2 janv. 2011

Voyage à New York : Diary of Ten : Day Ilèveune


Le réveil devient dur, vraiment dur. Enfin, ce qui reste pratique, c’est que j’ai le même rythme horaire "organique" que NYC. Ce qui n’est pas tout-à-fait le cas en France.
J’avais prévu pour cette journée « Le hushhiphop tour ». Mais Je me lève en retard et je trouve le moyen de rater ce p***** de bus au New York City Museum.
Je gagne quand même une visite gratuite dans ce musée. Le gardien à l’accueil m’a filé une invitation gratuite ( ????!!!!) naturellement.
Bon j’en avais un peu marre des musées. Mais je me pose devant un film : La Création de New York. Mes yeux se fermaient vicieusement mais le documentaire était intéressant.  So I kept my eyeZZZZ open.

Direction ensuite : l’ONU. Je ne pouvais pas éviter la visite de ce site. Et encore une fois, j’ai le droit à la fouille corporelle. Ça devient lourd à la longue : vous êtes en chaussettes, vous retirez votre ceinture… A-tten-tion, c’est le territoire de l’ONU ! (joke… sait-on jamais)
Peu importe ce que je pouvais en penser, c’est assez intéressant bien que scolaire, intellectuellement parlant. Ce qui me touche le plus c’est l’exposition à l’entrée sur la Palestine (ou Etat Palestinien). Sans faire preuve de sarcasme, l’ONU dit s’occuper de la question palestinienne depuis sa création (‘45-‘47)… J’ai envie de parler d’efficacité quand j’apprends ce genre de choses. Mais bon, ils font tout de même des choses importantes. En marchant dans le hall, on tombe sur diverses expositions toutes plus touchantes les unes que les autres. 

Il est temps d’aller visiter le pont de Brooklyn. Donc je traverse un peu Chinatown, je me fais toute la marche jusqu’au pont de Manhattan. Mais le pont n’est pas accessible à pied.
Et oui je me retrouve à marcher en dessous dans le sombre, c’était chaud (photo à droite).
Il m’a fallu traverser tout Chinatown et pas le touristique, le VRAI Chinatown, flippant la nuit etc…. un genre de 13ème arrondissement de Paris en beaucoup plus trash, avec un marché « accross the street » et des vendeurs de « Coochie coochie ». 
Manhattan Bridge

 
Mais quand j’arrive au bord de l’eau, j’ai une vue de malade!!
Les deux gros ponts de Brooklyn et Manhattan m’entourent. C’est unique à voir. Par contre, l’inconvénient de tourner seule, c’est qu’on peut atterrir n’importe où. J’ai un peu d’adrénaline, surtout quand je m’approche du bord. 






Le New York gloque…
j’y suis, à présent. 
Les lumières orange, je me trouve sous un pont avec personne autour de moi. La soundtrack en générale de ma visite ce sont les bruits autour de moi. Mais là, »New York is killing » de Gil Scott Heron tourne à fond dans ma tête. Je bombarde de flash la vue, les ponts avec une petite boule au ventre. Il n’est pas19h mais la nuit tombée et le froid glacial, laissent les rues désertent et les voitures à pleine vitesse.(pont de bBrooklyn à droite sur la photo ci dessus)

Je repends donc ma marche jusqu’au Brooklyn Bridge, où là les lumières réapparaissent… et la police aussi. L’accès au pont est assez particulier mais j’y vais. 

Une longue, trèèès longue marche m’attend pour traverser le pont. Mais le panorama laisse sans voix !

Un petit aparté : si vous vous voulez apprivoiser New York, c’est à pied qu’il faut le faire, pas en métro. Donc il faut bien préparer ses jambes.
Pour en revenir au Brooklyn Bridge, photo sur photo évidemment (malgré qu'il soit en travaux), on peut observer une partie de la Skyline. Je demande aussi aimablement aux gens de me prendre en photo… Parce qu’autrement j’achète la carte postale et je ne fais pas de photo.
Bon le vent me frappe comme une corde, je prends le premier métro que je vois….
Ça tombe bien, c’est le A !




(cliquez sur les photos pour les agrandir)

C’est le genre de journée dont on est fière mais de laquelle on ressort essorer ! En même temps, j’ai pris tout mon temps pour les visites/ballades et je pense que c’est la meilleure façon d’apprécier les choses. Il faut prendre son temps.
Bon, il ne me reste que 3 jours pour faire encore un maximum de choses… Je me dis déjà que je reviendrai. Et c’est certain !

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