23 déc. 2010

Voyage à New York, Diary of Ten : Day Too !

Au moment où j’écris ces quelques lignes, j’entame the "Day Four"… J'ai déjà été faire un tour sur Manhattan, Times Square... 
Mais c'est sûr, la fatigue se fait encore ressentir après 4 jours… 
Le deuxième jour, je retourne donc à l’aéroport Roissy Charles de Gaulles pour trouver un vol qui voudrait bien de moi. La team de la compagnie aérienne avait eu tellement de peine de pour moi, qu’ils s’occupaient de mon cas personnellement ! J’attendais donc depuis 8h30 du matin assise dans le terminal 2A, une responsable du personnel en question m'ayant conseillée de revenir vers elle à 10h du matin. 

J’y retourne donc. Et, une place se désiste sur le vol. BINGO ! J’ai ma place pour le continent américain !  Je vais donc à l’enregistrement des bagages. Et la jeune femme qui m’enregistre trouve une anomalie sur ma correspondance… (Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué…) Le souci dure bien quinze minutes, pendant que la nana qui m’enregistrait, criait « Mais elle a fermé les réservations !! Ah non c’est bon… Elle l’a encore fermé ! » Bref, un suspens bien pesant et dont je me serai bien passée… Je recroise donc entre temps l’équipe de la veille, qui me fait un grand sourire et qui s’était pris d’affection pour moi et mon cas.  
Je passe alors à la douane où là, je me déshabille : bottes, barettes, manteau… Strip tease en live quoi. Mais bon. 
Je monte dans l’avion avec le problème réglé et prête à subir 7h30 de vol pour Toronto ( et non Montréal cette fois-ci). Je m’endors avant même que les annonces de sécurité passent. En effet, posée sur le siège, l’adrénaline disparaît et et celle-ci laisse place à l’éénnOOoooorme fatigue. 
Le sommeil m’attendait de pied ferme. 
Je me réveille donc peu après en sentant une odeur de poisson : c’était le repas. J’essaye de regarder deux films : The American, vraiment chiant et Middle Man, idem (enfin sauf pour ceux qui ceux qui sont en manque de femmes). 
J’en profite donc pour écrire l’article « Day One ». Et je fais connaissance avec Joséphine, étudiante au lycée sur Paris toute dynamique et vive.  Et puis je profite aussi pour écouter des albums de musique Pattern de Flying Lotus (que je n’ai pas aimée) et Maximum Balloon qui ne m’a pas parlé non plus mais les conditions aident-elles aussi à apprécier la musique….Bon. On me donne un papier à remplir pour le passage à la douane… Sauf que ce n’est pas le bon papier pour la connexion US. Et l’équipe à bord n’avait pas pris les papiers pour les correspondances. L’hôtesse me dit donc qu’il va falloir que je remplisse une autre feuille au sol. J’en commençais à en avoir un peu marre à ce moment, même si j’avais visiblement passé le pire…  
J’arrive donc à Toronto et je pars récupérer mes bagages (MA valise, car je n’ai qu’une petite valise) pour New York. Inutile de vous dire que je marche TRES vite pour passer la douane et remplir ce fichu papier. Et bien, agréablement surprise, la douane n’a pas été lourde. Et ça c’était plutôt cool. Mais je refais le strip tease, formalité qui devient quasi naturelle! J’arrive en face de ma porte d’embarquement, très en avance. J’essaye donc de négocier pour le vol d’avant.. mais il est complet !  Anyway. La phase d’attente est plus supportable que celle à Roissy et puis j’avais vécu pire la veille.  Au passage, je perds tout le sens sociable, et même le sourire dans l’avion.  

Et là, ENFIN à NEW YORK CITY, Aéroport LaGuardia. Bon, le pied de ma valise est cassé. Mais au moins je suis arrivée! Je fais encore connaissance avec une immigrée égyptienne à l’accueil qui devine rapidement mes origines… et là c’était repartie pour la causette ! Mais bien sympa et puis elle m’a guidé et renseigné sur les taxis etc. Je prends donc un taxi Jaune, car seuls eux sont « corrects ». Je monte, indique l’adresse au chauffeur qui ne connaît pas l’endroit (heureusement que j’avais imprimé le plan…). J’arrive en face de l’auberge, il me dit la somme à payer….Sauf qu’à New York, il faut rajouter un pourboire de 15% par rapport à la somme. La gène me prend mais mon chauffeur est très compréhensif et je me rattrape et lui donnant le 
 supplément.
Quelle n’est pas ma surprise quand je vois la façade de l’auberge… Une allure de squatte !  J’ai un peu peur sur le coup. Mais la proprio, super sympa, me dit qu’ils sont en travaux d’où une entrée mal foutue.  
Tout le reste est impeccable : cuisine, chambres communes, salle commune. Bref, un semblant de petite famille qui vit en harmonie. Chacun se respecte. C’est génial! Je suis K.O. Mais je fais la connaissance de Céline fan de soul (on discute même de Billie, Nina, Sharon Jones…), une marseillaise aux USA depuis septembre, Peng, un coréen qui vit en Australie venu passer Noël à NYC, Pierre, Stan et Charlie, 3 étudiants français dans l’Oklahoma venu sur NYC avec leur parents, faire la chouille … Bref pas mal de monde très sociable.  
Rassurée donc par l’ambiance et enfin à l’aise, je me pose dans mon lit. Un petit sms à la maman et aux amis, et l’heure est arrivée de fermer les yeux. 

Le rêve américain, je ne l’avais pas. Mais quand on se trouve dans cette ambiance, on ne peut que commencer à rêver…

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