuhh….

Ah oui, si vous avez le  NY City Pass, vous avez le droit à un «  spectacle » gratuit. J’ai choisi les dinosaures mais j’ai atterri dans le planétarium…. Je me pose dans le siège et là une exposition visuelle de 20-25 min tourne. J’en profite pour m’endormir parce que je connais déjà le principe : il y a la même chose en France (Musée de l’air et l’espace).
 







Une précision : ceux qui ont aimé le MoMa, aiment moins Le Museum of Natural History est vice versa. C'est statistique !

Je termine ma journée par the BIG BOSS : L’Empire State Building !
Sur les bons conseils des new-yorkais, L'Empire se visite très bien la nuit ! J'écoute donc les conseils !
Des vendeurs dans la rue pour L'empire proposent aussi de faire la TOTALE de l'Empire, moyennant 27$ supplémentaire...  Très sympa le vendeur, mais j'ai bien fait de n'avoir pas "upgrade".
 


86ème étage : une vue I-NI-MA-GI-NABLE !! 
C’est le plus haut gratte-ciel de NYC actuellement, construit en 14 mois et ultra stable ( il ne bouge que de 5mm de chaque coté avec un vent de 175 km/h !! )
C’est une prouesse du génie civil !
Avec en contrepartie un vent et un froid glaciale, (la tempête de neige ne datant que de la veille) et bien que je ne sois pas légère, j’ai bien cru que j’allais m’envoler. Je souhaitais faire le 102ème étage…j’ai abandonné !
J’en profite pour faire un 360°….J’ai l’impression que New-York avec ses lumières n’a pas de limite. La vue est comparable à la vue d'un avion. C'est impressionnant.
Le guide audio qui se présente sous la forme d'un téléphone portable 1ère génération (avec un accent du sud... oui, je prends français, pour le guide audio. F*** l'anglais...) me permet de me situer géographiquement et d’en savoir un peu plus sur la ville. C’est assez sympa quand on n’aime pas vraiment lire. Je pense que si le temps avait été plus clément, je serai restée juste pour admirer les différentes vues. 

 
Ma visite du BIG BOSS est terminée, un tour au Macy’s et je rentre à l’auberge où la petite ambiance famille m’attendait.










*Sur ces deux derniers jours, je me suis rendu compte d’une chose : que les évènements insolites se produisent difficilement quand on se trouve en groupe car on a beaucoup moins de chance de se tromper.  Les voyages organisés et de groupe sont pratiques pour ceux qui sont terre-à-terre et pas très aventureux. Mais quand on voyage seule, on se tourne beaucoup plus sur le monde extérieur. J’étais accompagnée par les coloc’ de l’auberge. C’était sympa mais j’aime le genre décalée et curieux. Je ne dis pas qu’il vaut mieux voyage et visiter seul. Mais je pense qu’à partir du moment où on a une sorte de sécurité, on s’ouvre beaucoup moins à ce qui a autour de nous. Le côté expérimental est très intéressant, je vous assure.
Sans ça c’est l’ennui !!
Enfin, la neige a envahi toute la ville (Snowstorm). .. Moi qui n'aime pas la neige, là, je suis servie !

(cliquez sur les images pour agrandir)


Voyage à New-York, Diary of Ten : Day Sèveune

Let’s Go to the Museum of the Modern Art (MoMA)
A la base de la base de la BASE, je ne suis pas très musée. Je suis originaire des Pays de Loire donc les visites de châteaux, musées etc m’avaient largement rassasiées.  MAIS, nous sommes à NEW YORK. Donc profitons-en ! 

*Le MoMA : crée par Madame Rockfeller en 1929, il accueille depuis toutes les œuvres d’art modernes telles que celle d’Andy Warhol, Picasso etc…  L’immeuble est composé de six étages. Je décide avec Kadda de commencer par le 6ème étage, en nous perdant entre temps dans la salle de cinéma… 
Et là, je me dis déjà que ce sera mon musée préférée. La première salle que je fais, expose des œuvres conceptuelles de Andy Warhol. J’ai été prise d’émotion assez rapidement. La sensation part de l'intérieur et vous inonde assez étrangement. Je n’ai pas pu prendre de photos mais cette partie de la visite a été la première du musée et je n’ai pas trouvé mieux en continuant. J’aime cet artiste. Il met quelque chose dans ses œuvres de fort et de profond, ce qui garde son génie unique !  
Je parlerai surtout de cette partie car c’est celle qui m’a le plus touchée.  Les œuvres exposés datent de la fin des sixties -‘68/’69- ce qui vous place très vite dans l’ambiance de l’époque. Ce sont en faites des vidéos de visages de quelques personnages tel que Lou Reed par exemple. Le film défile…. Il ne se passe rien de spécial. Il suffit juste de regarder les yeux, le visage, les gestes, les expressions… C’est assez fort. C’est basique mais j’ai vraiment aimé.  Les étages qui suivent sont de la photographies (Warhol et d’autres), de la peinture (Picasso, Braque, Van Gogh, Matisse pour ne citer que les plus grands), des sculptures… Les quelques photos que je place, parleront d’elles-mêmes (cliquez sur les images pour les agrandir). Je pense que c’est l’excuse la plus valable dans l’art visuel : il n’est pas nécessaire d’expliquer ce qu’on ressent. Il suffit juste de se laisser aller et de s’évader… Encore faut-il faut abstraction de la partie cérébrale et concrète qui vous compose…

