31 mai 2011

Martine va faire chier son monde...ah non l'auteur est aussi un homme ...


Dernièrement, sur mon compte Twitter, Sens Critique (site de critique d’art pour faire court) a sorti une liste de livres qu’ils ont appelé "On vous a forcé à les lire, vous les avez adorés" (sensé représenter la liste de livres que les gens ont finalement apprécié après lecture) avec à la clé une liste des auteurs les plus cités sur laquelle j’ai voulu revenir.
Je me penche donc sur cette fameuse liste d’auteurs et je vois les classiques : Baudelaire, Musset, Balzac&Co et même un anglais, Shakespeare s’il vous plait !
Et je me rends compte qu’AUCUNE romancière/Écrivain n’est cité.
J’ai ressenti comme de l’aigreur, Voyez-vous, au vu de cette liste.
Je n’avais qu’une envie : boycotter tous ces écrivains alors que tout ça arrivait après avoir reçu mes Baudelaire, du Rimbaud et du Voltaire. J’avais les boules (et je les ai encore), BORDEL de MERDE !!
Bien-sûr que je trouve ça inadmissible mais je pense que le programme de français, et même la littérature de façon générale en France, n’aide pas plus à l’ouverture et reste restreint à peu de femmes. Moi, je veux bien lire des livres où les femmes sont muses ou chimères ou démons. Mais ça reste quand même très réducteur pour la femme. C’était une précision, certes rapide, mais indispensable.
J’ai donc décidé de trouver quelques noms d’auteurs femmes qui me semblaient intéressantes et même passionnantes.
-         George Sand
-         Anna Gavalda
-         Sylvia Fol
-         Marguerite Yourcenar
-         Colette
-    Amélie Nothomb
-    Simone de Beauvoir
-    Françoise Sagan
-    Faiza Guene
-    Marie NDiaye
-    ....
Ah étrange, je m’arrête. Et pourquoi je m’arrête ? Pour justement montrer à quel point la littérature par les femmes rien bien souterraines. Et encore, la liste regroupe contemporains+19ème siècle+21ème siècle.
Quelques sites bien sympas donnent un peu plus de noms d'écrivains (c'est pareil ça aussi, pas de déclinaison dans le féminin comme pour auteur) FÉMININS du 19ème siècle (et non Féministe, j’insiste).
Oui c'est sûr, il y en a pleins d’autres de grands talents du siècle actuel. Seulement en parlant en « terme de références littéraires » vous en voyez d’autres, vous, du même acabit qu’un Victor Hugo ? Et les réflexions du type « oui mais ça fait 150 ans qu’on le lit », je m'en fous complètement.
Honnêtement, appelez ça comme vous le voulez, coup de gueule ou crise féministe, mais merde quoi, va falloir lever tout ça du rang de femme de ménage only à femme cultivée et utile.Vous savez, il arrive que certains sujets ne soient bien exprimés que par les femmes. Au fond, à notre époque, on ne cite même plus le nombre de romancière/écrivain.
Alors si on commençait à les placer dans notre programme littéraire ?
C’était juste une idée, en passant…


PS : pas de ton glamour pour ce soir !

24 mai 2011

Billie tu es, et n'importe qui peut te vivre


Et voilà elle revient.
Sans ébat, sans fourberie.
Elle me fait chier parce qu’elle est le point étrange qui me lie à l’amertume de mes plus vifs souvenirs.
C’est comme ça avec Billie. On l’écoute et tout ce que vous avez vécu de plus forts et durs revient sur un revers sans prévenir.
Oui, c’est horrible. Quand on pense que tout est fini, que plus rien ne vous plongera dans un spleen destructeur, elle vous fait faillir et vous rappelle avec cette puissante et brutale émotion, vos douleurs et votre exécrable passé….
Ça dépasse de beaucoup le Blues au sens premier du terme. Il aurait fallu lui créer un genre à elle toute seule (bon Ok, c’est la fan qui parle….)
Mais voilà, au moment où j’ai l’impression que tout s’écroule encore une fois, je n’ai qu’un réflexe, c’est écouter Billie. C’est là qu’elle excelle.
Elle est parfaite parce qu’elle se pose toute légère et naturellement sur le tempo de votre cœur qui se serre, presque écrasé du rythme des coups francs et régulier de chagrin.
Et je pense qu’elle peut aussi être la seule à pouvoir s’ajouter librement à vos émotions du genre.
Bien-sûr que Billie n’est pas joyeuse, bien-sûr que son chant effraye.
Et quelle génie justement de réussir à éveiller et à faire vivre cette force sombre en vous !
C’est un don, vraiment.
Juste pour ça, il faut l’écouter, il faut appréhender cette peur parce que c’est vrai, c’est authentique, c’est vibrant et doux en même temps.
Je  ne sais pas, je dirai que de temps en temps, plonger un bon coup fait parfois du bien. Et puis on s’y retrouve quand on se sent un peu seul, incompris.
Dans ces moments, la meilleure solution n’est pas de se laisser bercer sur un air grisant sous prétexte d’en être influencé dans ce sens. Il faut suivre nos émotions du moment et cette attitude permet d’encore plus et mieux apprécier l’artiste. Quelque soit vos émotions ou la musique, à partir du moment où l’ensemble est cohérent, on apprécie. Et c’est là que l’excellence de Billie prend tout son sens. 

