28 nov. 2018

Ce n'est que mon avis....



....Et s'il vous plait, respectez-le. 

Effectivement, il est temps que je m’exprime sur un sujet qui je pense, me concerne moi et toute ma petite famille finalement.

J’en ai un peu assez, pour ne pas dire autre chose, que l’on s’exprime à ma place à ce sujet. J’en ai un peu marre de voir certaines femmes, s’avancer sur ce que je suis sensée penser sous prétexte, que je suis une femme, ou que j’ai fait des études, que je suis maman… Je me sens quasiment forcée de penser comme ces femmes qui donnent la réflexion dans un sens unique et ne parlent pas des autres. Ça représente pour moi une forme d’extrémisme et un esprit obtus. Voilà, déjà ça, c’est dit.

Je ne me serais pas permise de parler de cette façon si je ne me sentais pas sans arrêt agressée parce que je ne prends pas partie de la même façon qu’elles.

Alors c’est parti.

Tout d’abord, le temps permet la réflexion, et le temps est un luxe. Mais ce temps je l’ai pris et je l’ai, vous en déplaise. Et ce temps m’a donné l’occasion de me rendre compte de pleins de choses.  La prise de recul ça n’a pas de prix et rien que dans ça, je vais à contre sens.
On me parle du modèle patriarcal, en me disant que la femme au foyer, la religion, etc. sont des éléments qui ont été imposé par l’homme, la filiation père-enfant. Je peux comprendre que ça gênent certaines femmes d’avoir encore la sensation d’avoir leur vie guidée dans cette voie. Mais ça ne reste que votre point de vue, que vos principes et ce que vous avez vécu. 

J’ai fait des études après le bac et je ne vois pas pourquoi est-ce que ça devrait bénéficier à un patron et pas à ma fille par exemple. La rémunération ? Mais si j’étais dans le besoin absolu, j’irai au front évidemment. Mais ce n’est pas le cas. Donc j’optimise mes connaissances et mes compétences acquises auprès d’un enfant. Et pour moi, c’est bien plus gratifiant que 3000€ à la fin du mois. J’ai l’impression d’en apprendre tellement plus sur moi, sur l’être humain, sur mon but dans la vie. 

Si j’avais une carrière bien plus avancée que mon mari, peut-être que ce serait lui à la maison. Mais ce n’est pas le cas. Il y’a 15 ans je rêvais de carrière. Mais je n’ai ressenti que peu de satisfaction dans mes activités professionnelles. Mises à part une ou deux expériences, travailler ne m’a jamais réellement rendue heureuse. Je crois que j’ai besoin d’un retour/résultat humain concret pour que ça me parle. Bosser pour que ça enrichisse sur du vent, je n’y arrive pas. Je pense que le mot exact, c’est déception.

Je prends la vie telle qu’elle vient, parfois je travaille et ce, pas du tout dans mon domaine,  et parfois non. Mais je ne m’enclave pas dans quelque chose sous prétexte qu’il faut absolument rester indépendant. Je crois aussi que mes convictions et mes principes dépassent l’envie de faire des concessions pour un patron, qui s’en bat les c******* de moi. 
 
Ma vie change, je change avec et ce n’est pas pour me déplaire. Si aujourd’hui je m’occupe de ma fille, peut-être que dans 3 ou 4 ans je m’investirai dans autre chose de différent. Je fonctionne sur mes besoins.
Je crois que l’affection que je porte aux miens, m’a poussée à travailler sur des points noirs très récurrents chez moi, à me surprendre, à réagir comme je n’aurai jamais réagi avant. J’ai la sensation de travailler en équipe et pas seul. Je n’ai pas de pression, parce qu’en plus je réagis très mal à la mauvaise pression.
Alors travailler n’est pas toujours synonyme d’aboutissement personnel. 

Donc je ne suis asservie ni à un patron, ni à mon père (le pauvre, j’en ai toujours fait qu’à ma tête), ni à mon homme (Et Dieu seul sait à quel point je l’aime) ni à ma fille. Je ne suis asservie qu’à mon bon plaisir et mon cerveau. Il faut que mon cœur et mon cerveau « match », que je sois en encore totale avec moi-même, sinon c’est mort. Mais je fais partie d’une team. Et on se soutient tous chacun dans nos projets personnels. Si je dois concéder certaines choses dans l’urgence pour le bien de l’équipe, je le ferai parce que je sais pour quoi et pour qui je le fais.

Respect maintenant à celles qui n’ont pas le choix (Big up !), respect aussi à celles qui l’ont choisi et qui l’assument pleinement.

Si on a le choix aujourd'hui, maintenons ce droit.

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