Alors étrangement, j’ai TRES souvent pensé aux artistes tels que Jay-Z, Kanye West (actuel), Kid Cudi, le blond copain de Ye dont je ne me souviens plus le nom.  Bon, on comprend vite en regardant les œuvres du musée, d’où viennent leurs inspirations. Je n’aime pas ces artistes. Mais étrangement, je comprends le délire qui les animent à travers leurs œuvres, bien que ces inspirations soient très maladroites pour certains…hum..  







*Ma partie philosophique : « Over Open-minded » 
Durant la visite, je tombe sur des œuvres qui me paraissent incohérentes, sans sens, illogiques... Et puis j’ai soudain fait l’analogie avec le début de l’ère de l’art moderne et l’ère industrielle. Au moment où l’art modern naît tel qu’il est exposé au MoMa, nous sommes à l’heure de la première crise économique mondiale. Tous les travers et les habitudes illogiques ressortent. Toutes les incohérences sont mises en évidences dans chacune des œuvres exposées. Il y a un mélange entre les nouvelles technologies du moment et ce genre réveil émotionnelle. J’ai eu la sensation que chaque artiste essayait d’extraire quelque chose de plus fort que l’émotion. Je pense que c’est le don des œuvres qui ont une âme. C’est l’essence même d’un artiste, dit-on.  Avant l’air de « l’automatisme » et de la « surconsommation », tout était fait par nécessité. Il existait une raison à nos actes. Aujourd’hui avec toutes les activités qui se croisent dans tous les sens et notre mode de vie, il nous arrive de faire des choses sans raison. Et il nous arrive même de faire des choses inutiles car nous n’avons pas le choix.  Il nous arrive d’être illogique. Et je pense que pour apprécier les œuvres de ce musée, il faut avoir cette sensibilité et être conscient de ce qu’on ressent. En tout cas, il faut prendre le temps d’une introspection personnelle.  Ces œuvres nous représentent bien, je trouve.  

C’est un musée A VISITER !!



















(cliquez sur les images pour les agrandir)


Voyage à New York, Diary of Ten : Day Seeks

C’est le 25 décembre donc il y a très peu de choses disponibles ou ouvertes ce jour.
Je décide donc de flâner tranquillement dans l’auberge en discutant avec un peu tout le monde et en me préparant pour la petite sortie du soir.
Alina et son colocataire Joe organisent une soirée patinoire sur Bryan Park. La patinoire est à…0$ si vous avez vos patins et …..13$ si vous devez en louer (oui oui ça fait un peu cher la partie. Mais bon je suis à New York quoi). Bang, Pieter (South Africa), Ben (Canada) et Jade sont de la partie.
La file d’attente : 1H30. Avec le froid glacial et mes new sneakers, je pense que si j’avais fait tomber quelque chose sur mon pied, il se serait coupé.
Alina fait l’animation. Deux hommes essayent de nous doubler, mais Alina s’oppose « Face to Face » à eux. Alina a du caractère et a peur de peu de choses.
Joe nous laisse donc dans la file d’attente pour récupérer ses patins et revient avec un verre de chocolat chaud chacun, sachant qu’on est au total 7 personnes….On l’a tous béni à ce moment ! Ca ne dégèle pas mes pieds mais ça me réchauffe assez bien quand même.
Notre tour arrive, la patinoire est blindée mais l’ambiance est d’un romantisme… d’un romantisme tellement beau que ma première chute arrive... Je patinais quand soudain je suis littéralement alpagué par un mec, que je ne connais même pas et sur lequel je rebondis dans sa chute (non parce que c’est sa chute pas la mienne…). Et une deuxième chute arrive aussi trente minutes plus tard : même scénario.
Mais ça ne m’empêche pas d’apprécier le moment.
Il est déjà 22h15 quand nous décidons d’arrêter. La faim nous prend et Alina nous amène dans un restaurant à Chinatown, pour déguster…….. des cuisses de grenouilles.
Sauf que mes papilles gustatives ne sont pas aussi ouvertes que mon esprit et que voir ce truc gluant dans mon assiette, c’était tout simplement inimaginable.
On mange super bien là haut. Et Alina…Je pense que je ne pourrai pas tarir d’éloge sur ce bout de femme : dynamique, adorable, souriante, généreuse, cultivée…
En faite, vous ne pourrez que vous sentir chez vous dans cette auberge. Croyez-moi !
J’aime de plus en plus mon voyage… Et je le trouve beau, presque trop beau d’ailleurs.
J’attends la chute et je pense qu’elle sera violente.
Mais bon en attendant, je vis le moment présent. 