Bon, un petit titre qui fait parti de ses compositions :

Don’t Explain, inspirée par sa vie bien entendu. Nina Simone, Cat Power reprendront avec beaucoup de talent ce titre, sans jamais l'égaler bien entendu.


Si aujourd’hui on la voit comme l’une des plus grandes artistes jazz, la honte a longtemps fait parti de son quotidien : Accepter l’inacceptable, avec pour seule sauvegarde, exercer son art et partager à son public. 


Je suis désolée, je tenais à faire de nouveaux auditeurs de Billie en la sauvant de cette image de « sad mood ». Mais ce serait vraiment mentir et j’aurai été à deux doigts du sacrilège. Je ne jouerai pas à ce jeu, sous prétexte de convaincre les gens. Ça doit partir d’une volonté sincère et en toute connaissance de cause. On ose accrocher ou pas. C’est Billie et c’est tout.
Il faut apprécier le génie et l’émotion en même temps, sinon ça ne sert à rien. Mon admiration pour elle et la souffrance à l’écouter sont deux choses qui restent indissociables dans sa musique. C'est comme ça. 
Je prends une position catégorique parce que pour une artiste de ce rang, je n’ai pas le droit de déformer le fond de son art.

Voilà, une bohème dans son plus pur appareil

Bonne écoute à vous.



17 mai 2011

Twit twit twit !

Just like this, just like that....



(Click on the pic !)

Dieudonné - Le Poète Palestinien

Je vous demande de regarder cette vidéo s'il vous plait. C'est très fort et prenant...
Ce mec, quoi qu'on en dise, a du talent. Et c'est en cela qu'on reconnait une personne qui "dérange"...


L'horrible sort de Shokobon : suite et fin...

"L'expérience fut merveilleuse... la coupure avec sa vie occidentale totale... Le retour lui a cependant été fatal...
La dépouille de Schokobon fut rapatriée 7 jours seulement après son évasion.
Espérons qu'un jour, peut-être, ses congénères tenterons à nouveau la traversée européenne en quête de nouvelles aventures
..
Шокобои" C.A.


Comme vous vous en doutez tous, Schokobon a succombé à la tentation du gourmand...
Il est passé de l'autre côté. Qu'il repose en paix au creux de l'estomac égoïste de cette personne !!


C.A. tu n'as vraiment pas de cœur !

16 mai 2011

Dieudonné - Crime Against Humanity

La vérité dans l'humour... Et bien, ça m'a fait rire. Donc je partage.



Ah oui, je précise, ce sont des sketchs, des trucs comiques quoi...vous voyez le truc...

Je suis engagée, je prends parti et j'ai le droit...

...de m'exprimer aussi longtemps que j’en aurais le droit !  

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai été poussée, naturellement, à taper « Dieudonné-DSK » dans Google/youtube.... (ah...Ça y est, j'ai jeté un pavé dans la mare. Mon blog va disparaître…)
Je suis sûre que beaucoup vont se dire « Mais c’est du suicide !!! Elle est folle !! Et en plus elle est anti-feuj et blablabla ». Hein, qu’on soit bien d’accord, anti-sionniste ≠ anti-sémite.
Je ne vais pas expliquer la différence. Alors ne jouons pas les incultes. Vous lisez des livres, êtes cultivé, faites honneur à votre genre et ne vous laissez pas dominer par les préjugés ou ce que vous entendez de façon fractionnée.

