19 déc. 2010

Pas d’espoir… mais un peu quand même


Ne vous trompez pas d’heure
Car vous feriez une erreur !
Languissez vous donc de votre actualité
Car notre monde n’a point de pitié.

Nos thèmes sont purs.
Mais nos intentions vicieuses,
Comme je vois qu’il est sûr
Que vous nous quitterez de façon disgracieuse

Vous changez votre fusil d’épaule…
Auriez-vous vendu votre âme au diable ?
Sachez que je ne joue pas de rôle.
Et mon but n’est pas d’être exécrable.

Mais vous êtes autant maudits
Que ces gens pleurant assis
Si honteusement inquiets de leur sort
Qu’ils saignent de remords.

La beauté d’un mensonge
N’a plus son pareil en songe
La nuit vous donnait cette chance
De rêver sans soucis de conscience

Mais nul besoin dans notre monde
Car la science du cœur n’a plus parole :
La vérité est immonde
Et l’artifice est enfin noble.

Notre monde se laisse bercer
Entre les extrêmes saints
Et les extrêmes endiablés
Et c’est ce qui rend imprévisible l’humain

Je n’aspire pas à de la noblesse
Et encore moins à de la vertu mal placée.
Mon constat est certes morose, mais pas déplacé.
Et vous comme moi sommes sensibles à cette faiblesse.

Faiblesse qui nous épuise
Et nous pousse à comprendre
Que les espoirs les plus communs se réduisent
Et qu’il devient difficile de nous entendre

Les choses parfaites et sans âmes
Ne valent pas à mes yeux, celles qui sont ratées.
Ma liberté me donne le droit de les personnaliser
Ainsi dans l’effort, ou avec quelques rires ou larmes.

Elles deviennent ma propriété
Et même dans l’imperfection, ma fierté.
Vous préférez porter des perles blanches, parfaites et au mesures standardisées ?
Moi je préfère les enfiler de façon « Tenisée », imparfaite et non normalisées.

Ces choses, ces actes préservent l’essence même de notre identité qui ,aujourd’hui, se perd et se confond dans la masse grandissante de la population. Et nous luttons tous constamment pour être nous-mêmes, et surtout être accepté, compris et pas jugé d’être fait de chair déformée.
J’essaye, malgré toutes mes maladresses de garder cela à l’esprit.

Et vous, qu’avez-vous à l’esprit ?

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