Et je pense que c’est essentiel pour apprécier chaque chose de ce trip.


25 déc. 2010

Voyage à New York, Diary of Ten : Day Faïve !

Il est temps pour moi de faire ma touriste franchouillarde en allant voir les monuments/bâtiments/ Sites touristiques de la ville. Un conseil (merci Nono d’ailleurs), prenez le CityPass New York sur le net : c’est moins cher et plus pratique.
Bon.
*Avant de partir, je me remplis la panse dans un restaurant fast food « halal » juste à coté de l’auberge pour 5$ (super bon), tenus par deux femmes musulmanes qui vous diront « Selem alikom » et « El hamdoulallah ». Je tenais à le dire car j’y suis très sensible.

*Et je me dirige vers Manhattan Uptown, autour de Central Park, pour commencer par The Top of the Rock, au Rockfeller Center (photo ci dessous)ou je dirai l’histoire du mec qui révolutionna l’économie américaine !
C’est sûr c’est important mais ce qui m’importait encore plus c’était d’accéder au toit…
Il y a bien-sûr un ascenseur mais celui-ci ne vous amène qu’au 43 ou 47ème étage de la tour ( ce qui est déjà pas mal). La vue est déjà incroyable et la première chose que je fais c’est le 360° de la tour.
Top Of The Rock

Ah oui, j’oubliais, en passant par la caisse, j’ai acheté un plan panoramique (2$) sur lequel sont placés les sites les plus importants de New York et quelques repères géographiques tel que Londres, par exemple.
Vue from Top of the Rock

Vue From Top of the Rock



La suite se fait par des escalators. Et là c’est LA vue !
Le temps est magnifique, je m’assois sur un banc
et le soleil me réchauffe les jambes.



Vous êtes ailleurs, vraiment. J’essaye de filmer le vigile mais il s’enfuit en courant…
Quelques photos (Photo à gauche Empire state Building)
et il est déjà temps de redescendre des nuages.







Direction donc le MoMa…et bien non c’est fermé !!
Je suis déjà sur la 5ème avenue, une avenue qui ressemble pas mal à celle des Champs Élysée, en terme de boutiques et de style.
Direction alors le MET. Je me faits toute la 5ème avenue (photo ci-dessous)à pied en longeant Central Park
Sauf que la marche s’avère TRÈS longue et quand j’arrive au musée, c’est déjà fermé. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même…
Il est déjà 17h-17h30 et la nuit est tombée. Et encore là, je me tape une marche, qui me parait être une marche de fou jusqu’au métro du côté de Upper WestSide, en traversant Central Park. Je n’avais plus de dos.
On a ensuite fêté ensemble (toute l’auberge quasiment) le réveillon de Noël dans un resto à Brooklyn, bien sympa. C’est l’avantage des auberges de jeunesse où l’ambiance est très conviviale. C’est LE bon plan. Et la soirée s’est terminée.


Un dernier mot avant de refermer cette journée : j’ai vu ce soir là l’excès de NYC. Je n’en dirai pas plus. Mais le fossé est assez immense avec les nuits à Paris.

« Si vous savez travailler, à New York, on vous ouvre TOUTES les portes. »
.
Sinon Joyeux Noël à tous !!
(cliquez sur les photos pour agrandir)

Voyage à New York, Diary of Ten : Day Faur !

Bon, remise en grande partie de tous ces évènements, je commence à faire mon tour dans New-York.
Je vais toujours sur Manhattan et cette fois-ci je commence par Fulton Street, pour remonter vers Greene Street (et donc passer par Broadway Street).
La ville est très vivante surtout en cette période de fête. 