Je disais donc, que j’étais allée sur Youtube. Et puis après une petite recherche, j’ai trouvé une interview de Dieudonné très intéressante sur une chaine de radio tunisienne. L’interview est en 2 parties. Mais j’aime beaucoup la 2nde.  

Je mets tout de même le lien de la 1ère partie, pour éviter tout propos du style « Mais c’est sorti de son contexte !! C’est trafiqué ! Elle a pris ce qu’elle voulait !! »

Et pour rire un bon coup, voici une vidéo de son dernier spectacle Mahmoud :

Vous pouvez allez faire un tour sur son blog : http://iamdieudo.com/ pour y lire toute sa « plus vive émotion dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire DSk! »

Au passage, je me suis souvenue du tout premier message reçu sur ma boite facebook quand j'ai crée mon compte (et ça date...). A ce moment là, je décide d’adhérer au groupe de Salah Hamouri et je reçois ça :

"SALAH HAMOURI EST UN TUEUR ANTISEMITE KI DOIT ETRE DECHU DE SA NATIONALITE FRANCAISE;PUIS PENDU POUR TENTATIVE DE MEURTRE!"

Ouiiii, tout-à-fait...Un message typique de paix, disons-le! Non, vraiment ça m'a donné envie deee...comment dire... Bref. 

Pour ce qui est de DSK, je vais pas crier la bouche en cœur sur son affaire. Franchement, j'm'en fous parce qu'il reste un pion et puis le scénario est quand même bien américain. Bon. 
Ce serait tout de même comique si toute cette histoire se vérifiait et de voir aussi si le gouvernement décide de le soutenir (allez Roseline, fais marcher la solidarité !) ou si il décide de le larguer comme un gros boulet pour sauver le navire...

Wait&See...

15 mai 2011

Shokobon toujours en Russie...

Non mais CA, il se repose pas Shokobon là... Il est entrain de lutter entre la vie et la mort !


Quel sort cruel lui a-t-on réservé ??!! La suite et fin de cette histoire au prochain épisode...

14 mai 2011

Une journée particulière... encore


C’est beau eeiinh ?
Et bien j’ai pris 1 heure avant d’accéder à cette vue ! 
Autant vous dire qu’il faut être curieux et motivé pour le vouloir. …

Les calanques de Marseille

Au début en entendant le mot « calanque » j’y trouvais absolument rien d’attirant. Déjà, je ne savais pas ce que c’était et puis on ne m’a jamais parlé de ça. Mais la suggestion est venue du responsable de l’auberge, qui m’a bien prévenu de prendre un sandwich, une bouteille d’eau et de prévoir la journée entière là-bas.
Donc quand je prends mon sac à dos pour m’y rendre, je m’attends à maximum 15 minutes de marche… J’ai vite déchanté, surtout que je ne portais pas du tout la tenue adéquate
(Une petite robe blanche). Il faut compter au moins 45 minutes si vous suivez les chemins balisés. Enfin heureusement que j’avais les chaussures de marche, non parce qu’en tongue c’était infaisable. 

Au moment où j’écris ces mots, j’ai encore les courbatures de cette randonnée « musclée ». Pendant la ballade, j’ai repensé au Mont Pelé et à la presqu’ile de la Caravelle en Martinique.
C’est très beau, mais si vous vous y engagez, travaillez avant votre cardio et vos cuisses-fessiers. Ce sera toujours ça de gagner !
Bon, j’y suis allée seule comme à l’habitude et en arrivant pas loin des plages, je rencontre Romain. 30 ans, un sportif marseillais, aventureux, qui me propose de le suivre, ce que j’accepte parce que je ne connaissais pas du tout l’endroit (oui oui je suis folle blablablabla, mais j’ai fait confiance à mon instinct. Et j’ai eu raison).
Donc on continue à marcher car la première calanque, Sugiton, est blindée de monde et de marcheurs arrivés sur place bien avant nous.
Il prend à gauche, je prends la même. Et puis je vois une pancarte avec marquer à la craie « Naturiste »… 