Mais elle est aussi en travaux, au niveau de l’ancien World Trade Center (photo à droite).
Je décide tout d’abord par descendre vers la côte, soit Financial District. Et en ce moment sur New-York, il fait plutôt beau mais il y a énormément de vent.  







Bowling Greene 1
Donc le vent vers Battery Park (photos 1 et 2), enfin plutôt Bowling Green, me tue et je rebrousse le chemin vers Greene Street, pour un moment shopping et pas n’importe quel shopping, Bathing Ape, Mesdames et Messieurs !! oui oui !!
Browling Green 2
Bon c’est la fin de la collection, je suis plutôt déçue sauf que je fais aussi connaissance avec le vendeur, Danny. C’est sûr, j’y retournerai avant de partir à cette boutique !





Alors voilà, toute contente de ma connaissance, je me dirige vers Little Italy (photo à gauche) (où je prends un café qui me brûle le palet), ChinaTown et ses boutiques de bijoux (je me prends une p’tite paire de sneakers en passant)…
Je suis relativement chanceuse parce je suis à New York pour la période des fêtes. Donc les rues sont joliment décorées.
Le soir, on fête l’anniversaire de Charly, avec Michael (un nouvel  arrivé), Pierrot, Stan, Alina et Joe qui gère la location des chambres et qui sont juste adorables !
C’est Alina qui nous guide vers un Bar lounge près de 4 West Street avec groupe de musique, à boire etc… D’ailleurs n’avait rien à envier à ceux des concerts en France. Et puis la chanteuse nous interprète Empire State of Mind II  (limite mieux que l’originale quand même…).
On danse, on rit, on prend des photos...
Bref très bonne soirée. 

Et puis Merde quoi !! New York la nuit c’est génial aussi !! 
(Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir)

24 déc. 2010

Voyage à New York, Diary of Ten : Day ThrEa !

Je suis entrain de me demander ce que j’ai fait le troisième jour… Un de mes coloc’, Peng le coréen m’a posé la question et j’ai été quasiment incapable de lui répondre.
Alors je mets ça sur le compte de la fatigue (beaucoup de choses sur le compte de la fatigue quand même….).
Le matin, je ne décolle pas. Je me lève à 8 heures du matin (heure locale) et je suis encore toute engourdie. Je surfe sur le net et je me réserve une place pour The Roots (il faut bien se faire plaisir, n’est-ce pas ?).
Et je bouge vers midi sur Manhattan. ENFIN !
Le métro A est à coté de ma petite auberge… Il faut savoir que là où j’ai choisi mon auberge ce n’est pas spécialement le coin le plus sympathique de New York.
Je fais rapidement l’historique de Brooklyn : un quartier qui ne faisait pas partie de New York il y a encore 150 ans. « Breukelen » est son nom d’origine et il a été crée par des immigrés hollandais. Sauf que entre temps, les choses ont changé mais c’est un coin qui reste encore très revendicatif et bien différent d’Harlem.
Mais bon, j’y suis actuellement et (je touche ma tête) tout se passe bien.
Pour en revenir au métro, celui de New York est très différent de celui de Paris. Je me trompe donc d’entrée mais l’indication sur mon petit plan me pousse à remonter. Et quelqu’un sur la rue d’en face me fait signe en me disant que « Manhattan » c’est de l’autre côté… Oui parce que vous n’avez pas toujours la même entrée pour le même métro : deux direction-->deux entrées possibles.
Donc je m’arrête en plein Broadway, enfin l’avenue. Et là je marche, et marche et marche jusqu’à Times Square. Et c’est Magnifique !!
Je rencontre aussi Zola, vendeur en boutique et organisateur de soirée et ensuite Issac, qui vendait des tickets pour le New York Tour bus…J'en profite pour faire du Shopping, donc je me ruine un peu.
Je peux vous jurer que je n’ai rien demandé ! mais bon, je dois avoir une tête de touriste bien naïve, en plus d’être seule… Enfin je précise, que la séduction sur New York n’a pas son pareil sur Paris.


Trois sympathiques étudiantes se joignent à nous, d’origines allemandes et Sri Lankaise, la vingtaine toutes et surtout très sociable.
Après ces Trois jours, la conclusion la plus agréable c’est qu’on rencontre très facilement les gens.
J’avais prévu de sortir le soir même avec les quelques coloc’ Stan, charly et Pierrot de l’auberge mais encore la fatigue m'attrape encore au tournant. Et là, le sommeil m’appelle…


Pour finir, j’ai vraiment aimé ma journée et…

I LOVE NYC !!

23 déc. 2010

Voyage à New York, Diary of Ten : Day Too !

Au moment où j’écris ces quelques lignes, j’entame the "Day Four"… J'ai déjà été faire un tour sur Manhattan, Times Square... 
Mais c'est sûr, la fatigue se fait encore ressentir après 4 jours… 
Le deuxième jour, je retourne donc à l’aéroport Roissy Charles de Gaulles pour trouver un vol qui voudrait bien de moi. La team de la compagnie aérienne avait eu tellement de peine de pour moi, qu’ils s’occupaient de mon cas personnellement ! J’attendais donc depuis 8h30 du matin assise dans le terminal 2A, une responsable du personnel en question m'ayant conseillée de revenir vers elle à 10h du matin. 

J’y retourne donc. Et, une place se désiste sur le vol. BINGO ! J’ai ma place pour le continent américain !  Je vais donc à l’enregistrement des bagages. Et la jeune femme qui m’enregistre trouve une anomalie sur ma correspondance… (Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué…) Le souci dure bien quinze minutes, pendant que la nana qui m’enregistrait, criait « Mais elle a fermé les réservations !! Ah non c’est bon… Elle l’a encore fermé ! » Bref, un suspens bien pesant et dont je me serai bien passée… Je recroise donc entre temps l’équipe de la veille, qui me fait un grand sourire et qui s’était pris d’affection pour moi et mon cas.  
Je passe alors à la douane où là, je me déshabille : bottes, barettes, manteau… Strip tease en live quoi. Mais bon. 
Je monte dans l’avion avec le problème réglé et prête à subir 7h30 de vol pour Toronto ( et non Montréal cette fois-ci). Je m’endors avant même que les annonces de sécurité passent. En effet, posée sur le siège, l’adrénaline disparaît et et celle-ci laisse place à l’éénnOOoooorme fatigue. 
Le sommeil m’attendait de pied ferme. 
Je me réveille donc peu après en sentant une odeur de poisson : c’était le repas. J’essaye de regarder deux films : The American, vraiment chiant et Middle Man, idem (enfin sauf pour ceux qui ceux qui sont en manque de femmes). 
J’en profite donc pour écrire l’article « Day One ». Et je fais connaissance avec Joséphine, étudiante au lycée sur Paris toute dynamique et vive.  Et puis je profite aussi pour écouter des albums de musique Pattern de Flying Lotus (que je n’ai pas aimée) et Maximum Balloon qui ne m’a pas parlé non plus mais les conditions aident-elles aussi à apprécier la musique….Bon. On me donne un papier à remplir pour le passage à la douane… Sauf que ce n’est pas le bon papier pour la connexion US. Et l’équipe à bord n’avait pas pris les papiers pour les correspondances. L’hôtesse me dit donc qu’il va falloir que je remplisse une autre feuille au sol. J’en commençais à en avoir un peu marre à ce moment, même si j’avais visiblement passé le pire…  
J’arrive donc à Toronto et je pars récupérer mes bagages (MA valise, car je n’ai qu’une petite valise) pour New York. Inutile de vous dire que je marche TRES vite pour passer la douane et remplir ce fichu papier. Et bien, agréablement surprise, la douane n’a pas été lourde. Et ça c’était plutôt cool. Mais je refais le strip tease, formalité qui devient quasi naturelle! J’arrive en face de ma porte d’embarquement, très en avance. J’essaye donc de négocier pour le vol d’avant.. mais il est complet !  Anyway. La phase d’attente est plus supportable que celle à Roissy et puis j’avais vécu pire la veille.  Au passage, je perds tout le sens sociable, et même le sourire dans l’avion.  