« - WTF ?!! Euuh Romain, c’est une plage naturiste …
- Oooh mais tu t’enfous !
- Bah parle pour toi !»............
Je ralentis le pas, bien-sûr sous le doute en me disant « Mais non, pas ici, pas toi Ten ! ».
Et je commence à me poser des p**** de questions. Et j’explose de rire évidemment sous la petite inquiétude qui me prenait dans les jambes.
Et bien si, il a suffit de peu roches pour commencer à voir les premiers naturistes.
« Faire qu’un avec la nature, la marque du maillot c’est moche »…Putain mais quel truc de pervers !
Je crois que le plus dur, c’est de ne pas regarder. On en discute avec Romain, en se disant que la marque du maillot ça reste quand même bien mignon. Et puis perso, je trouve ça beau un deux pièces. Les nénés à l’air, c’est pas mon trip…

On est posé sur un rocher, entrain de lézarder et c’est paradisiaque (ou l’inverse selon votre point de vue…)
On parle de musique et il fait parti des rares personnes qui écoutent des sons de « haute » qualité, en gardant la valeur d’un artiste et du travail sur sa musique, le respect de son public etc… Vraiment cool ce Romain, un bon vivant.
Toute l’après-midi, des bateaux venant de Cassis visitaient les calanques autour, en ralentissant bien bêtement devant cette fameuse plage naturiste.
D’ailleurs, j’ai des millions de détails en tête que je vais prendre le soin de vous épargner.
Bon, Romain s’en va…et un naturiste, J-P (j’en dirai pas plus sur son prénom. Autrement ce sera sujet aux blagues salasses…), retraité agent d’escale d’une grande compagnie aérienne française, vient me parler. Oui retraité, donc inutile de vous faire un dessin …
Il me racontait sa vie, ses voyages et il fallait que je reste la plus naturelle possible. Et ça, c’était chaud. 

« Fixes les yeux Ten et ne décroche pas ! » 

J-P me raconte que la 1ère fois qu’il descend dans ces calanques, il n’a qu’une envie, s’y baigner. Pas de maillot sur lui, il voit les nudistes et fait de même. Je pense que ce mouvement dans ce coin en tout cas, est né de cette façon, de l’improvisation. Et puis en plus, vous avez la sensation d’être loin de tout car il n’y a personne autour de vous.
L’heure tourne, je crame. Il est temps de partir et de re-escalader ces roches….

Mais la beauté du lieu est vraiment marquante. Je vous encourage vraiment à y faire une randonnée.
Oui, bien-sûr que j’y retournerai, je m’enfous de plage naturiste ou pas. Les calanques sont plus importantes et sympas à regarder, croyez-moi. 
Vous êtes autre part, c'est l'évasion...

Shokobooonn

  
"Après une longue et harassante visite de suivi, notre Schoko-Bon en vadrouille, bien que quelque peu fondu, poursuit son périple russe et se pose 2 jours à Moscou..." C.A.

13 mai 2011

Shokobon toujours en vadrouille



Je le répète : AUCUN MONTAGE PHOTO !!
Bon dis nous tout C.A., où est passé Shokobon à la fin de son voyage ?!



10 mai 2011

Les aventures de Shokobons....

Un ami, C.A., amateur de photos, s'est amusé à m'envoyer l'histoire en photo, le voyage d'un certain bonbon, dont (je suis sûre) beaucoup sont fans.
Je certifie qu'il n'y a aucun montage et que le bonbon était bien en Russie !

Je me fais plaisir...Faites vous aussi plaisir !

9 mai 2011

Def Poetry Jam - Saul Williams (Coded Language)

Spoken words. It's an old one but it's so current



!!!!
For those who are engaged, or use logically their brain, for who want to discover the real life.
In the name of the truth.


Tender dream, Billie


“…You keepin' your composure like Gershwin…
Nas, dans Count your blessing
 
Quand j'ai entendu "Gershwin" dans cette track, j'ai eu un petit pincement au cœur. 
Et pour cause...

George Gershwin, un jeune compositeur, sera repris par les plus grands du jazz. Il est clairement une référence et à la base de beaucoup de choses dans le style. Il composera l’opéra Porgy and Bess qui fera polémique auprès d’artistes tel que Duke Ellington par exemple.
De Vaughan à Fitzgerald en passant par Nina Simone et Billie Holiday, des titres comme Summertimes (Dieu seul sait combien de fois ce titre a été repris d'ailleurs), I love you, Porgy, feront longuement le succès de ces femmes. D’ailleurs, toute la différence réside dans leur interprétation. Et Billie sortait, sort et sortira toujours nettement du lot. Pour moi le constat est actuel et même définitif.
The man I love, aussi, sera tiré des compositions des frères Gershwin (ah oui, parce qu'il a un frère aussi). C’est aussi un des tous premiers titres que j’ai écouté de Billie. Et au moment où j’écris, je repense à cette chanson, à sa voix et toute l’émotion qu’elle me procure, aussi utopique qu’elle soit. Je l'aime cette chanson.
Voilà, j'ai envie de rêver et c'est bon de le faire avec ça.