Et là, ENFIN à NEW YORK CITY, Aéroport LaGuardia. Bon, le pied de ma valise est cassé. Mais au moins je suis arrivée! Je fais encore connaissance avec une immigrée égyptienne à l’accueil qui devine rapidement mes origines… et là c’était repartie pour la causette ! Mais bien sympa et puis elle m’a guidé et renseigné sur les taxis etc. Je prends donc un taxi Jaune, car seuls eux sont « corrects ». Je monte, indique l’adresse au chauffeur qui ne connaît pas l’endroit (heureusement que j’avais imprimé le plan…). J’arrive en face de l’auberge, il me dit la somme à payer….Sauf qu’à New York, il faut rajouter un pourboire de 15% par rapport à la somme. La gène me prend mais mon chauffeur est très compréhensif et je me rattrape et lui donnant le 
 supplément.
Quelle n’est pas ma surprise quand je vois la façade de l’auberge… Une allure de squatte !  J’ai un peu peur sur le coup. Mais la proprio, super sympa, me dit qu’ils sont en travaux d’où une entrée mal foutue.  
Tout le reste est impeccable : cuisine, chambres communes, salle commune. Bref, un semblant de petite famille qui vit en harmonie. Chacun se respecte. C’est génial! Je suis K.O. Mais je fais la connaissance de Céline fan de soul (on discute même de Billie, Nina, Sharon Jones…), une marseillaise aux USA depuis septembre, Peng, un coréen qui vit en Australie venu passer Noël à NYC, Pierre, Stan et Charlie, 3 étudiants français dans l’Oklahoma venu sur NYC avec leur parents, faire la chouille … Bref pas mal de monde très sociable.  
Rassurée donc par l’ambiance et enfin à l’aise, je me pose dans mon lit. Un petit sms à la maman et aux amis, et l’heure est arrivée de fermer les yeux. 

Le rêve américain, je ne l’avais pas. Mais quand on se trouve dans cette ambiance, on ne peut que commencer à rêver…

Voyage à New York : Diary of Ten

A l’heure où j’écris ces quelques lignes, je suis encore dans l’avion d’une compagnie aérienne dont je tairai le nom à destination de Toronto. Nous sommes donc à la date J+1 de « Day One »
Ce qui m’a motivé à écrire cet espèce d’agenda tordu, c’est ce qui s’est passé le premier jour de mon voyage. Je suis aujourd’hui dans cet avion pour New York grâce à la bonté des gens.
Et dès le premier jour de mes soucis, j’ai compris que je n’étais pas seule.

Il y a 13 mois, ma vie professionnelle basculait et je fis certains choix pour m’assumer pleinement. Je n’ai pas 30 ans mais il m’arrive déjà de faire le bilan de temps en temps de ma vie.
Certains disent de moi que je batifole… D’autres me demandent pourquoi je ne crée pas ma propre société…
Bref, tout un tas de faits qui forcement me poussent à la réflexion.
Bon.
Depuis quelques mois, je discutais avec un ami sur mon envie… que dis-je : mon fantasme ! de partir à New York.
Je n’avais pas spécialement envie de partir seule. Mais les évènements ont fait que je suis quand même partie seule. Alors, avec un peu de philosophie et d’esprit relatif, j’ai fait ma valise.
Et c’est ce que je vais vous raconter : Mon voyage à New York !

So let’s Go !