C'est viscérale, touchant, candide, angoissant, optimiste, naturel, libre, émotionnel, bohème.
(Je laisse finir pour ceux qui savent...).

Elle remue ce qu'il y a de plus mélancolique en vous, juste par sa voix. C'est fou.
Je pourrais m'étaler encore et encore à son sujet. Mais il y a pleins d'autres titres à explorer. Et puis Billie Holiday, ça s'écoute, ça se ressent. Ça ne se parle pas.


The Man I love - Billie Holiday

Une voix si aisément posée et en même temps si blessée, même sur un thème enjoué...
En somme, du Billie Holiday.

8 mai 2011

Ma rencontre avec Billie Holiday...


Non, non, je ne suis pas si vieille pour l’avoir réellement rencontré.
Disons qu’à travers son art, vous ne pouvez qu’appréhender et faire connaissance avec cette dame, cette grande dame.
J’aimerai faire court en parlant d’elle, avec des termes poignants, blessants et profonds à son image… Mais je ne peux pas, et cela pour plusieurs raisons.
Tout d’abord parce qu’elle a vécu à une période à laquelle on prenait paisiblement le temps d’écouter de la musique et que la vitesse d’époque n’est pas celle de la mondialisation d’aujourd’hui. Et qu'elle mérite, plus que n'importe qui d'autre, toute notre attention musicale.
A l’inverse de son temps, Billie vivait sa vie dans l’excès et sa rudesse, comme tous les artistes en transe dans leur art. Il n’y a rien de poétique ou de mignon dans la vie de Billie. Et ça, vous ne pouvez le comprendre que lorsque vous tombez par accident sur sa voix.
Beaucoup aussi n’osent pas poser l’oreille dessus parce qu’elle arrache le fond et nous touche. Et d’autres, ne sont toujours pas convaincus de la dimension de l’artiste, la plus grande artiste Jazz qu’on ait connu.
Je dirai même de blues, parce que pour moi, c’est le Blues qui trace Billie dans sa voix et son genre, pas une voix de jazz vocal et bridé d’une Fitzgerald.
Et c’est très dur de parler de l’artiste sans parler en même temps de sa vie privée, de l’impact sur toute sa carrière, son don.
Je ne vais pas m’amuser à décortiquer « Lady sings the Blues », l’autobiographie d’une junkie, suffisamment bien explicite pour être expliquée. Et c’est extrêmement épuisant de parler en tant que fan et de mettre le terme exact à mes sensations, émotions et autres.
Mais sincèrement, je m’enfous et je vais m’y atteler parce que je suis prête peut-être à en parler aujourd’hui.
Je m’y prendrai surement de façon fractionnée, et peut-être de façon maladroite aussi. Et à la façon du blog et ma personne, je ne ferai rien de structuré, ou en tout cas, pas de programmé et organisé. 

 "... Suppose you want somebody but you ain't got nobody. You ony got gleam in your eyes..."

Une des toutes premières chansons que j'ai écouté de Billie : The blues are brewin' . Un titre à sa mi-carrière avec Louis Armstrong

7 mai 2011

Si j’étais une nympho…


« Oh oui, j’aime les hommes !
J’aime leur contact, leur toucher sur tout mon corps, cette part de mâle qui me fait sentir désirable.
Etre entourée de leur bras rassurant et si masculin me procure un si grand bien que je le prolonge dans mes draps en leur compagnie.
Je ne m’en cache pas et tous les hommes qui m’entourent le savent : mon lieu est une maison tendre d’accueil où il y fait bon le plaisir charnel et la chaleur corporelle.
Un jour, un brun. Un autre jour, un blond, ils deviennent des loisirs alternés, et consentants à toute attitude folle et décalée.
Peu importe l’homme auprès de qui je me lève le matin, son souffle chaud sur ma peau m’explique à chaque fois pourquoi je cherche cette attention.
Quand l’étreinte devient de plus en plus intense et que change la cadence je me dis que la seule chose qui m’accroche encore au sol est mon instinct.
Et je l’entretiens par le désir, la séduction, le sourire et autres atouts de charme qui sonnent en mon nom.
Je n’envie pas ces gens frustrés et encore moins ceux bordés de principes tout aussi crispants les uns que les autres.
Oh, des lèvres, un cou, un torse, et d’autres parties encore me viennent comme ça, doucement à l’esprit.
Oui, j’ose le dire et j’assume : je suis épanouie et ravie d’être le genre d’un soir mais aussi d’y prendre fiévreusement goût.
Quel menteur ou menteuse est la personne qui clame que seuls les hommes ont des besoins de ce type !
Croyez-moi, je suis une femme accomplie et je vous le dis : je suis quasiment toujours en manque !
Ah, j’ai en vue un prochain coup, qui sait, peut-être mieux que les autres… »



6 mai 2011

Et pour cette occasion...


Gloomy Sunday- Billie Holiday


L’idéal funèbre…


Mourir après avoir donné naissance à un enfant,
Mourir après avoir eu l’orgasme ultime,
Mourir après l’amour,
Mourir après avoir connu l’amour de sa vie,
Mourir après avoir dit "Je t'aime" à tous ceux qu'on aime,
Mourir après avoir demandé pardon à tous ceux qu'on a heurté,
Mourir avant de voir mourir sa mère,
Mourir après avoir vu sa descendance naître,
Mourir dans un éclat de rire,
Mourir après avoir vu l’artiste de sa vie,
Mourir le cœur de nouveau candide et bourré d’émotions,
Mourir au sommet de sa gloire et dans le bonheur,
Mourir avant que nos proches les plus chers disparaissent pour ne pas souffrir,
Mourir après avoir vu des tas de belles choses,
Mourir évidemment quand on ne s’y attend pas, dans son sommeil,
Après une soirée festive et pleine de  bonnes émotions,
Comme « elle », que tout le monde pense apaisée parce qu’elle est passée de l’autre côté.
Alors qu’on ne sait pas si elle est soulagée.
La seule chose dont on est sûr, c’est qu’elle « repose » à présent près de sa moitié. 

« Que Dieu soit miséricordieux et t’accorde le pardon, je sais que tu avais un bon fond. 
Ou peut-être ton caractère exprimait toutes ces horreurs que tu as vécu, la dureté de la vie à laquelle tu as du constamment te confronter, les bébés que tu as perdu et 
ses larmes qui t’ont violemment aveuglée. 
Tes enfants, eux aussi grand-parents, sont flottants parce qu'aujourd'hui ils sont orphelins.
Mais n'aies crainte et sois fière de nous parce que nous sommes là,
grâce à toi.

Repose en paix maintenant,
Allah Yarhmek. »


Oh regardez moi ça, une troisième couille qui pousse…


Attention, la masculinité est au rendez-vous ! 
Il a mis son super smoking de connard et là il va faire son super coup d’éclat, tout ça présenté avec un petit peu de suspens car nous nous ne savons toujours pas en quoi ça consiste.
Mais ses petits poils rebroussés indiquent clairement qu’il est au taquet !
Un lot de 3 boules, évidemment, c’est bien lourd. 
Alors il marche les jambes écartées, histoire de bien signaler sa petite "chose" et sa super méga giga bonne idée ou action, dont on ne connaît toujours pas l'utilité… mais bon.

Ah, finalement, on perd patience et ce serait bien qu’il arrête de se toucher et qu’il la remballe cette troisième bourse parce qu’elle est complètement juvénile, je dirai même qu'elle est quasi inexistante, au cas où il ne serait pas au courant.

Allez, soyons fous ! Proposons-lui des injections de testostérones, ça ira plus vite…

(Non…ça suffit pas ?)


5 mai 2011

Tariq Ramadan clash Itélé sur la mort de BenLaden

C'est laid d'en arriver là...

L'intelligence et le bon sens ont ces défauts qui poussent vos interlocuteurs à déformer et même à détruire vos idées, quel que soient leur véracité.

Le fait est flagrant dans cette vidéo :


Mon avis sur la mort de Ben Laden ? On s'enfout.
Si je prends parti ? on s'enfout encore plus.