Day One
J’ai raté mon avion.
Oui, bah oui, Je vais à New York et je trouve le moyen de rater mon vol.
J’expose le décor :
Nous sommes au mois de décembre, ce sont les vacances de Noël. Et le temps depuis fin novembre est enneigé en France. Temps qui a persisté jusqu’au jour de mon départ : Lundi 20 décembre. En pensant être stratégique, j’ai fait l’économie d’un trajet direct et j’ai décidé de réserver un billet avec une correspondance à Montréal.
Le vol pour Montréal était prévu à 13h25. Et j’arrive à l’aéroport, avec des pistes bien blanches, à 11h du matin. Je suis réveillée depuis 6h du matin, j’ai passé les retards du RER D, le blindage du RER B et les insultes par la même occasion. D’ailleurs, c’est fou ce que la météo est puissante dans notre monde… Je continue de prendre les choses avec philosophie en discutant avec pas mal de personnes dans le RER B : une employée d’Air France qui nous tenait au courant de la situation sur place à l’Aéroport Charles de Gaulle, une ancienne étudiante Erasmus qui a aussi beaucoup voyagé. .. L’adrénaline du voyage est vraiment forte et «  I keep smiling » !
J’arrive enfin à l’aéroport et je me dirige vers terminal 2A et regarde les écrans qui indiquent que mon vol n’est prévu qu’à 19h. Je me pose là et je fais tout un tas de connaissances : Clothilde la dynamique, prof de français qui venait de Lille et qui avait raté son avion pour NYC ; les personnels de l’embarquement, très enjoués dont un qui revenait de New York et un autre de mes origines ;  un homme d’affaire juif tunisien, d’origine russe qui allait à Tel Aviv et avec qui j’ai discuté sur la vie, le recul, le racisme ;  un vendeur en boutique…
Bref, des personnes bien agréables qui je pense, n’ont pas été mis sur mon chemin par hasard. J’ai tendance à croire au destin effectivement.
Le temps passe. Je me place à la porte indiquée sur mon billet, je prends mon p’tit guide du Routard de New York City. Le temps passe, passe, passe…
Il est maintenant 19h15 quand je commence à me poser des questions et me dirige vers le personnel dans la salle d’embarquement qui m’annonce indifférent, que l’embarquement pour le vol de Montréal était à… une autre porte ! J’y cours de suite, mais il était déjà trop tard.
Il m’avait appelé au haut parleur, était venu à la porte. Et ils ne m’ont ni vu et je ne les ai ni entendu ! C’était FOU !
Il est 19h15 et je suis Levée depuis 6h du matin. Alors ça avec les RERs, les pieds gelés, enrhumée et toute cette situation, comment ne pouvais-je pas craquer ! Les larmes, la crise… et j’ai pris tellement de fois l’avion en arrivant toujours en avance ! jamais je n’ai pas pensé que cela m’arriverait. PAS à MOI !!
Et une des employées de la compagnie me voyant dans cet état, décide d’aller plaider ma cause auprès du commandant de bord, qui dit « oui » dans un premier temps mais change d’avis en 2 secondes car un personnel au sol a confirmé avoir descendu ma valise…
Ma place avait été vendue. Un quart d’heure de retard ça ne pardonne pas.
La même employée qui avait plaidé ma cause me propose de prendre le vol du lendemain, SANS FRAIS ! Oui SANS FRAIS, et elle avait tout le soutien de la compagnie par rapport sur cette situation.
Elle m’accompagne ensuite récupérer mon bagage, que je ne récupère qu’une heure et demi après car le dit bagage n’avait pas été placé sur le tapis. Elle m’a demandé si j’avais faim et soif… J’ai trouvé que cette dame avait du cœur et a traité ma situation avec beaucoup de professionnalisme et de calme. Et je me devais de parler d’elle et de la saluer.
Ma première journée se termina donc en cul de sac, en trompette, en tout ce que vous voulez sauf en vol pour Montréal !
Au passage, la banque bloque automatiquement ma carte car elle a « sentit» que une tentation de fraude dessus. Autant être textuel : plus de carte bleue, plus d’air !
Je me retrouve donc à rebrousser le chemin et dormir chez une amie.
Et dans le RER B, je continue de faire connaissance avec d’autres personnes dont la sympathique et cool Aurore, nancéenne et architecte à Séville, qui avait du rester sur Paris car les TGV EST étaient supprimés sur la soirée.
A le vivre, c’est assez dur. Mais croyez-moi, ce sont des expériences qui sont vraiment utiles dans la vie pour vous faire comprendre qu’il y a bien d’autres choses essentielles.
Je vous cache pas que même l’âme aventurière, commencer ses vacances de cette façon, on ne peut que se demander ce qui nous attend après.
Mais contrairement à d’habitude, je ne me suis pas sentie une seule fois seule, abandonnée etc… Le juif tunisien me parlait de relativiser. Clothilde m’a conseillé de ne plus prendre de correspondance. Et l’équipe d’embarquement a fait preuve de sympathie et soutien. Et la famille et les proches qui s’inquiètent pour vous et vous appellent pour demander de vos nouvelles…
Les faits parlent d’eux-mêmes.
Alors, vous croyez  toujours au hasard ?


19 déc. 2010

Pas d’espoir… mais un peu quand même


Ne vous trompez pas d’heure
Car vous feriez une erreur !
Languissez vous donc de votre actualité
Car notre monde n’a point de pitié.

Nos thèmes sont purs.
Mais nos intentions vicieuses,
Comme je vois qu’il est sûr
Que vous nous quitterez de façon disgracieuse

Vous changez votre fusil d’épaule…
Auriez-vous vendu votre âme au diable ?
Sachez que je ne joue pas de rôle.
Et mon but n’est pas d’être exécrable.

Mais vous êtes autant maudits
Que ces gens pleurant assis
Si honteusement inquiets de leur sort
Qu’ils saignent de remords.

La beauté d’un mensonge
N’a plus son pareil en songe
La nuit vous donnait cette chance
De rêver sans soucis de conscience

Mais nul besoin dans notre monde
Car la science du cœur n’a plus parole :
La vérité est immonde
Et l’artifice est enfin noble.

Notre monde se laisse bercer
Entre les extrêmes saints
Et les extrêmes endiablés
Et c’est ce qui rend imprévisible l’humain

Je n’aspire pas à de la noblesse
Et encore moins à de la vertu mal placée.
Mon constat est certes morose, mais pas déplacé.
Et vous comme moi sommes sensibles à cette faiblesse.