Ce qui me gène avant tout c'est de voir à quel point certains prennent plaisir à faire tourner une religion ou une personne en ridicule et de le rendre phénomène de foire.

Enfin, le gap intellectuel est tout de même facilement observable sur cette dernière intervention.

Et ça, c'est plaisant...

Enjoy!

Aloe Blacc dans le métro parisien...

"You make me smiiiillleee"




4 mai 2011

....Et à apprécier


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Laisse-moi donc t’aimer et laisse-toi aller à ce début d’amour enchanté et inattendu.
Poses-toi donc près de moi et réfléchis les yeux fermés à ce que tu désires tant, à ce que tu ressens.
Efface l’espace d’un moment cette rigidité intellectuelle et perfectionniste que tu t’imposes avec ces autres gens.
Ne me blesse pas en me jetant du coté de ces Juges et fais moi profiter de ce sourire précieux que tu leur caches tant ! 
J'abuserai de cette lueur douloureuse mais sensuelle du sombre unique de tes yeux.
Sois rassuré de me souffler tes inquiétudes et ton manque de confiance. 
Et s’il le faut, rends Force ce que tu penses Faiblesse auprès de ces Juges. 
Aimes-moi de façon inévitable et passionnément pour que j’ai de l’assurance.
Je resterai patiente car je sais que cette route sera longue et que tu n’en as pas l’habitude. 
« Détente », « apaisement », « sérénité », « soulagement »
Un leitmotiv bien entrainant.
Accepte aussi l’imperfection de nos personnes.
Nous ne sommes ni Dieu, ni ange pour nous imposer autant d’intransigeance.
Le poids de notre culpabilité et de nos erreurs ? Nous y réfléchirons amoureusement, 
avec du rire et des larmes, des disputes et des embrassades.

En attendant, allons au plus urgent.

Je t’attends…

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A vivre...


Je n’ai pas beaucoup d’inspirations en ce moment. J’en serai même tentée d’acheter un peu de malheur ou même de bonheur, pour combler le manque d’inspiration.
Je n’ai pas la plume fluide constamment et c’est assez dur de s’y faire.
Je n’ai pas de programme organique pré-installé et je suis encore moins du genre à m’imposer des règles du genre « au moins un texte par semaine ».
Au fond, et avec un peu de recul, je vis beaucoup de choses. Mais peut-être que j’en ai assez de devoir me poser à chaque fois que LA phrase de la journée me traverse de chaque côté.
Je me rends compte que le poids des responsabilités ou des taches quotidiennes de ce type devient vite lourd pour moi si le plaisir de m’y atteler disparaît. 
Et puis, il y a quand même des choses bien plus essentielles que ça.
Une amie chère m’a dit un jour « Pour te comprendre, il faut t’aimer ». De l’autre côté, il faut que j’aime pour me lancer dans une activité. Et ce fameux 50% d’investissement de votre personne que vous utilisez en prétexte du devoir quotidien, est totalement inexistant chez moi.
Le "il faut faire, c'est comme ça" est vécu comme un échec et une fatalité chez moi.
L'automatisme et le devoir se confrontent souvent à l'envie. 
La demi-mesure, je ne connais pas.
On peut aussi parler de contrainte. Quelle frustrante émotion est-elle chez moi ! 

Alors voilà.

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Ma volonté est tel un vent qui ne sait suivre aucune direction. 
Il n’est pas dans le mouvement général de la population. 
Il suit juste mes émotions.
Le contre-courant est son art de prédilection, un art que ce vent s’use à travailler en passion.
La brise légère de cette volonté est inattendue et c’est ce qui lui donne sa douce fraicheur.
Elle est pure cette brise et sa spontanéité vous donne volontiers le sourire.
A regarder de près, ces mouvements d’air sont pleins de non-sens 
et c’est lorsque vous vous éloignez dans la confiance que tout prend un sens. 
C’est la règle du long-terme et de la patience. 
« Le petit pas est ridicule s’il est unique. Alors qu’un ensemble de petits pas donne forme à une pensée conséquente et utile. »
Voilà ce qu’est ma volonté, 
un ensemble de brises en apparence inadaptées 
et qui deviennent logiques et cohérentes comme une fresque de vitrail bien agencée.
Même la chose la plus abstraite peut se traduire de façon concrète.
Comment ? 
A vous de le découvrir...


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