Faiblesse qui nous épuise
Et nous pousse à comprendre
Que les espoirs les plus communs se réduisent
Et qu’il devient difficile de nous entendre

Les choses parfaites et sans âmes
Ne valent pas à mes yeux, celles qui sont ratées.
Ma liberté me donne le droit de les personnaliser
Ainsi dans l’effort, ou avec quelques rires ou larmes.

Elles deviennent ma propriété
Et même dans l’imperfection, ma fierté.
Vous préférez porter des perles blanches, parfaites et au mesures standardisées ?
Moi je préfère les enfiler de façon « Tenisée », imparfaite et non normalisées.

Ces choses, ces actes préservent l’essence même de notre identité qui ,aujourd’hui, se perd et se confond dans la masse grandissante de la population. Et nous luttons tous constamment pour être nous-mêmes, et surtout être accepté, compris et pas jugé d’être fait de chair déformée.
J’essaye, malgré toutes mes maladresses de garder cela à l’esprit.

Et vous, qu’avez-vous à l’esprit ?

4 déc. 2010

Sans foi ni loi


Donnez-moi du sang et des larmes pour brûler les cœurs,
Du rouge écarlate pour ne plus avoir peur de ce qu’il y a de plus horrible dans le genre humain.
Que les liens de parenté soient détruits et qu’il ne subsiste plus d’amour envers nos prochains.
Donnez-moi du sang et des larmes pour croire en la haine et l’horreur de l’espèce humaine.
Que la mort vienne faucher ce qui pourrait s’y apparenter.
Plus de chair, plus d’âme, plus de scrupule.
Donnez mois du sang et des larmes que je puisse les mélanger et en sortir le désarroi de ma souffrance face à ce qui me touchent en plein cœur.
Que cette cible soit ainsi vaincue pour que la douleur se fasse transparente, inodore et inconsciente.
Donnez-moi du sang et des larmes pour que la tristesse s’use et que l’Homme en abuse pour solidifier le mouvement du sentiment.
Le pardon s’avouera vaincu de toutes les ébullitions du mélange étendu sur nos joues et nos corps. Et que la sympathie soit dominée.
L’amour ne nous sera plus salutaire d’exister mais rancunier de se voir être offert aux sorciers affamés de bons sentiments.
Donnez-moi du sang et des larmes pour définir la couleur du ciel dans le chaos.
Que le soleil attise le feu dans nos veines et que les fontaines d’eaux damnées fleurissent sur la tombe de nos bonnes actions mortes au combat.
Les pacifistes et humanistes laisseront place aux belligérants, ainsi nés sous le croissant des abysses de la honte.
Donnez-moi du sang et des larmes que ce volcan puisse faire jaillir des abîmes la source de terreur. 
Qu’il disperse son gaz de basse valeur et rugisse de la fureur d’inhumanité et de narcissisme!

Du sang et des larmes j’en sortirai ma fièvre du mal d’aimer et du mal de vivre et celles de toutes ces personnes accidentés et aujourd’hui handicapés de ne plus pouvoir marcher vers le bonheur mais vers la noirceur violente et fatale de leur destin.

Mon chagrin va à cette décadence d’attitude et de savoir vivre. Mais j’aurai beau avoir ces regrets, du sang et des larmes il n’émergera jamais de pitié.

Mangaaaaass !

Voici ce que dessine une enfant de 13 ans...

Les images parlent d'elles-même je ne ferai pas trop de commentaires.


Elle a simplement 18 de moyenne en maths, une facilité et une logique déconcertante en cours et surtout une dextérité assez phénoménale.
Ces dessins sont de Lydie Zhang,
élève de 5ème en Seine Saint de Denis.
Elle s'inspire de manga en N&B.






 (Je CERTIFIE : SANS calque !)
Elle du talent, oui sûrement parce qu'elle est jeune etc... mais ça méritait d'être posté pour moi et puis c'est TRÈS encourageant.
Elle m'a offert les premiers dessins (et ça m'a fait plaisir..)
Mais un talent ça se montre et ça se développe. Alors je lui ai demandé gracieusement de faire un dessin pour chaque semaine qu'en échange je posterai sur le blog.
Elle n'a que 13 ans donc c'est un défi pour elle. 
Donc chaque semaine je posterai un dessin de cette demoiselle, au coup de crayon précis et rigoureux.

Laissez vos commentaires, je lui transmettrai et ça lui fera plaisir !!